ActualitésSaisie de plus de 400 animaux dans un bateau au large de la Malaisie

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26 Sep

Saisie de plus de 400 animaux dans un bateau au large de la Malaisie

Canberra – Plus de 400 animaux, dont deux jeunes orangs-outans, des bébés crocodiles et des oiseaux rares, ont été saisis dans un bateau au large de la Malaisie, ont annoncé lundi les autorités douanières malaisiennes.

Trois trafiquants présumés ont été arrêtés après une opération des douaniers malaisiens au large de l’île touristique de Langkawi qui les a empêchés de transporter leur cargaison en provenance de l’Indonésie et à destination de la Thaïlande, selon la même source.

Les trafiquants tentaient de transporter de nuit leur cargaison de l’île indonésienne de Sumatra, dont la jungle est riche en espèces rares, via le détroit de Malacca jusqu’en Thaïlande, a expliqué un responsable des douanes.

Pour Elizabeth John, porte-parole de Traffic, une ONG qui surveille le commerce des animaux, l’importance de cette saisie montre « à quel point la nature est sous pression à cause de la demande pour les animaux de compagnie ».

Australie

Des scientifiques australo-américains ont récemment enregistré la toute première extinction de l’une de ses espèces animales marines dans le pays-continent.

L’étoile de mer de la rivière Derwent (Patiriella littoralis) bordant le Tasman Bridge (Tasmanie) a été déclaré officiellement éteinte, selon une étude publiée dans la revue Zoological Journal par des biologistes marins australo-américains.

Il s’agit de l’une des rares extinctions à avoir été enregistrées dans le monde vu qu’il est complexe de documenter les extinctions des animaux marins. De temps à autre, des espèces marines éteintes à un endroit du monde resurgissent dans un autre endroit et ses membres recommencent à se multiplier.

L’Australie a lancé une mission de grande envergure visant à cartographier en haute résolution la moitié de l’environnement marin d’ici 2025.

Chine

Les habitants de la région autonome du Tibet dans le sud-ouest de la Chine ont été mobilisés pour protéger l’écosystème du « toit du monde ».

Le département régional de l’environnement a déclaré que le gouvernement a créé 620.000 emplois de gardes forestiers, de patrouilleurs dans les zones de conservation des sources d’eau et de travailleurs chargés de préserver la faune.

Depuis 2004, le gouvernement régional a dépensé 19,2 milliards de yuans (2,9 milliards de dollars) pour subventionner ces emplois liés à l’environnement, selon des chiffres du gouvernement

L’ensemble des trois millions d’habitants tibétains peuvent se porter volontaires pour occuper ces postes, et la plupart d’entre eux choisissent de faire ce travail à temps partiel, a indiqué le département.

Inde

La ville de Delhi se prépare à recevoir de l’air toxique alors que le brûlage des chaumes commence dans les Etats voisins.

Les premiers cas de brûlage de chaumes de la saison, considérés par les experts comme l’une des principales causes de la montée alarmante des niveaux de pollution de l’air dans la région de la capitale nationale chaque hiver à cause des vents, ont été rapportés dans les deux Etats du Pendjab (nord-ouest) et de l’Haryana (nord).

Au cours de la semaine écoulée, au moins 61 cas de brûlage de chaumes ont été enregistrés à Haryana et 2 au Pendjab, ont confirmé les comités de contrôle de la pollution des deux États.

En 2015, le Tribunal vert national (NGT) avait imposé des amendes allant de 2.500 à 15.000 roupies aux agriculteurs pour les empêcher de brûler des résidus de cultures, qui constitue un phénomène post-mousson dans lequel les agriculteurs mettent le feu à leurs rizières pour les préparer au semis du blé en novembre.

« Avec le recul de la mousson, les vents du nord-ouest commencent à souffler. Cela permet à une grande partie des polluants d’atteindre Delhi et d’autres villes situées sur le chemin des vents », a déclaré D. Saha, responsable du Centre du Contrôle de Pollution (CPCB).

Vietnam

Le Département des ressources naturelles et de l’environnement de Ho Chi Minh-Ville a soumis au Comité populaire municipal une proposition visant à faire un appel d’offre au profit des investisseurs nationaux et étrangers pour un projet de production de l’énergie à partir des déchets.

Le projet vise à traiter 1.000 tonnes de déchets par jour et produire 98 MW par tonne d’ici 2020, et 138 MW par tonne d’ici 2025. L’investisseur collecterait 21 dollars par tonne de déchets après traitement.

En vertu de cette proposition, la métropole du sud donnera la priorité aux investisseurs qui ont de l’expérience dans l’exploitation de projets de production d’électricité de même capacité.

Pour attirer les investisseurs, la ville a offert une exemption de location de terrain pendant 11 ans, des exemptions de taxes à l’importation et un soutien technique à la mise en place des installations.

Indonésie

Des environnementalistes et des politiciens indonésiens, qui souhaitent s’inspirer de la forêt de Great Bear, sur la côte pacifique de la Colombie-Britannique, pour protéger l’écosystème de Leuser, sur l’île de Sumatra, en Indonésie, ont été récemment de passage dans la province, pour en apprendre plus sur le modèle mis en place dans la région.

« L’écosystème de Leuser, tout comme la forêt de Great Bear, est incroyablement fascinant. À la place des ours et des baleines, il y a des éléphants, des rhinocéros, des orangs-outans et des tigres », a relevé Nicole Rycroft, fondatrice de l’organisme Canopy à l’origine de la visite de la délégation indonésienne en Colombie-Britannique.

L’activiste environnementale estime que la forêt indonésienne fait face à une menace imminente, en raison de projets d’exploitation du territoire pour ses ressources forestières, minières et d’huile de palme.

Un des principaux défis auxquels devront faire face les autorités indonésiennes est d’offrir aux populations locales d’autres façons de gagner leur vie, dans un secteur où l’exploitation illégale des forêts est très lucrative, selon Irwan Djohan, un député de la province d’Aceh qui fait partie de la délégation indonésienne

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