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15 Oct

Sénégal: Appel à prendre à bras-le-corps la propreté à Dakar et dans les autres villes

Dakar-Le président sénégalais, Macky Sall, estime que le Sénégal doit prendre à bras-le-corps la propreté à Dakar et dans les autres villes, s’attaquer à l’encombrement urbain et respecter certaines normes environnementales en perspective notamment des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) 2022.

« Il faut se rendre à l’évidence que le Sénégal va attirer davantage de monde et il faut que nous soyons au standard international. Nous ne pouvons pas avoir une ambition d’émergence et ne pas répondre à certains critères. Qu’il y ait d’ailleurs Jeux olympiques ou pas », a déclaré le président Sall dans une interview publiée par le journal Sud Quotidien.

En plus des JOJ 2022, dont l’organisation vient d’être confiée au Sénégal, le pays va accueillir le Forum mondial de l’eau en 2021, ainsi qu’un forum Chine-Afrique, a-t-il annoncé.

« Donc, le pays doit se mettre aux normes très rapidement. Nous devons régler la question de la propreté de Dakar, de nos villes, de nos rues. Nous devons respecter un certain nombre de critères dans l’environnement et enlever tout ce qui est encombrant, afin que notre ville soit respirable, accueillante, propre », a proposé le chef de l’Etat.

Par ailleurs, Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du lundi 15 octobre :

Gabon :

A l’occasion de la Conférence de Londres sur le commerce illicite d’espèces sauvages, tenue jeudi dernier dans la capitale britannique, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a lancé, aux côtés de ses pairs ougandais et botswanais, un appel à l’action et à la coopération entre les acteurs afin de lutter efficacement contre le braconnage.

Tout en rappelant que les enjeux de cette lutte ne sont pas exclusivement d’ordre environnemental et économique, le président gabonais a attiré l’attention des panélistes sur l’aspect sécuritaire de cette pratique au service du terrorisme.

Ghana

La Direction municipale Agona West de l’Organisation nationale de gestion des catastrophes (NADMO) a célébré la Journée mondiale des catastrophes en appelant les citoyens à cesser d’abattre les arbres pour faire face aux changements climatiques.

Elle a également averti le public, en particulier les promoteurs immobiliers, de s’abstenir de construire des bâtiments sur les voies navigables afin de prévenir les inondations et les catastrophes.

Les célébrations qui ont duré toute une semaine ont permis aux responsables de la direction de sensibiliser les citoyens à la nécessité de prévenir les catastrophes.

Mali :

La mobilisation financière du projet d’interconnexion électrique Mali-Guinée a été bouclée récemment, avec l’obtention de 9 millions de dollars supplémentaires auprès de la Banque mondiale, selon la presse locale.

L’infrastructure, dont le coût total a été évalué à 82,2 millions de dollars, a également bénéficié de l’appui financier de la Banque ouest africaine de développement et de la Banque africaine de développement.

Le projet consiste en une ligne électrique de 225 kV qui reliera les villes de N’Zérékoré (Guinée) et de Sanankoroba (Mali). Elle s’étendra ainsi sur 714 km dont 127 km sont situés sur le sol malien.

Côte d’Ivoire :

Des acteurs non-étatiques des régions de San Pedro, ont reçu un renforcement de leurs capacités en matière de négociation, de communication et de représentation, pour une meilleure participation aux processus APV/FLEGT et REDD+, visant une bonne gestion et préservation de la forêt et ses produits.

«La négociation, la communication et la représentation sont trois éléments assez importants dans un processus multi-acteurs, or ce processus (APV/FLEGT) entraîne qu’on a besoin de négocier pour trouver un consensus, un objectif commun, qui est la gestion durable de nos forêts », a indiqué Dr Konan Mickaël, chargé de la formation au sein du Groupe national de travail de Côte d’Ivoire (GNT-CI) pour la gestion durable des forêts et la certification forestière, initiateur de cet atelier de deux jours qui a pris fin jeudi.

Dans les deux processus dans lesquels la Côte d’Ivoire s’est engagée auprès de l’Union européenne et l’ONU, explique-t-on, pour la gestion durable et la certification de sa forêt, l’Etat a besoin d’avoir au niveau des acteurs non-étatiques des interlocuteurs capables d’en comprendre les enjeux et de faire des propositions qui permettent au pays de se doter des outils qui rassurent sur la bonne gestion de la forêt.

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