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09 Oct

Un nouveau projet pour détecter et de supprimer micro-plastiques laissées par les pneus de voiture dans les eaux de pluie (ministre)

Copenhague – Le ministère danois de l’Environnement et de l’alimentation a annoncé, cette semaine, qu’il appuiera un nouveau projet qui permettra de détecter et de supprimer les minuscules particules micro-plastiques laissées par les pneus de voiture dans les eaux de pluie.

Cette décision intervient suite à la révélation, il y a deux semaines, de particules de micro-plastiques dans des échantillons d’eau potable prélevés au Danemark.

Le caoutchouc des pneus de voiture pèserait plus de 60% dans la propagation des micro-plastiques dans le milieu aquatique, car les petits morceaux de pneus finissent par se désagréger en petites particules emportées par l’eau de pluie.

« Le projet peut faire quelque chose sur l’une des principales sources des micro-plastiques dans le milieu aquatique, et cela montre aussi que nous sommes parmi les leaders en matière de développement de solutions technologiques », a déclaré Esben Lunde Larsen, ministre de l’Environnement et de l’alimentation.

Selon lui, si on ne comprend pas complètement les ramifications des micro-plastiques, l’on sait que ces derniers n’appartiennent ni à la nature ni aux ressources hydrauliques. « C’est l’objectif clair du gouvernement de faire quelque chose au sujet du problème et de s’assurer que les micro-plastiques ne se propagent pas dans la nature ».

Le nouveau projet, développé conjointement par l’Université d’Aalborg, la société de traitement de l’eau Krüger, entre autres, vise à développer des méthodes pour éliminer les micro-plastiques laissés par les pneus de voiture.

Problème croissant partout dans le monde, les déchets plastiques et les micro-plastiques feront l’objet d’une nouvelle stratégie qui sera lancée au cours de l’année par l’UE. Le Danemark compte lancer un plan d’action national concernant la pollution plastique.

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.- Stockholm- Un sanglier sauvage avec des niveaux de radiation plus de dix fois plus le seuil établi par l’agence suédoise qui veille sur la qualité des produits alimentaires la limite de sécurité, a été abattu, la semaine dernière par des chasseurs dans le centre de la Suède.

La raison du rayonnement exceptionnellement élevé est que l’animal vivait dans des champs qui sont encore touchés par les retombées de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, il y a 31 ans.

« C’est le niveau le plus élevé que nous ayons mesuré », a déclaré à la presse Ulf Frykman, un consultant en environnement qui teste les rayonnements dans la viande de gibier.

Le même scientifique a assuré que le sol dans certaines régions entre Uppsala et Gävle, le lieu où l’animal a été tué, restait toujours affecté par la radiation et qu’il ne faut pas s’attendre à se débarrasser des bêtes radioactives dans un avenir relativement proche.

Les écologistes ont déjà averti les chasseurs de la municipalité de Gävle que des sangliers radioactifs se promenaient à quelque 160 kilomètres de Stockholm.

En février 2017, des sangliers radioactifs ont déjà été détectés dans les montages tchèques. Ils arrachaient des truffes à la frontière tchèque avec l’Autriche et l’Allemagne. Ce champignon est susceptible de consommer des niveaux élevés de radiation qu’il conserve pendant des décennies. Ainsi, en mangeant ce champignon, les sangliers s’empoisonnent à leur tour.

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.- Tallinn – Les fermes éoliennes d’Enefit Taastuvenergia, société d’énergie renouvelable relevant du géant énergétique estonien Eesti Energia, ont produit environ 15 gigawattheures d’énergie électrique en septembre 2017, soit 25% de plus que le même mois de l’année précédente.

Tous les parcs éoliens du pays ont généré environ 50 gigawattheures d’énergie électrique combinés durant le même mois.

Au cours des neuf premiers mois de l’année, les éoliennes d’Enefit Taastuvenergia ont produit 147 gigawattheures, contre 464 gigawattheures générés par les autres opérateurs électriques, précise Eesti Energia dans un communiqué.

Le PDG d’Enefit Taastuvenergia, Aavo Karmas, a attribué l’augmentation de la production à de meilleures conditions de vent et une fiabilité accrue des éoliennes.

Il a ajouté que l’indicateur de fiabilité des turbines en septembre était l’un des meilleurs pour 2017.

Le volume produit par les turbines Enefit, 15 gigawattheures, est égal à la consommation annuelle d’environ 6.000 ménages.

Enefit Taastuvenergia produit de l’électricité et de la chaleur à partir du vent, de l’eau, de la biomasse et des déchets des ménages. Toutes les centrales d’Enefit Taastuvenergia prises ensemble ont produit 27 gigawattheures d’électricité en septembre, soit 13% de plus qu’en septembre 2016. La quantité d’énergie thermique produite au cours du mois était de 26 gigawattheures, soit 52% de plus que l’année précédente.

L’augmentation de la production d’énergie thermique provient principalement de l’exploitation d’une unité d’incinération des déchets située près de la capitale Tallinn.

Les unités de production d’Enefit Taastuvenergia sont la centrale électrique d’Iru, les parcs éoliens d’Aulepa, Narva, Paldiski et Virtsu et les centrales thermiques de Paide et Valka. En outre, Enefit Taastuvenergia gère les centrales hydroélectriques de Keila-Joa et Linnamae.

Le gouvernement a annoncé sa volonté de flotter une participation minoritaire d’Enefit Taastuvenergia. Eesti Energia est actuellement en train d’effectuer une analyse ex ante de la mise en marché d’Enefit Taastuvenergia.

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.- Helsinki – Les émissions de gaz à effet de serre engendrées par les résidents de la Finlande représentaient un peu plus de 58 millions de tonnes en 2015, soit environ 6% de moins qu’en 2014, selon des données publiées par l’Institut national de la statistique.

Les émissions non incluses dans les gaz à effet de serre sont également tombées de l’année précédente. Par exemple, les émissions de particules fines ont diminué de plus de 6% par rapport à l’année précédente, soit 31.000 tonnes en 2015, alors que les émissions de dioxyde de soufre ont diminué d’environ 16% pour atteindre 42.000 tonnes.

S’agissant des industries, la chute la plus importante a été enregistrée en matière d’approvisionnement en énergie, où les émissions polluantes ont diminué de plus de 18% par rapport à l’année précédente.

En raison de cette baisse, l’approvisionnement en énergie n’était plus le plus grand producteur d’émissions de gaz à effet de serre, contrairement aux années précédentes, indique in communiqué de l’Institut.

En 2015, la part de la fabrication dans les émissions de gaz à effet de serre était la plus importante, à 25%, la part de l’approvisionnement énergétique était de 24%, celle du transport et du stockage de 16% et celle de l’agriculture de 13%.

La principale raison de la chute des émissions de gaz à effet de serre a été la diminution de l’utilisation des combustibles fossiles, comme le charbon et le gaz naturel, et le recours accru aux énergies renouvelables dans la production d’électricité et de chaleur.

Etant donné que l’utilisation des combustibles fossiles, en particulier le charbon dur, a diminué dans l’approvisionnement en énergie, les émissions de dioxyde de soufre ont reculé de 15% par rapport à l’année précédente et les émissions de dioxyde d’azote de 13%.

Dans d’autres industries, les émissions de gaz à effet de serre sont demeurées principalement au niveau de 2014. Dans la fabrication, le transport et le stockage, et l’agriculture, la baisse était inférieure à 1% en glissement annuel. Toutefois, la directive sur le soufre qui est entrée en vigueur au début de l’année 2015 a diminué les émissions de dioxyde de soufre dans le transport par eau jusqu’au moins d’un quart par rapport à l’année précédente.

En raison de la directive, les émissions de particules fines dans le transport de l’eau ont diminué d’environ 33%.

Les émissions de gaz à effet de serre produites par les ménages sont demeurées presque au même niveau par rapport à l’année précédente, en baisse d’environ 2%. La part des ménages dans les émissions de gaz à effet de serre était d’environ 12%.

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.- Oslo- Le groupe pétrolier norvégien Statoil, déjà présent dans l’éolien en mer, a annoncé récemment son entrée dans l’énergie solaire avec une prise de participation dans un projet au Brésil.

Moyennant 25 millions de dollars, Statoil va acquérir une part de 40% dans le projet Apodi (162 mégawatts) qui devrait approvisionner 160.000 foyers en électricité dans le nord-est du Brésil à compter de la fin 2018, ainsi que 50% dans la société chargée de l’exécution du projet.

« Apodi est un premier pas judicieux dans l’industrie solaire et peut démontrer que le solaire apporte à Statoil des opportunités de croissance flexibles et rentables », a indiqué la directrice des énergies nouvelles chez Statoil, Irene Rummelhoff, dans un communiqué.

L’acquisition s’est faite auprès du groupe indépendant norvégien Scatec Solar, qui conserve 40% du projet.

Principal producteur d’hydrocarbures en Norvège, Statoil était jusqu’alors présent dans l’énergie éolienne flottante avec ses turbines Hywind.

Sa diversification dans le solaire s’inscrit dans un mouvement plus large qui voit les grands groupes pétroliers internationaux s’aventurer dans les énergies renouvelables.

Total a ainsi multiplié les acquisitions dans le solaire, l’éolien, l’efficacité énergétique ou encore le stockage d’électricité.

L’Italien Eni a dit vouloir investir 1 milliard d’euros dans les projets solaires. Shell a créé une division dédiée aux énergies renouvelables et prévoit d’y investir 1 milliard de dollars par an d’ici à 2020.

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