ActualitésLa pollution de l’air provoque toujours plus de 500.000 décès prématurés par an en Europe (agence)

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16 Oct

La pollution de l’air provoque toujours plus de 500.000 décès prématurés par an en Europe (agence)

Copenhague – La pollution de l’air provoque toujours plus de 500.000 décès prématurés par an en Europe malgré une légère amélioration, estime l’Agence européenne pour l’environnement, basée à Copenhague.

« Il est encourageant de constater que de nombreux gouvernements européens, et en particulier les villes, montrent l’exemple et protègent la santé des personnes en améliorant la qualité de l’air », souligne Hans Bruyninckx, le directeur de l’agence, cité dans un communiqué.

Selon un rapport annuel de l’agence, la pollution atmosphérique reste la première cause environnementale de décès prématurés.

Sur 520.400 décès prématuré enregistrés dans 41 pays du Vieux-Continent en 2014 (contre 550.000 en 2013), quatre sur cinq (428.000) étaient directement liés aux particules fines présentes dans l’air. Il s’agit des poussières microscopiques qui sont principalement générées par la combustion de carburants fossiles et jugés nocifs par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), explique l’étude.

Au sein de l’Union européenne, les particules fines ont été la cause de plus de trois décès sur quatre liés à la pollution atmosphérique (399.000 sur 487.600).

D’après les données récoltées dans les stations de surveillance, 82% de la population urbaine en 2015 était exposée à des niveaux de particules fines, contre 85% en 2013.

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.- Stockholm – Les dépenses totales de protection de l’environnement de l’industrie suédoise se sont élevées à 13,9 milliards de couronnes en 2016, soit une augmentation de 10% par rapport à 2015, selon des données de l’Institut national des statistiques.

Les dépenses les plus élevées en la matière ont été enregistrées dans l’industrie de l’électricité, du gaz et des installations de chauffage avec 2,7 milliards. L’industrie a contribué à hauteur de 20% des dépenses totales de protection de l’environnement. Depuis 2015, l’industrie a augmenté ses dépenses de 3%.

En 2016, les industries (mines, carrières, industries manufacturières et électricité, distribution de gaz et d’eau) ont principalement investi dans la protection de l’air ambiant et du climat.

Ces investissements comprennent l’installation de filtres et de mesures visant à remplacer les sources d’énergie fossile par des sources d’énergie ayant un impact climatique réduit.

Les investissements visant à réduire l’impact environnemental dans le domaine de l’eau représentaient environ 28% de l’ensemble des investissements consentis, contre 16% pour la réduction et la gestion des déchets.

Depuis 2015, les investissements dans les domaines de la biodiversité, de la terre et de la protection de l’environnement ont augmenté de 1,1 milliard et représentent 21% des investissements totaux consacrés à la protection de l’environnement en 2016.
.- Helsinki – Environ 70 décideurs et spécialistes du secteur de la santé et de l’environnement d’Europe et d’Asie prendront part à un atelier international sur la relation entre la biodiversité et la santé humaine, qui se tiendra à Helsinki, du 23 au 25 octobre 2017, a annoncé l’Institut finlandais de l’environnement (SYKE).

Des responsables des organisations internationales et des représentants des pays en développement et des peuples autochtones prendront part également à cet évènement, indique SKYE dans un communiqué.

L’objectif de l’atelier est de renforcer la coopération entre les agences nationales et les institutions travaillant dans le domaine de la biodiversité et de la santé afin de promouvoir la mise en œuvre du Plan stratégique 2011-2020 (Objectifs d’Aichi) de la Convention sur la diversité biologique (CDB) et des Objectifs de développement durable (ODD).

La conférence traitera, par exemple, de la relation entre la mise en œuvre de la CDB et la santé humaine et des meilleures pratiques d’intégration de la biodiversité et des questions de santé dans les programmes et stratégies de conservation de la nature au niveau international et régional.

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.- Oslo – Christina Bu, Secrétaire générale de l’Association norvégienne de la voiture électrique, a appelé à un changement de la politique prévue par le gouvernement en matière d’utilisation des véhicules « à zéro émission ».

Elle a critiqué à cet égard les mesures prévues par l’exécutif portant sur la réduction des avantages fiscaux accordés aux véhicules écologiques.

Jeudi, la coalition de droite avait annoncé qu’elle envisage d’abaisser les privilèges fiscaux accordés aux gros véhicules électriques.

En présentant le projet de budget 2018, la ministre des Finances Siv Jensen a justifié cette décision par le fait que ces lourdes berlines écologiques usaient autant le bitume que les voitures essence et diesel.

L’Exécutif prévoit la suppression d’une des exemptions fiscales pour les voitures électriques de plus de 2 tonnes.

Surnommée « taxe Tesla », car elle concerne en premier lieu les luxueux modèles du constructeur américain, la proposition a été saluée par ceux qui voient les avantages fiscaux le moyen pour les plus riches d’acheter des Tesla à bon prix.

Mme Bu a rappelé toutefois qu’un accord conclu en 2015 entre les compositions du gouvernement prévoyait que les avantages fiscaux accordés aux voitures électriques soient maintenus jusqu’en 2020.

Avec une flotte de plus de 100.000 véhicules électriques pour seulement 5,2 millions d’habitants, la Norvège est le pays qui concentre le plus grand nombre de voitures électriques par rapport à sa population.

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