ActualitésQualité de l’air à Bruxelles: « Le réseau de mesure est conforme aux exigences européennes

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15 Juin

Qualité de l’air à Bruxelles: « Le réseau de mesure est conforme aux exigences européennes

Bruxelles –  L’agence Bruxelles Environnement a assuré mercredi que le réseau de mesure des concentrations de dioxyde d’azote (NO2) à Bruxelles est conforme aux exigences européennes en la matière.

Bruxelles Environnement réagissait à une étude publiée par ClientEarth, une organisation internationale d’avocats spécialisée dans les affaires environnementales, qui a pointé du doigt l’insuffisance des mesures de pollution dans la capitale.

Selon l’administration régionale de l’Environnement, le réseau de surveillance de la qualité de l’air en région bruxelloise comporte bien plus de points de prélèvement que requis, de façon à gérer d’éventuelles difficultés techniques ou logistiques tout en continuant à respecter les contraintes européennes en la matière.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du jeudi :.

.- Genève – Les entreprises des secteurs soumis à la taxe sur le CO2 devraient pouvoir se faire exonérer à condition d’établir un accord d’objectifs auprès des autorités, ont indiqué jeudi des députés libéraux à l’origine du projet.

‘’L’exécutif devra faire en sorte que, pour la période après 2020, toutes les entreprises qui font partie des secteurs économiques redevables de la taxe sur le CO2 puissent se faire exempter’’, ont-ils souligné dans des déclarations aux médias.

Auprès du Parti libéral-radical (PLR), l’ordonnance sur le CO2 rend ‘’trop difficile’’ pour les entreprises industrielles et les PME de conclure des conventions d’objectifs permettant une exemption de la taxe.

Le critère serait la charge nette due à la taxe et non les activités listées, a-t-il précisé. Le seuil minimal de 100 tonnes fixé aux PME pour pouvoir conclure des accords d’objectifs devrait être supprimé.

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.- Un groupe de chercheurs suisses explore des pistes afin de développer de nouvelles technologies pour le stockage des énergies vertes en tant qu’alternatives aux énergies fossiles.

‘’L’énergie solaire ou éolienne pourrait à l’avenir être transformée en air comprimé et conservée au fond de la roche d’un tunnel ou abri militaire désaffecté’’, a estimé Andreas Haselbacher, chercheur de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ).

Cité par des médias, il explique que le courant excédentaire devrait alimenter des turbines qui compriment l’air extérieur. ‘’Lorsqu’on en a besoin à nouveau, l’air comprimé est retransformé en courant grâce à une turbine ou un générateur’’, a ajouté M. Haselbacher, notant que les installations de stockage d’air comprimé ‘’existent depuis longtemps, mais n’étaient pas assez efficaces’’.

Des essais achevés fin 2016 dans un ancien tunnel alpin ont montré qu’un accumulateur de chaleur dans la caverne permettait d’améliorer nettement le bilan. Les chercheurs ont en effet utilisé une cuve de béton remplie de pierres. Selon le professeur Andreas Haselbacher, la faisabilité technique de la méthode reste ‘’prometteuse’’.

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.- Madrid – Le Conseil international de coordination du programme de l’Unesco sur l’Homme et la biosphère (MaB) a approuvé mercredi la proposition espagnole d’agrandir la Réserve de biosphère des marais de l’Odiel, dans le golfe de Cadix (sud de l’Espagne).

Cette réserve, qui fait partie depuis 1983 du Réseau mondial des réserves de biosphère, avait initialement une superficie de 7.158 ha, élargie désormais pour couvrir 18.875 ha, avec une population locale estimée à 33.700 habitants, a indiqué l’Unesco.

Le programme MaB représente un outil pour les territoires de grande valeur écologique en vue de réaliser les Objectifs du développement durable des Nations Unies à l’horizon de 2030.

.- Une commission du parlement de la région de Galice (nord-ouest de l’Espagne) a approuvé mercredi une initiative visant l’agrandissement des superficies couvertes par le réseau européen d’espaces protégés Natura 2000.

La Galice compte actuellement 59 zones spéciales de conservation environnementale ainsi que 16 zones de protection des oiseaux, qui occupent une superficie globale de 475.000 ha, soit 12 pc de la superficie de la région.

L’initiative approuvée par le parlement invite le gouvernement régional à lancer les travaux d’étude et de documentation visant à élargir ces zones protégées.

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.- Lisbonne – La commune de Castro Verde, ‘’un écosystème humanisé de haute valeur naturelle’’ situé dans la région de l’Alentejo, a été déclaré mercredi une réserve de biosphère de l’UNESCO, a annoncé le conseil municipal.

Avec la nouvelle classification, la commune de Castro Verde devient la 11è réserve de biosphère et la première au sud du fleuve du Tage au Portugal, à être inscrite dans le Réseau mondial des réserves de biosphère de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), indique la municipalité de Castro Verde dans un communiqué.

La candidature de Castro Verde située dans le district de Beja, à la réserve de biosphère, a été approuvée mercredi à Paris par le Conseil international de coordination du programme sur l’Homme et la biosphère (Man and the Biosphere — MaB) de l’UNESCO, qui vise à classer les zones territoriales de protection des ressources naturelles.

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.- Les deux centres portugais de traitement des déchets dangereux, exploités par les consortiums Ecodeal (Gestion intégrée des déchets industriels dangereux) et SISAV (traitement intégré et élimination des déchets), restent neuf ans après leur inauguration encore sous-utilisés, en étant tous les deux à près de la moitié de leur capacité maximale, selon des médias.

Ouverts en 2008, les deux centres intégrés de récupération, valorisation et élimination des déchets dangereux (CIRVER) ont pour objectif d’assurer l’autosuffisance nationale en matière de traitement de ces déchets issus de milieux divers tels que l’industrie ou les hôpitaux ainsi que les sols contaminés, prévus dans les directives européennes.

Bien que le Portugal n’a plus besoin d’exporter ses déchets vers d’autres pays, le potentiel de ces centres de traitement, situés dans l’éco-parc de Relvão (Chamusca), n’est pas encore maximisé, en raison notamment du retard accusé dans la publication de certains textes de loi comme celui des sols contaminés.

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.- Sans changement majeur et rapide dans le mix énergétique mondial très dépendant du charbon et du pétrole, gros émetteurs de gaz à effet de serre (GES), le thermomètre mondial aura subi une hausse de 3,7 à 4,8 Celsius à l’horizon 2100, préviennent des chercheurs britanniques.

Pour réduire drastiquement les émissions de GES, ils appellent à des investissements considérables pour produire et consommer différemment l’énergie.

D’après les climatologues, non seulement les émissions de GES ne cessent de croître mais elles le font à un rythme de plus en plus élevé. La Chine et les Etats-Unis sont les deux principaux émetteurs de GES.

Ils soulignent la nécessité d’inverser la tendance actuelle du réchauffement climatique, affirmant que sans réduction des émissions avant 2030, il sera plus difficile de ne pas dépasser les 2°C, alors que les options seront plus réduites.

Du coup, les experts préconisent l’encouragement d’une production d’énergie émettant moins de CO2 et une meilleure efficacité énergétique des bâtiments, des processus industriels et des modes de transports.

.- L’Organisation maritime internationale (OMI), basée à Londres, vient de réitérer son engagement à dépolluer le carburant de l’industrie maritime, l’un des plus sales au monde, son taux de soufre est 3.500 fois plus élevé que la limite autorisée pour le diesel.

Le plafond mondial de la teneur en soufre du fioul passera de 3,5 pc à 0,5 pc à partir du 1er janvier 2020.

L’association Transport & Environment qualifie d’’’historique’’ la décision prise pour réduire l’impact du transport maritime sur la pollution de l’air de 5pc aujourd’hui à 1,5 pc, ce qui devra permettre de sauver des millions de vies dans les prochaines décennies.

Environ 90 pc des échanges mondiaux de marchandises se font par voie maritime et cette tendance augmente d’année en année.

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.- Strasbourg – Le Parlement européen a adopté, mercredi, de nouveaux seuils de réduction, au niveau national, dans les secteurs non-couverts par le système d’échange de quotas d’émission de l’Union européenne, tels que les transports, l’agriculture, le bâtiment ou la gestion des déchets.

Les eurodéputés escomptent une réduction des émissions de 30pc par rapport aux niveaux de 2005 d’ici à l’année 2030. Ce règlement se traduira par des objectifs contraignants et nationaux en accord avec les engagements pris par l’Union européenne dans le cadre de l’accord de Paris sur le changement climatique.

Le texte vise également à mieux soutenir les États membres à faibles revenus et à promouvoir une agriculture efficace sur le plan climatique.

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.- Paris – Le Conseil économique, social et environnemental s’est prononcé dans un récent avis pour la relance de l’aquaculture qui, au plan mondial, est en plein essor et a dépassé en volume, la production globale de la pêche.

En France, 86pc des protéines aquatiques sont importées, soit un déficit commercial de 3,7 milliards d’euros. Pour inverser cette tendance, le CESE propose de se tourner rapidement vers une stratégie clairement inspirée par l’approche écosystémique. Celle-ci suppose des éco-innovations pour permettre à l’aquaculture de devenir à la fois complémentaire de la pêche – en préservant les ressources halieutiques au lieu de les dégrader – et de l’agriculture auxquelles elle peut offrir de nouveaux débouchés.

Ainsi repensée, l’aquaculture permet de conforter l’approvisionnement et la sécurité alimentaire, de développer une activité pérenne et des emplois sur les littoraux et dans les territoires ruraux.

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.- Rome – Les faibles précipitations et la baisse drastique des plans d’eau à cause de la sécheresse qui a sévi au cours du printemps ont contraint certaines régions d’Italie à proclamer l’état de catastrophe naturelle, alors que la situation dans d’autres suscite la préoccupation, indique la confédération des agriculteurs italiens ‘’Coldiretti’’.

Selon Coldiretti, le niveau du Pô, l’un des fleuves les plus importants de la péninsule, a baissé de 2,5m, soit moins 1,2m par rapport à son niveau pendant la même période de l’année dernière.

La situation est préoccupante dans toutes les régions du pays, déplore la Confédération selon laquelle en Sardaigne (sud), l’absence de pluie provoquerait une baisse de 40 pc de la production agricole, alors qu’en Vénétie (nord) on évoque déjà ‘’quelques semaines d’autonomie en eau’’.

En Toscane (centre), le fourrage pour le bétail devient de plus en plus rare et la production du miel a nettement baissé, ajoute Coldiretti.

C’est une ‘’situation dramatique’’ qui se profile, ça et là, pour le monde agricole en Italie, fait observer la Confédération.

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