Les participants à la 8ème rencontre environnementale à Alexandrie plaident pour les énergies renouvelables

Le Caire – Les participants à la 8ème rencontre environnementale qui a clos ses travaux mardi, à l’initiative de l’université d’Alexandrie en partenariat avec le ministère d’Etat des affaires environnementales, ont plaidé en faveur du recours à l’usage de l’énergie solaire et des énergies renouvelables dans les différents établissements de l’université d’Alexandrie.

La rencontre a préconisé également l’application du concept ‘’villes vertes’’, et la promotion de la sensibilisation via ‘’l’empreinte écologique’’ en tant que nouveau concept à même de créer l’équilibre et l’adéquation entre les données naturelles et les exigences humaines au niveau des individus, de la société, des instances, des décideurs localement et mondialement.

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie du Monde Arabe pour la journée du mercredi 3 mai 2017:

Qatar :

— Le directeur de l’administration des recherches agronomiques au ministère qatari de l’environnement, Massoud Jar-Allah Almari a fait savoir que son institution œuvre dans le cadre de la rationalisation des ressources naturelles, en vue de la réalisation de recherches agricoles pour développer trois types de cultures fourragères alternatives économisant l’eau, qui viennent s’ajouter à celles déjà existantes.

Dans une déclaration au quotidien +Achourouk+, le responsable qatari a fait savoir que compte tenu des quantités importantes d’eau qu’exigent les cultures fourragères vertes, et face à la raréfaction de cette denrée vitale à laquelle se trouve confronté le pays, il a été décidé de s’orienter vers des fourrages écologiques, à même de permettre d’économiser jusqu’à 60 pc des eaux utilisées dans les cultures fourragères.

Tout en renseignant que son administration a procédé à la distribution de semences au profit de fermes pour tirer profit de cette possibilité, notant que 40 fermes ont commencé la production, et que 10 fermes produisent déjà différentes variétés de cactus, après le succès des expériences réalisées sur cette espèce.

Bahreïn :

— Le Royaume du Bahreïn vient d’être honoré en tant que premier pays du Golfe, arabe et asiatique, engagé dans le cadre de la convention de Bâle sur le transport transfrontalier des déchets dangereux, et ce en marge du Congrès des parties prenantes aux conventions de Bâle, de Rotterdam et Stockholm, qui se tient du 24 avril au 5 mai courant à Genève.

Le Bahreïn, l’un des premiers pays à avoir ratifié en 1992 la convention de ‘’Bâle’’ sur le transport des déchets dangereux via les frontières, a été honoré avec neuf autres pays lors d’une cérémonie organisée à cette occasion par le secrétariat de la convention de Bâle.

S’exprimant lors d’une conférence-débat, le président exécutif du Conseil Supérieur de l’environnement au Bahreïn, Mohamed Moubarak Ben Dinah, a fait savoir que son institution veille à une application à la lettre des différents engagements et dispositions de ladite Convention ainsi que des autres accords mondiaux, notant que cela a renforcé ses capacités de surveillance et de maitrise de la situation actuelle des déchets dans leurs différents aspects.

Arabie Saoudite :

— L’agence de notation ‘’Moody’s’’ prévoit un développement du secteur de l’énergie renouvelable en Arabie Saoudite au prisme de l’abondance des ressources solaires et des terres pour la mise en place de stations adéquates, du classement souverain élevé de l’Arabie Saoudite et de la puissance de son économie.

Dans un rapport de l’agence relayé récemment par des médias locaux, il a été signalé que les stratégies de l’Arabie Saoudite ont été motivées par la volonté de diversifier et consolider la mixité énergétique et de tirer profit des opportunités et potentialités que recèle le Royaume dans le domaine des énergies renouvelables notamment solaire.

L’agence Moody’s estime que les stratégies de l’Arabie Saoudite dans le domaine des énergies renouvelables seront réalisées à travers une baisse de la contribution du secteur public gouvernemental dans l’économie en s’établissant à 35 pc au lieu des 60 pc actuellement.

Liban :

— La faculté des sciences agronomiques et alimentaires relevant de l’université ‘’Rouh Al Qodos’’ dans la région Kaslik au Liban, a abrité récemment le 17è congrès international de l’association internationale de l’ethnopharmacologie autour du thème ‘’l’ethnopharmacologie, un carrefour entre les cultures et les spécialités’’.

Les participants à ce conclave, ont souligné l’importance de la préservation de la diversité culturelle en tant que clé pour la protection de la biodiversité et des plantes médicinales utilisées depuis des siècles, notant que la bassin méditerranéen est riche en biodiversité notamment, les plantes médicinales.

Pour la doyenne de la faculté, Mme Lara Hena, le bassin méditerranéen est l’un des principaux espaces de la diversité botanique dans le monde, avec 10 pc des plantes à travers le monde.

Jordanie :

— Le ministère jordanien de l’agriculture accorde un intérêt grandissant aux dangers de l’utilisation des pesticides agricoles sur la santé de l’homme, a souligné le directeur de l’agriculture du Fleuve de Jordanie, Abdelkarim Chihab lors d’un colloque organisé mardi, par sa direction.

Et d’ajouter que la décision de certains pays du Golfe arabe d’interdire l’entrée sur leurs territoires de récoltes agricoles en provenance de la Jordanie en raison du taux élevé des résidus des pesticides au-delà du niveau autorisé, mérite tout l’intérêt outre, la multiplication des études et recherches en vue de trouver des solutions radicales en vue de préserver la salubrité des produits agricoles.

Il a également insisté sur la nécessité d’intensifier les efforts du ministère, des agriculteurs, des syndicats agricoles, des exportateurs, et des commerçants de produits agricoles en vue de sortir avec des solutions radicales à cette problématique.