ActualitésLes phénomènes météorologiques extrêmes vont augmenter de manière importante (Etude)

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15 Fév

Les phénomènes météorologiques extrêmes vont augmenter de manière importante (Etude)

Washington – Les résultats d’une étude scientifique publiée mercredi montrent que les phénomènes météorologiques extrêmes vont augmenter de manière importante même si les objectifs de l’accord de Paris sont atteints.

L’étude, publiée dans la revue américaine Science Advances, analyse la probabilité de périodes chaudes, sèches et de pluviosité excessive dans les prochaines années, autant de phénomènes exacerbés par la hausse de la température de la Terre et du niveau des océans.

Le changement climatique a déjà un impact: un record a été largement battu en 2017, celui du coût mondial des catastrophes naturelles avec 306 milliards de dollars.

« Ces coûts croissants représentent l’un des nombreux signes du fait que nous ne sommes pas prêts pour le climat d’aujourd’hui, et encore moins pour un degré supplémentaire de réchauffement planétaire », a relevé Noah Diffenbaugh, du Stanford Woods Institute for the Environment.

Les engagements des plus de 190 pays signataires de l’accord de Paris de 2015 devraient limiter la hausse mondiale du thermomètre entre deux et trois degrés Celsius par rapport à l’ère pré-industrielle.

Mais un tel niveau « devrait entraîner une augmentation importante et étendue de la probabilité historique d’épisodes extrêmes sans précédents », selon l’étude.

« Nous avons déterminé que les humains ont déjà accru la probabilité d’événements extrêmes historiquement inédits (…) y compris plus de 50 à 90% en Amérique du Nord, en Europe et dans l’est de l’Asie », ont poursuivi les chercheurs des universités américaines de Stanford, Columbia et Dartmouth College.

En vertu des engagements actuels, les vagues de chaleur sont cinq fois plus susceptibles de se produire dans une moitié de l’Europe et plus d’un quart de l’Asie. Et de fortes chutes de pluie sont trois fois plus probables dans plus d’un tiers de l’Amérique du Nord, de l’Europe et de l’est de l’Asie.

Voici, par ailleurs, le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord :

Panama :

Les représentants de la région indigène « Wounaan » ont déposé une plainte auprès du ministère public panaméen contre le ministère de l’Environnement en raison du retard dans l’appropriation de zones de terres au profit d’un certain nombre de tribus dans cette région.

Selon les médias locaux, les représentants de la région ont souligné dans la plainte parce que les dossiers de propriété sont encore dans les rouages du ministère depuis plus de deux ans, malgré la décision de la Direction nationale des terres autochtones de l’Autorité foncière nationale de leur mise en oeuvre.

Ils critiquent également la poursuite de la déforestation et l’empiétement sur les terres situées dans des zones protégées, à un moment où l’appropriation est retardée au profit de la population locale.

Les tribus Wounaan exigent des propriétés foncières dans des zones protégées, conformément aux engagements du gouvernement actuel.

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Mexique:

Selon les derniers chiffres publiés par l’ONG spécialisée dans la lutte contre le pillage des ressources naturelles des pays en développement, Global Witness, les militants écolos sont aujourd’hui quatre fois plus menacés qu’en 2002.

Au moins 197 d’entre eux ont perdu la vie, en 2017, contre un record de 200 morts recensé en 2016. L’Amérique latine et l’Asie du Sud-Est sont les régions les plus dangereuses pour le défenseurs de l’environnement.

Le Mexique a enregistré 15 assassinats de militants écologiques et compte parmi les pays les plus dangereux pour ceux qui, souvent, ne cherchent qu’à défendre leurs terres, leurs forêts ou leurs rivières face à la voracité des compagnies minières et pétrolières.

L’ONG publie ses rapports depuis 2012, mais ses données remontent à 2002 et indiquent que 1.376 militants ont été tués.

Global Witness estime toutefois que le nombre de morts serait en réalité bien plus élevé, d’autant plus qu’il est difficile de récolter l’ensemble des informations et beaucoup de meurtres ne sont pas répertoriés, surtout dans les zones isolées.

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