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27 Oct

La russie devrait prendre une décision quant à la construction du plus gros et du plus puissant brise-glace nucléaire

Varsovie – Le gouvernement devrait prendre, dans les mois à venir, une décision quant à la construction du plus gros et du plus puissant brise-glace nucléaire du monde, baptisé Lider, a annoncé jeudi le directeur général de Rosatom Dmitri Likhachev.

« Nous attendons les décisions du gouvernement sur cette question ces prochains mois et cela sera lié à l’approche intégrée de l’Etat en Arctique et au développement des champs de ressources naturelles dans cette région », a déclaré M. Lekhachyov.

Le Lider, un navire d’une puissance de 120 MW, est capable de passer à travers une couche de plus de quatre mètres de glace et de conduire des convois de gros pétroliers au tirant d’eau supérieur à 30. 000 tonnes qui empruntent le passage du Nord-Ouest pour relier l’Atlantique et le Pacifique en passant par l’Arctique, un passage qui réduit le trajet entre l’Asie et l’Europe de plusieurs jours comparé au traditionnel passage par le canal de Suez.
Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Orientale pour la journée du vendredi 27 octobre 2017:

Pologne:

Le chercheur polonais Krzysztof Fortuniak (Université de Lodz) a mis l’accent sur l’interaction entre le changement climatique et le niveau des précipitations, la hausse des températures et la pollution atmosphérique.

Le changement climatique, comme démontré par des expériences scientifiques ayant concerné plusieurs villes polonaises et notamment du centre du pays, empêche les composants de l’air d’absorber les polluants, d’autant que les régions concernées connaissaient un changement climatique sévère et une hausse significative des températures par rapport aux dernières décennies, a précisé le chercheur dans une déclaration à la presse, publiée par l’agence PAP.

Le climatologue a relevé que la résistance des composants de l’air aux émissions de méthane produites dans les villes ayant subi un changement climatique au cours des dernières années n’est pas la même dans les zones de haute altitude ou proches des forêts qui n’ont pas été affectées par ce phénomène.

Les activités industrielles conduites par l’homme génèrent des quantités croissantes de gaz à effet de serre. Des gaz qui, certes, permettent de produire l’effet de serre mais qui, en trop grandes quantités, poussent la température globale à des niveaux artificiellement élevés qui altèrent le climat.

Autriche :

L’Autriche est parmi quelques rares pays de l’Union européenne qui s’opposent à un renouvellement pour dix ans de l’autorisation d’utilisation du glyphosate, un herbicide que le Parlement européen veut éliminer progressivement des sols de l’UE.

Pour trouver un compromis, la Commission européenne suggère une période d’utilisation réduite entre cinq et sept ans. Mercredi dernier, L’UE n’a pas trouvé de solution qui permette de rassembler une majorité d’États membres sur le sort de cet herbicide controversé, dont la licence expire en décembre, reportant sa décision à une date ultérieure.

« Plusieurs options ont été discutées », a déclaré, sans plus de détails, une porte-parole de la Commission. L’exécutif européen espérait pourtant organiser un vote mercredi dernier, à l’occasion d’une réunion à huis clos d’un comité d’experts les pays membres de l’UE.

Cette saga du renouvellement de la licence du glyphosate dure depuis plus de deux ans dans l’UE. Agacée de voir les États membres se défiler, la Commission répète inlassablement depuis l’été que la décision doit être une affaire de « responsabilité partagée ».

De discussions techniques entre spécialistes des produits phytosanitaires, le glyphosate est devenu un enjeu politique du fait des interrogations sur son impact sanitaire.

Des ONG, Greenpeace en tête, mènent depuis de longs mois une campagne intensive à Bruxelles contre la substance, et une pétition paneuropéenne a obtenu plus de 1,3 million de signatures, un des plus gros succès pour ce type d’initiative citoyenne dans l’UE.

Une étude réalisée en 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer, un organe de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), a classé le glyphosate, herbicide le plus utilisé dans l’UE, plébiscité pour son efficacité et son faible coût, comme étant une substance « cancérogène probable ».

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Turquie :

La Turquie va effectuer ses premiers forages d’hydrocarbures en Méditerranée plus tard cette année et ses premiers forages profonds en 2018, selon le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles.

La Turquie envisage d’ouvrir des puits dans les eaux turques et chypriotes et que des forages auraient également lieu en mer Noire.

En avril dernier, le pays avait entamé ses études sismiques pour les activités de forage pétrolier et gazier dans deux zones de la mer Noire et deux dans la Méditerranée.

Glyphosate: la France rejette la proposition de renouvellement de la licence pour cinq ans faite par la Commission européenne
Texte

Paris, 27/10/17 (MAP) – La France a réitéré, vendredi, sa disposition à accepter un renouvellement pour quatre ans de la licence d’utilisation du glyphosate dans les pays de l’Union européenne (UE), rejetant la proposition de cinq ans faite par la Commission européenne.

La France « s’en tient à la volonté de rester sur une période qui n’aille pas au-delà de quatre ans », a-t-on souligné après de la primature.

Mercredi, Paris s’était déclaré prêt à accepter un renouvellement pour quatre ans pour permettre que soit dégagé un consensus sur l’utilisation de ce produit controversé largement utilisé dans l’agriculture et le jardinage.

Annoncée par le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, la position française à ce sujet faisait suite à la décision des Etats membres de l’UE de reporter, faute d’accord, leur décision sur le renouvellement de la licence de cet herbicide.

Auparavant, la France était favorable à un renouvellement pour trois ans de l’autorisation du glyphosate.

La Commission européenne a annoncé vendredi qu’elle soumettra aux 28 Etats membres de l’UE sa nouvelle proposition visant à prolonger pour cinq ans la licence de l’utilisation du glyphosate pour un vote prévu le 9 novembre.

Sous la pression du Parlement européen qui avait voté mardi une résolution non contraignante demandant l’élimination progressive de cette substance dans les cinq ans, la Commission européenne a dû revoir sa copie, annonçant d’abord qu’elle proposerait un renouvellement compris entre cinq et sept ans.

Dans leur résolution, les eurodéputés se prononcent en faveur de l’interdiction totale de l’herbicide au sein de l’UE d’ici au 15 décembre 2022, avec des mesures visant à faciliter la transition pour permettre aux agriculteurs de mettre en place des alternatives.

Le glyphosate est une substance très controversée, une agence de l’Organisation mondiale de la santé l’ayant catégorisée en 2015 comme « probablement cancérigène », mais ce diagnostic n’est pas confirmé par les agences européennes des produits chimiques et de la sécurité des aliments.

L’agriculture représente 76 pc de l’utilisation du glyphosate à travers le monde. La substance est aussi largement utilisée dans la sylviculture, l’aménagement urbain et l’horticulture.

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