Pologne: Saisie de plus de 70 tonnes de déchets dangereux

Varsovie- L’Administration des douanes polonaises a indiqué mardi avoir procédé à la saisie de plus de 70 tonnes de déchets dangereux que des individus cherchaient à détruire en y mettant le feu après les avoir importés de manière illégale de l’étranger.

La même source a expliqué que lors d’une inspection minutieuse dans plusieurs régions de la voïvodie de Silésie (sud-ouest du pays), plus de 70 tonnes de déchets dangereux ont été saisies après avoir été introduits en Pologne en provenance d’Italie et d’Allemagne.

La même source a affirmé que les déchets saisis contiennent des produits chimiques solides et liquides dangereux ainsi que des emballages en papier d’aluminium et en métal, contaminés par des matières organiques.

Les transferts transfrontaliers de déchets sont régulés à l’échelle internationale par la Convention de Bâle (pour les déchets dangereux) .

La multiplication des incendies de décharges en Pologne a poussé le gouvernement à partir en guerre contre «la mafia des déchets», soupçonnée de se débarrasser de détritus importés après la décision de Pékin d’en bannir l’introduction.

Une soixantaine de gros incendies de décharges ont eu lieu en Pologne cette année, soit le double par rapport à l’an dernier.

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Voici le Bulletin de l’écologie de l’Europe orientale pour la journée de mercredi 25 juillet 2018

Autriche :

Lancé en novembre 2016 et regroupant six pays alpins (Autriche, Allemagne, France, Italie, Slovénie et Suisse), le projet AlpBionet2030 vise à promouvoir une réelle connectivité écologique dans la région alpine.

Il s’agit de mettre en œuvre un réseau cohérent et complémentaire de secteurs stratégiques de conservation à l’échelle des Alpes (SACA), identifiant les zones à haut potentiel pour la connectivité écologique, définis à grande échelle et mis en œuvre au niveau des régions pilotes (en coopération avec la Convention Alpine) et aussi d’assurer une gestion intégrée de la faune sauvage pour les Alpes et une meilleure coopération entre acteurs locaux.

Le projet, disposant d’un budget total 4.878.924 euros, sera achevé en octobre 2019.

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Croatie :

La société croate Vodovod i odvodnja Sibenik a lancé un appel d’offres pour la construction de conduites et de canalisations d’eaux usées entre les villes Supljak, Kanica, Dvornice et Salici. Le projet sera financé par un prêt de la banque européenne de reconstruction et de développement (BERD).

La Banque note que la mise en place de ces canalisations de grande distance dont la durée de réalisation est d’une année est à même d’étendre la couverture nationale dans le domaine de traitement des eaux usées, conformément aux objectifs et normes européennes.

Turquie :

Un projet initié par des experts turcs pour transformer les oléagineux issus de la production d’olives en matières premières et produits industriels tels que le biodiesel et l’alimentation animale a reçu le soutien du programme de l’Union européenne (ERACoBioTech).

Dans la production d’olives et d’huile d’olive, la gestion des eaux usées des moulins à olives reste un problème critique et non résolu, générant d’énormes quantités de pollution difficiles à traiter dans les installations de traitement des eaux usées.

Le projet vise à produire des matières premières et des produits à partir des eaux usées des moulins à huile pour les industries de l’alimentation animale et des additifs alimentaires ainsi que pour les secteurs du biodiesel, des cosmétiques et des produits pharmaceutiques.

Le laboratoire turc de Düzen, avec l’université d’Ankara, travaille sur un projet appelé « Rhodolive » pour décomposer la charge organique des eaux usées par fermentation et la transformer en produits à haute valeur ajoutée.

Dans le cadre d’un consortium international, un réacteur de production à l’échelle pilote sera mis en place pour 30 litres pour la phase initiale sous la coordination et la gestion de Düzen et de l’Université d’Ankara.

Ensuite, le projet, qui a reçu 2 millions d’euros de budget pour 36 mois, vise à passer à une étape ultérieure de la production industrielle en grande quantité.

En termes de pollution, un mètre cube d’eau usée d’olive est équivalent à près de 100-200 mètres cubes d’eaux usées domestiques. Son élimination incontrôlée dans les réservoirs d’eau entraîne de graves problèmes pour l’ensemble de l’écosystème.

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Turquie :

La Turquie est un paradis pour l’agriculture biologique et devrait davantage miser sur cet énorme potentiel, a indiqué Semsi Bayraktar, directeur de l’Union des chambres d’agriculture turques (TZOB).

La superficie des champs destinés à l’agriculture biologique dans le pays a augmenté ces dernières années, « passant de 6.800 à 524.000 hectares entre 1996 et 2016, a-t-il ajouté.

Il y a actuellement 69.000 agriculteurs biologiques en Turquie, concentrés surtout dans la région de l’Anatolie orientale.

En 1996, il n’y avait que huit produits biologiques fabriqués en Turquie, un nombre passé actuellement à 238.

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Russie :

Le ministre des ressources naturelles et de l’environnement de la Fédération de Russie, Dmitry Kobylkin, effectue une visite de travail à Johannesburg (Afrique du Sud) où il aura une série de réunions avec des responsables notamment la ministre de l’Environnement, Edna Molewa pour discuter des questions liées à l’environnement et aux changements climatiques.

Un large éventail de questions de coopération entre les pays du BRICS (Russie, Afrique du Sud, Inde, Chine et Brésil) seront au programme tout comme l’introduction des technologies vertes, l’élargissement des relations bilatérales dans le secteur de l’énergie et la coopération dans le domaine des minerais de platine et aurifères ainsi que des ressources hydriques.