Pologne: La hausse rapide de la température en avril a fait fleurir à l’avance la plupart des arbres et arbustes

Varsovie –  La hausse rapide de la température qu’a connue la Pologne en avril a fait fleurir à l’avance la plupart des arbres et arbustes, ce qui a contribué au changement d’habitude des abeilles et, par conséquent, la production de miel pourrait être plus faible que les années précédentes, selon l’association des apiculteurs du pays.

L’abeille productrice de miel n’est pas capable de suivre le développement rapide des fleurs et de leurs ressources alimentaires, a indiqué lundi un communiqué de l’association, ajoutant que les abeilles concernées n’ont pas encore achevé leur développement biologique, ce qui signifie qu’elles ne sont pas prêtes à collecter complètement le nectar et à produire le miel.

Au cours des années précédentes, la Pologne a connu une baisse significative de sa production de miel due à des changements climatiques exceptionnels. En 2017, chaque ruche a produit près de 7 kg contre environ 13 kg en 2016 et 30 kg il y a cinq ans.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Orientale pour la journée du mardi 24 avril 2018:

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Turquie :

Dans le but d’apporter une contribution majeure à l’économie, le ministère turc de l’Environnement et de l’Urbanisme continue d’investir dans le recyclage dans le cadre du projet « zéro déchet ».

Les projets visent à fournir une eau potable de meilleure qualité aux populations et à minimiser les eaux usées dangereuses pour l’environnement et plus de 1 milliard de livres turques (251 millions de dollars) ont été investis dans le pays en 2017. Certains projets ont été financés par des subventions de l’UE et le ministère a présenté à la Commission européenne 29 nouveaux projets pour un budget total d’environ 2,5 milliards de livres turques (environ 625 millions de dollars).

Dans le cadre des investissements coordonnés par la Direction des Investissements de l’UE, plus d’un milliard de livres turques (TL) ont été investies dans des projets de traitement des eaux usées, d’eau potable, d’enfouissement, de fourniture d’équipements et de support technique.

Dans le cadre du programme d’aide de préadhésion (IPA), lancé en 2007, le montant total des subventions utilisées s’est élevé à 2,8 milliards TL et l’investissement total à 3,3 milliards TL.

Ainsi des investissements dans les seuls projets d’infrastructures de traitement des eaux usées en 2017 ont atteint 893 millions TL alors que 218 millions TL ont été investies dans des projets d’infrastructure d’eau potable, les investissements dans les installations de stockage de déchets solides construits et ouverts en 2017 ont été de 153 millions TL.

Russie :

Une équipe scientifique de l’Université nationale russe de recherche technologique a, récemment, mis au point une méthode pour obtenir un combustible alternatif propre (hydrogène) à partir de déchets d’aluminium et de métaux non ferreux

Selon la nouvelle technologie, le traitement d’une petite canette (0,33 litres) de boissons gazeuses donne du carburant pour voitures sur une distance de 20 mètres.

L’équipe scientifique a considéré l’aluminium et les métaux non ferreux comme le plus cher des déchets se trouvant dans la poubelle et que l’un des principaux facteurs de recyclage et de tri des déchets est le coût des minéraux et l’énergie perdue dans la réaction chimique de l’aluminium minéral, en plus des facteurs de la sécurité étant donné qu’au stockage de la ferraille d’aluminium, le processus d’oxydation se produit de manière progressive ainsi que l’émission d’hydrogène dans l’air, et cette réaction chimique provoque l’explosion.

Le nombre de cannettes en aluminium sur le marché russe varie entre 2 et 3 milliards boîtes par an, et comme chacune d’elles pèse environ 15 grammes, le volume d’aluminium consommé avoisine les 30 à 40.000 tonnes par an.

Il convient de noter que les canettes vides sont jetées dans les décharges après utilisation comme d’autres objets en aluminium.

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Serbie :

Chaque année, la Serbie produit 80.000 tonnes de déchets toxiques et n’a aucune capacité de les traiter. Elles les exportent donc vers l’Union européenne, très cher, ce qui sera interdit à partir de 2020.

Alors que le pays abrite aussi 300.000 tonnes de déchets anciens, le gouvernement semble inconscient de l’ampleur de la catastrophe écologique qui s’annonce, avertissent les ONG environnementales qui qualifient la situation comme étant une véritable bombe à retardement.

En effet, plusieurs dépôts sauvages de déchets industriels toxiques ont été découverts ces derniers mois en Serbie. Une fosse remplie de dérivés pétroliers a été trouvée à Apatin, un dépôt souterrain contenant 1.500 tonnes de déchets toxiques à Novi Sad.

Le point de départ de ces découvertes embarrassantes se situe à Obrenovac. En décembre dernier, dans trois endroits situés aux alentours de cette ville dépendant de la capitale Belgrade, l’on a retrouvé près de 25.000 tonnes de déchets toxiques enterrés dans le sol.

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Croatie :

La compagnie pétrolière croate INA a annoncé, lundi, avoir réussi à collecter une tonne d’huile de friture chez les ménages, une première dans le pays, indiquant avoir l’intention de le recycler pour des utilisations respectueuses de l’environnement.

Pour se faire, la société à distribué des barils dans trente zones, à travers le pays.

La Croatie consomme annuellement 9 millions de litres d’huile de cuisine, soit deux litres par personne.