Pologne : la décision de la CJUE une leçon amère pour la politique environnementale du gouvernement (organisations environnementales)

Varsovie – Des organisations environnementales polonaises ont considéré, mercredi, que la décision de la Cour européenne de justice de l’Union européenne (CJUE) sur la forêt millénaire de Bialowieza confirmant que la coupe des arbres était « illégale et injustifiable » est « une leçon amère pour la politique environnementale du gouvernement ».

Un communiqué de sept organisations polonaises a indiqué que Varsovie doit tirer la leçon de ce verdit de la CJUE, qui a statué que la Pologne a enfreint la législation européenne sur la protection de la faune et la flore dans cette forêt classée patrimoine mondial par l’Unesco et site Natura 2000 par l’UE, invitant à l’annulation de toutes les licences accordées pour les coupes d’arbres sous prétexte de leur exposition à des épidémies contrairement aux conclusions sur le terrain des experts de la Commission européenne.

Les organisations concernées ont souligné que le jugement de la Cour européenne de justice « est une victoire pour le droit et l’environnement mais aussi un avertissement direct au gouvernement polonais afin de ne pas compromettre la protection de la nature ainsi qu’un appel ouvert à plus de diligence en vue de préserver la nature et en faire un outil essentiel pour le développement durable, pas un outil pour un gain économique rapide.
Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Orientale pour la journée du jeudi 19 avril 2018
Turquie :

Les émissions totales des gaz à effet de serre (GES) en équivalent CO2 pour l’année 2016 en Turquie ont été de 496,1 millions de tonnes (Mt), selon les résultats de l’inventaire GES révélés lundi par l’Institut turc des Statistiques (TurkStat).

Les émissions totales de GES en équivalent CO2 ont augmenté de 135,4% en 2016 par rapport aux émissions de 1990 et celles par habitant ont été ainsi de 6,3 tonnes en 2016 contre 3,8 tonnes en 1990.

Le secteur de l’énergie a représenté la plus grande part des émissions de GES avec 72,8%, suivi par les procédés industriels avec 12,6%, les activités agricoles avec 11,4% et les déchets avec 3,3%.

Dans le secteur énergétique, quelque 33,5% des émissions totales de CO2 sont dues à la production d’électricité et de chaleur qui est une sous-catégorie du secteur de l’énergie.

En outre, la part la plus élevée des émissions de méthane (CH4) provenait des activités agricoles avec 55,5% alors que 25,8% provenait des déchets, 18,6% de l’énergie et 0,03% des procédés industriels et de l’utilisation des produits.

De même les activités agricoles ont eu la plus grande part dans les émissions totales du Protoxyde d’azote (également appelé Oxyde nitreux, N2O) avec 77,6% des émissions, suivies de l’énergie (12,1%), des déchets (6,5%) et des procédés industriels et de l’utilisation des produits (3,8%).

Le N2O est un puissant gaz à effet de serre qui subsiste longtemps dans l’atmosphère (environ 120 ans) et est, en partie, responsable de la destruction de l’ozone.
Russie :

Le soleil connaît sa plus faible activité depuis des années dans un phénomène qui pourrait affecter le climat de la Terre en général, ont annoncé des astronomes.

Selon les scientifiques, « le nombre d’explosions solaires enregistrées en mars dernier était le plus bas depuis 2009, ce qui signifie que l’activité solaire a nettement diminué ces dernières années. Mais cette baisse peut se refléter positivement sur la santé des personnes souffrant de maladies du système endocrinien, du cœur et des vaisseaux sanguins, les tempêtes solaires augmentant les fluctuations de leur tension artérielle.

Selon les calculs, le plus faible niveau d’activité solaire enregistré pendant près d’un demi-siècle sera entre l’automne et l’hiver 2019 avant que le soleil ne reprenne progressivement son activité.

Ces conclusions sont proches de ceux de celles des scientifiques de l’Université de Californie à San Diego (USA), qui ont indiqué que le milieu de l’actuel siècle verrait le début de l’activité solaire minimale, ce qui réduira la température mondiale et réduira la catastrophe du réchauffement climatique.

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Autriche :

Que ce soit à pied, en Citybike, en Skates, avec un Eco-Taxi ou en bateau: Vienne peut être découverte de mille et une manières originales. Du centre-ville au parc national Donau-Auen, des perspectives entièrement nouvelles s’ouvrent au visiteur.

Traverser Vienne à pied est une manière particulièrement agréable de faire du Sightseeing et ce, pour plusieurs raisons : Vienne est une ville verte, des parcs sur la Ringstrasse, le mythique boulevard circulaire, aux espaces verts comme Augarten ou le Prater. Plus de la moitié de la ville est couverte d’espaces verts.

Dans leurs pérégrinations, les Viennois tout comme les touristes ont la possibilité de commander un  »Green Taxi », un taxi écologique ou environnemental, dont le prix est le même que celui des taxis ordinaires.

Le vélo jouit d’une popularité de plus en plus grande en tant que moyen de transport flexible et respectueux de l’environnement. Le réseau de pistes cyclables viennois englobe 1.300 kilomètres et il existe de nombreux points de location de vélos et vélos électriques qui permettent de partir à la découverte de la ville du haut d’une selle. Des stations de recharge sont naturellement situées gratuitement sur les parcours cyclables les plus appréciés.

Des Citybikes peuvent également être loués et retournés 24 heures sur 24 auprès de 120 stations de vélos au cœur de Vienne. L’inscription se fait directement sur le terminal Citybike avec une carte de crédit. La RadSTATION de la Gare principale de Vienne propose également d’acheter une Citybike Tourist Card pour 2,50 euros par jour. Les tarifs Citybike viennent s’y ajouter.

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Serbie :

La capitale serbe, Belgrade accueille, du 24 au 26 avril courant, le salon de l’Eau et de l’énergie, un rendez-vous annuel incontournable en Europe centrale sur les innovations dans les domaines des énergies renouvelables et de la protection de l’environnement.

Environ 2.000 exposants seront présents à ce salon dédié à la découverte des bonnes pratiques et technologies sur le registre de l’efficience énergétique.

L’Allemagne, invité d’honneur à cette édition, sera représentée par 16 entreprises.