La Norvège compte réduire ses émissions de dioxyde de carbone de 4 millions de tonnes par an

Oslo- La Norvège pourrait réduire ses émissions de dioxyde de carbone de 4 millions de tonnes par an, soit près de 8% du total, en fournissant plus d’électricité renouvelable pour les principales installations industrielles et les plates-formes pétrolières et gazières offshore, ont déclaré deux agences gouvernementales vendredi.

Bien que la Norvège soit un important producteur de pétrole, elle a également signé l’accord de Paris sur le changement climatique, s’engageant plus tôt cette année à réduire de moitié ses émissions nationales de gaz à effet de serre d’ici 2030.

Au milieu des années 2020, la moitié de toute la production de pétrole et de gaz en Norvège pourrait provenir de plates-formes recevant de l’énergie renouvelable par voie terrestre, plutôt que de générateurs fonctionnant au diesel ou au gaz naturel, a déclaré le régulateur de l’industrie pétrolière NPD.

« Il existe d’importantes possibilités pour plus d’électrification en Norvège, mais cela signifie également que nous devons investir davantage dans l’alimentation électrique de la Norvège dans le temps à venir », a déclaré la ministre du Pétrole et de l’Énergie Tina Bru lors d’une conférence de presse.

La Norvège produit 2% du pétrole mondial et est le deuxième plus grand fournisseur de gaz naturel en Europe. Cependant, ses engagements en matière de gaz à effet de serre ne couvrent que les émissions domestiques et non celles des énergies fossiles extraites de son territoire et utilisées par d’autres.

Les plates-formes offshore du Troll, d’Oseberg et d’autres champs pétroliers et gaziers pourraient être raccordées via des câbles sous-marins au réseau continental, comme cela a été le cas ces dernières années pour plusieurs nouveaux développements, notamment le champ géant Johan Sverdrup.

La Norvège produit la quasi-totalité de son électricité à partir de barrages hydroélectriques et de parcs éoliens.