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23 Mar

Ouagadougou: La Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA), du 1er au 07 mai 2017

Dakar- En Burkina Faso, La Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA) se tiendra à Ouagadougou du 1er au 07 mai 2017, rapporte l’Agence d’information burkinabè (AIB), notant que cette manifestation instituée en 2016 par le ministère en charge de l’Energie du Burkina vise à «fédérer toutes les initiatives de promotion de l’énergie».

«Cette manifestation constitue une plateforme et un moyen efficace de partage de connaissances et d’informations utiles à la promotion des différentes sources d’énergies avec un accent particulier sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique».

La plupart des pays africains dont le Burkina Faso, rappelle l’AIB, sont confrontés à la problématique d’accessibilité ou de production des énergies en quantité suffisante à même de booster leur développement économique et social.

— Plus des 2/3 de la population burkinabè n’a toujours pas accès à des infrastructures adéquates d’assainissement pour la gestion des eaux usées et ont recours à la nature comme lieu de défécation.

«Le sous-secteur de l’assainissement des eaux usées et excréta est caractérisé par des faibles performances en terme d’accès tant en milieu urbain (36,1%) qu’en milieu rural (13,1%) en 2016», a souligné le ministre burkinabè de l’Eau et de l’Assainissement, Niouga Ambroise Ouédraogo, dans un message à l’occasion de la Journée mondiale de l’Eau.

Cette situation ‘’nous interpelle sur l’immensité de la tâche à accomplir pour nous mettre en règle’’, a dit le ministre qui promet une réponse efficace au problème. ‘

’En agglomération, d’énormes quantités d’eaux usées ménagères et professionnelles sont produites journalièrement, par ignorance et par incivisme et sont déversées sans précaution aucune dans les rues, les caniveaux, espaces vides et autres décharges publiques insuffisamment gérées’’, a-t-il déploré.

Voici, par ailleurs, le bulletin de l’écologie en Afrique pour la journée du jeudi 23 mars :

Gabon :

— Des soldats britanniques sont attendus au Gabon afin de renforcer les capacités opérationnelles des éco-gardes de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), a annoncé l’ambassadeur du Royaume uni au Gabon, Brian olley, à l’issue d’une audience avec le président gabonais, Ali Bongo Ondimba.

Le Gabon compte 13 parcs nationaux représentant près de 11 % de son territoire consacré à la préservation de l’environnement.

Côte d’Ivoire :

— L’Association des sociétés d’électricité d’Afrique (ASEA) organise depuis lundi à Abidjan, un atelier de trois jours au profit des responsables hygiènes, sécurité et environnement (HSE) des sociétés d’électricités et administration publique en charge de l’environnement des pays membres de l’association.

L’objectif de cet atelier est de maitriser les outils de gestion de l’environnement et de faire la promotion de l’économie verte et des enjeux environnementaux et sociaux dans le développement des infrastructures électriques en Afrique et le renforcement des capacités des principaux acteurs compétents.

Selon le Directeur Général de l’ASEA, Abel Didier Tella, il y une nécessité d’intégrer les environnementaux de sécurité, d’hygiène de travail dans les projets énergétiques dans sa phase de conception construction et exploitation.

L’ASEA est une organisation panafricaine qui joue un rôle majeur dans l’harmonisation, la mutualisation et le partage des connaissances, des compétences et des savoir-faire, a-t-on appris.

Côte d’Ivoire :

— Le gouvernement ivoirien, dans une déclaration lue par le ministre des eaux et forêts, à l’occasion de la célébration mercredi 22 mars de la 25e Journée mondiale de l’eau, a appelé les gestionnaires et usagers des ressources en eau à un «engagement» commun pour réduire les pollutions des eaux, des terres et des ressources associées.

A travers cet appel, il est question, pour le gouvernement, de maximiser, d’une manière équitable, le bien-être économique et social, sans compromettre la pérennité des écosystèmes dans la réalisation des objectifs du Programme national de développement (PND) 2016-2020.

Situant l’ampleur de cette pollution, le général des douanes Issa Malik Coulibaly a indiqué, mardi, qu’en Côte d’Ivoire, la majorité des eaux usées, issues des ménages, des villes, des industries et des activités agricoles, est restituée à la nature sans être traitée.

Ainsi, la pollution des eaux est observée, depuis quelques années, en certains endroits, dans les bassins hydrologiques du Bandama, du Sassandra, de la Comoé, de la Bia et dans certaines forêts classées, posant prioritairement des questions environnementales (dégradation des terres, des eaux, de l’air), ainsi que des questions de santé et de bien-être social qu’il convient, selon le ministre des Eaux et Forêts, de solutionner.

— Cinquante-quatre pays se rencontrent depuis lundi à Abidjan, en vue de plancher sur les méthodes de préservation de la couche d’ozone, dans le cadre de la 20 ème réunion conjointe des réseaux des coordonnateurs en charge du programme ozone en Afrique.

Cette rencontre vise à mettre en place des nouvelles technologies, afin de réduire la destruction de la couche d’ozone par des substances présentes généralement dans certains réfrigérateurs et systèmes de climatisation.

«ºNous devons veiller à ce que tous les pays, notamment les pays d’Afrique donnent l’exemple en ratifiant cet amendement de Kigali (Rwanda) qui va nous permettre de faire plus d’un pas en avant en améliorant notre politique et nos actions en faveur de la protection de la couche d’ozoneº», a annoncé la ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable, Anne Désirée Ouloto.

Deux initiatives ont été prises par la Côte d’Ivoire pour la reconstitution de la couche d’ozone. Il s’agit notamment de la création d’un centre d’excellence en formation de froid et d’un répertoire de l’ensemble des techniciens de froid, signale-t-on.

Kenya :

L’unité d’engrais ouverte par le conglomérat japonais « Toyota Tsusho » dans la ville d’Eldoret, au Kenya, a entamé récemment la commercialisation de ses fertilisants après que le gouvernement kényan ait acheté cinq tonnes destinées à être distribuées et utilisées dans des exploitations pilotes pour déterminer les besoins du sol et des cultures locales.

« Nous commençons avec cinq tonnes, mais nous avons l’intention d’acquérir d’énormes quantités dans l’avenir sur la base de la réponse des agriculteurs », a déclaré le secrétaire du cabinet de l’Agriculture, Willy Bett, cité par des médias.

Le gouvernement kényan consacre environ 3 milliards de shillings (1 dollar = environ 103 shillings) annuellement pour le financement d’un programme de distribution de fertilisants subventionnés aux agriculteurs, rappelle-t-on.

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