ActualitésLe premier salon de l’environnement et des énergies renouvelables se tient du 26 au 28 mars à Alger

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26 Mar

Le premier salon de l’environnement et des énergies renouvelables se tient du 26 au 28 mars à Alger

Alger – Le premier salon de l’environnement et des énergies renouvelables (Sierra 2018) se tient, du 26 au 28 mars à Alger, avec la participation d’une centaine d’entreprises dont 70% du secteur privé et plusieurs entreprises étrangères.

Ce salon connait la participation d’entreprises françaises, allemandes, turques, chinoises, et finlandaises avec l’Allemagne comme invité d’honneur de cette première édition, ont indiqué les organisateurs lors d’une conférence de presse tenue au siège de la Safex (Société algérienne des foires et exportation).

L’Allemagne jouit d’une très grande expérience dans le domaine de l’environnement et ce salon permettra à l’Algérie d’en tirer profit, ont-ils expliqué en ajoutant que cette manifestation sera une occasion pour l’échange d’expériences entre les participants et verra l’organisation de conférences de haut niveau animées par des experts nationaux et internationaux et des rencontres B to B. L’objectif est de faire connaître, entre autres, la stratégie de l’Algérie en matière des énergies renouvelables « off grid » (hors réseau) à l’horizon 2030 et d’étudier les opportunités de concrétiser des partenariats dans ce domaine.

Il permettra également de faciliter l’accès aux technologies innovantes de production dans les secteurs de l’économie verte et des énergies renouvelables.

Environ un tiers des participations représente le secteur des énergies renouvelables, a précisé la ministre, en ajoutant que l’art sera également présent à ce salon à travers « la tente artistique de l’environnement » où des artistes et peintres exposeront des œuvres reflétant des thèmes liés à l’environnement.

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-. Une opération de dévasement du barrage Djorf-Ettorba (65 km au sud de Béchar) sera lancée prochainement, ont indiqué dimanche des responsables de l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT) à Béchar.

Cette opération, inscrite par le ministère des Ressources en eau au titre d’un programme de dévasement de dix barrages en exploitation à travers le pays pour un coût global de 9,7 milliards DA, permettra le dragage de 5 millions m3 de vase dans ce barrage qui contribue à l’alimentation en eau potable (AEP) des habitants des communes de Béchar, Kenadza et Abadla, a-t-on précisé.

Cette infrastructure hydraulique, d’une capacité de retenue de 365 millions m3 d’eau des crues de l’Oued-Guir, a nécessité une telle opération de par son apport à l’AEP des collectivités précitées et aux activités d’irrigation de la plaine agricole d’Abadla (5 400 hectares), a-t-on signalé.

Depuis sa mise à eau, il n’a jamais fait l’objet d’une telle opération de dévasement qui vise essentiellement à augmenter sa capacité de stockage des crues de l’Oued-Guir, le plus important cours d’eau du sud-ouest du pays, a-t-on souligné.

Il est aussi prévu le lancement, outre cette opération de dévasement, d’un projet de surélévation de sa principale retenue de 1,4 mètres et qui sera réceptionnée à la fin de 2018, soit une capacité de stockage additionnelle de 165 millions de m3 d’eau, qui se traduira à l’avenir par une contenance de 530 millions m3, et ce, dans le cadre de la stratégie nationale de mobilisation des eaux superficielles et l’augmentation des infrastructures de retenues d’eau dans cette wilaya du Sud, selon la même source.

Un financement de 117 millions DA est dégagé pour la concrétisation de ce projet et qui concernera aussi la rénovation complète de plusieurs équipements de cette infrastructure hydraulique, dans la perspective de renforcement de l’AEP et de l’irrigation agricole, précise l’ANBT.

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-. La ministre algérienne de l’Environnement et des énergies renouvelables, Mme Fatima Zohra Zerouati, a indiqué dimanche que les espaces verts contribuent à la promotion de la santé et du cadre de vie des citoyens et à la préservation de l’équilibre écologique et environnemental.

« L’activation de la loi relative à la gestion, à la protection et au développement des espaces verts visait essentiellement la promotion du cadre de vie urbain en oeuvrant à les introduire dans tous les projets de construction, afin de préserver l’équilibre écologique et environnementale ayant des répercussions positives sur la santé et la sérénité publique», a déclaré la ministre lors d’une visite d’inspection d’un centre d’enfouissement à Alger.

D’autre part, elle a précisé que son département avait procédé à la mise en place d’un programme de réalisation d’un parc urbain dans la wilaya, et ce dans le cadre de la mise en oeuvre de la loi relative à la gestion, à la protection et au développement des espaces verts et en vue d’augmenter la superficie des espaces pour chaque habitant.

Le ministère a procédé également à l’inventaire national et l’aménagement des espaces verts au cours de laquelle 224 millions m2 d’espaces verts ont été recensés en 2017. Il s’agit également du classement de 3.539 espaces verts qui concernent 1.479 jardins publics, 915 jardins collectifs, 74 jardins spécialisés, 63 parcs urbains, 93 forêts urbaines et 519 rangées d’arbres, outre l’élaboration de 55 études d’aménagement et de réaménagement des parcs à l’intérieur de la ville.

Mme Zerouati a indiqué qu’en dépit des efforts consentis qui ont augmenté la superficie d’espaces verts de 1 m2 à 5 m2 pour chaque habitant, ceci reste en deçà de la moyenne internationale soit 10 m2 pour chaque habitant ».

 

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