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L’Etat d’Haryana
21 Jan

Mise sur pied d’une unité de lutte contre le criquet pèlerin

Berne – Une unité de lutte contre le criquet pèlerin mise sur pied par des pays d’Afrique de l’Est pour faire face à une infestation de ce ravageur risque de devoir interrompre ses activités en raison de l’épuisement du financement qui alimente ses opérations, a prévenu l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Lors d’une réunion d’information en ligne,la FAO a averti les partenaires que, sans des ressources financières supplémentaires pour le carburant, le temps de vol et les heures des pilotes, les 28 appareils de lutte antiacridienne qui survolent actuellement la région pour repérer les essaims de criquets pèlerins et réaliser des pulvérisations pourraient cesser leurs opérations en mars.

« Le dispositif de lutte antiacridienne mis en place en Afrique de l’Est est à présent entièrement équipé et en mesure d’endiguer, de réprimer et, d’après nous, de mettre fin à cette recrudescence sans précédent », a déclaré Laurent Thomas, Directeur général adjoint de la FAO.

« Les gouvernements ont renforcé leurs capacités en un temps record et sont parvenus à réduire considérablement la taille des essaims ainsi que leur nombre. Il serait dramatique de perdre ces acquis au moment où les pays d’Afrique de l’Est commencent à voir le bout du tunnel », a-t-il expliqué. « Ils ont une réelle possibilité d’en finir avec cette recrudescence cette année, mais ils doivent pour cela être en mesure de continuer leurs activités, sans perdre de vitesse ».

Selon la FAO, près de 39 millions de dollars de financement supplémentaire sont nécessaires pour que les opérations se poursuivent jusqu’à la fin du mois de juin. Elle a recommandé vivement aux partenaires humanitaires d’aider l’Afrique de l’Est et le Yémen à venir à bout de cet antiacridien.

Lorsque la première vague acridienne a submergé l’Afrique de l’Est, au début du mois de janvier 2020, favorisée par des pluies abondantes engendrées par un cyclone saisonnier anormalement tardif, les moyens dont disposaient de nombreux pays pour surveiller les déplacements du ravageur ou entamer des activités de lutte à grande échelle étaient limités, voire inexistants. Le fait est que la plupart d’entre eux n’avaient pas connu d’incursion acridienne d’une telle ampleur depuis plus de 50 ans.

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