Norvège: Esvagt renfloue un fournisseur de chantiers navals en difficulté

Copenhague – Le fournisseur danois de services éoliens offshore Esvagt a renfloué un fournisseur de chantiers navals norvégien en difficulté au milieu de la pandémie de COVID-19.

Esvagt a émis un « plan de sauvetage économique » pour le Havyard, qui construit trois navires d’opérations de service pour l’entreprise, a-t-il déclaré dans un communiqué.

Esvagt a également indiqué qu’il déploie une combinaison d’initiatives pour aider son entreprise à maîtriser l’impact de la pandémie de COVID-19.

Son conseil d’administration et sa haute direction ont convenu d’une réduction de salaire de 15%, la direction générale faisant état d’une réduction de salaire de 10%.

Les employés à terre d’Esvagt se sont vu proposer un arrangement de bénévolat consistant en une réduction de salaire de 5%.

« La réduction de salaire dure un an et, conjuguée au report des investissements et à quelques déclassements de navires, cela contribue à ce qu’Esvagt dispose des liquidités nécessaires. De plus, une renégociation des contrats avec les partenaires et les fournisseurs s’ensuivra », a indiqué la société.

Le directeur général d’Esvagt, Peter Lytzen, a de son côté souligné l’impératif « d’équilibrer notre responsabilité de garder nos employés ; pour assurer le fonctionnement sain et continu de l’entreprise tout en respectant nos obligations ».

« Nous ne souhaitons pas renvoyer de personnes chez nous, et nous ne le pouvons pas, car nous avons une responsabilité en tant que sous-traitant des infrastructures énergétiques cruciales de la société », a-t-il soutenu.

Lytzen a affirmé que ses activités pétrolières et gazières étaient « mises à l’épreuve » dans deux domaines essentiels.

Il a expliqué que le fait que le stockage du pétrole soit plein et que les prix du pétrole et du gaz soient bas signifie qu’aucun investissement n’est fait dans les forages de puits.

« Dans le même temps, nos taux sont affectés par les pertes de change de la couronne norvégienne et de la livre sterling ; deux marchés où Esvagt est très présent », a-t-il précisé, ajoutant que « dans l’ensemble, ce sont des éléments qui mettent la liquidité d’Esvagt sous pression ».