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14 Mar

Les politiques énergétiques reposent sur la réglementation et l’assistance technique

Casablanca – Les politiques d’efficacité énergétique (EE) reposent notamment sur la réglementation, l’assistance technique et le soutien financier, a indiqué mercredi à Casablanca, le directeur général de l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE) Said Mouline.

Le changement de comportements, la sensibilisation des citoyens, l’usage des technologies et la mise en place de mécanismes financiers adaptés sont également au cœur des piliers des politiques d’efficacité énergétique, a fait savoir M. Mouline lors de la 5ème édition des Rencontres africaines de l’EE tenue sous le thème « l’éclairage public et smart cities ».

Mettant en avant le rôle de l’efficacité énergétique dans la croissance économique du pays, il a appelé les décideurs des villes, à savoir les maires, de tenir compte de l’efficacité énergétique lors de l’octroi des autorisations pour des projets envisagés au niveau de la cité et ce, dans l’objectif de réduire la consommation énergétique et de protéger l’environnement.

Cette rencontre se veut une occasion pour partager des expériences réussies entre les pays africains en matière d’EE, a-t-il renchéri, ajoutant que le Maroc joue un rôle important dans le secteur énergétique au niveau du continent.

De son côté, le président du directoire du groupe Al Omrane, Badre Kanouni a fait savoir que son groupe est fortement engagé, sous les Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI, à mettre en œuvre les politiques de l’État dans le secteur de l’habitat et du développement qui consomme à peu près de 34% de l’énergie.

Dans le cadre des politiques de réduction de la consommation énergétique, Al Omrane, en tant qu’acteur public, a effectué une émission obligataire de 1 milliard de dirhams (MMDH) de type « Social & Green Bonds » et a mis en place une entité de recherche et de développement afin de trouver des solutions concrètes en la matière, a ajouté M. Kanouni.

Pour sa part, le président de l’Association africaine de normalisation électrotechnique (AFSEC) et de la commission énergie et environnement du patronat ivoirien CGEC-Abidjan, Claude Koutoua, a estimé que l’EE peut favoriser la croissance économique et qu’une politique en matière d’EE doit permettre de réduire de manière significative les émissions de gaz à effet de serre.

« Il devient donc un enjeu important pour limiter les effets du changement climatique », a-t-il noté, ajoutant que l’EE apporte des avantages économiques, sociaux et environnementaux importants.

L’ensemble des parties prenantes, l’État, le secteur privé, les consommateurs et les ONG ont l’obligation de mener ensemble des actions sur les trois secteurs importants à savoir le transport, l’industrie, la construction ou le bâtiment, appelant à une augmentation significative des investissements en matière d’EE.

Des élus et des acteurs de l’éclairage public ainsi que des bailleurs de fonds comme la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et la banque allemande KFW ont exposé des cas concrets de projets en liaison avec le financement de l’éclairage public lors de cet événement initié par AOB Group sous l’égide du ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable, en partenariat notamment avec l’AMEE.

Au menu de cette rencontre, figurent plusieurs conférences notamment « l’éclairage efficace, pilier de la ville durable », « projets concrets des villes marocaines », ainsi que deux workshops pour présenter les nouvelles solutions technologiques, à savoir  » l’efficacité énergétique et smart cities » et « financement et bailleurs de fonds ».

La présente édition connait la participation d’intervenants et de représentants de la ville de Toulouse qui vont présenter un Benchmark sur les chantiers en cours sur les lampadaires « smart » qui intègrent l’intelligence artificielle.

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