ActualitésSénégal: La FENAB plaide pour un « maximum d’efforts » à l’agriculture biologique

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25 Avr

Sénégal: La FENAB plaide pour un « maximum d’efforts » à l’agriculture biologique

Dakar – Des responsables de la Fédération nationale pour l’agriculture biologique (FENAB) ont appelé, samedi, à Thiès, l’Etat à appuyer l’agriculture biologique au même titre que celle conventionnelle, en lui donnant de la « considération » dans sa politique agricole.

En marge d’une foire destinée aux produits agricoles biologiques, organisé à la Promenade des Thièssois, le président du FENAB Doudou Diop, a lancé un « vibrant appel » pour que l’Etat consacre le « maximum d’efforts » à l’agriculture biologique.

M. Diop a plaidé pour que les organisations paysannes qui s’activent dans le bio soient subventionnées autant en intrants qu’en matériel agricole. A ce propos, il soutient ne pas détenir d’informations claires sur un appui réservé à cette forme d’agriculture dans la politique de l’Etat.

« L’agriculture biologique n’est plus un rêve, c’est une réalité », a déclaré Doudou Diop, invitant l’Etat à l’appuyer en semences, fertilisantes et en équipements comme il le fait avec l’agriculture conventionnelle.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mercredi 25 avril :.

Côte d’Ivoire :

–La décharge publique d’Akouédo, dans la commune de Cocody, à Abidjan, va fermer en juillet, ses portes à tout trafic lié aux ordures ménagères et assimilées, a annoncé mardi, la ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable, Anne Désirée Ouloto.

«Dans le cadre de la mise en route de la nouvelle dynamique de gestion moderne des déchets, nous avons un plan d’urgence qui nous permettra de procéder à la fermeture de la décharge publique d’Akouédo et nous estimons la date de fermeture d’Akouédo pour le mois de juillet », a déclaré Anne Ouloto, lors d’une visite de chantier.

Elle a expliqué que, en prélude à cette fermeture, des infrastructures modernes, notamment des centres de groupage, des centres de transferts ainsi que de centres de valorisation et d’enfouissement technique (CET), sont en cours de construction.

Burkina :

Le Burkina Faso fait ses premiers pas dans le domaine des énergies renouvelables qui constituent 6,4% de l’offre d’énergie.

A cet effet, les membres du programme « Voix pour le changement » ont décidé d’ajouter des partenaires stratégiques à leur arc, en particulier le  ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation et le ministère de la Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion professionnelles.

L’objectif à terme est de former une masse critique de professionnels certifiés capables de fournir des services de qualité aux populations en matière des énergies renouvelables.

Bénin :

Le gouvernement béninois envisage de construire, très bientôt, quatre barrages dans le cadre du Projet de développement des infrastructures socioéconomiques et de sécurité alimentaire (Pdissa) dans le bassin du Niger, a annoncé récemment le ministère béninois de l’Eau et des Mines.

Ces barrages seront construits dans des localités du Nord-est à Séréwandirou (commune de Nikki), Wéna (commune de Kandi), Bassini (commne de Kérou) et à Sinahou (commune de Ouassa Péhunco). Ils fourniront un volume total d’eau à drainer de 8 200 000 m3, et 169 ha de périmètres à irriguer.

Le projet sera financé par la Banque Ouest-africaine de Développement (Boad).

Kenya :

Les travaux de construction d’un grand barrage qui devrait approvisionner en eau potable les comtés de Mombasa et de Kwale, sur la côte kényane, devraient démarrer prochainement, a annoncé le secrétaire du cabinet de l’Eau et de l’Assainissement, Simon Chelugui, cité par des médias locaux.

Le coût de ce projet, financé par la Banque mondiale, s’élève à 35 milliards de shillings (un dollar = environ 100 shillings), précise-t-on.

Ce projet s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour assurer l’accès d’au moins 80% des Kényans à l’eau potable dans les trois prochaines années, a indiqué le ministre.

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