Sénégal: Lutte contre le paludisme, 15.000 moustiquaires remis aux écoles coraniques

Dakar:
Le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), le docteur Doudou Sène a remis, vendredi, au Khalife général des mourides, un lot de 15.000 moustiquaires imprégnées destinées aux écoles coraniques ou daaras.

« Cette stratégie va contribuer de façon très sensible à minimiser la morbidité et la mortalité dans ces zones à forte incidence du paludisme » a, à cette occasion, indiqué le médecin-chef de région, Balla Mbacké Mboup.

Qui a laissé entendre que « Diourbel fait partie des régions à forte charge, en ce qui concerne le paludisme où la plupart des cas sont enregistrés au niveau des enfants et particulièrement dans les daaras (écoles coraniques) ».

Pour sa part, le coordonnateur du PNLP a indiqué que « la cartographie de mortalité palustre de 2017 fait ressortir que Touba et Diourbel font partie des zones où le paludisme posait problème ».

Côte d’Ivoire :

Une sévère pénurie d’eau potable est constatée depuis plusieurs jours à Bouaké du fait d’une longue sécheresse qui a occasionné le tarissement de la quasi-totalité de la réserve d’eau retenue par le barrage de la Loka, la principale source d’approvisionnement de cette ville du Centre-Nord ivoirien, selon des médias locaux.

Depuis plusieurs jours, l’eau coulant des robinets de la Société de distribution d’eau de la Côte d’Ivoire (SODECI), la principale unité d’approvisionnement d’eau potable du pays est devenue une denrée rare à Bouaké.

Si au Centre-ville, notamment dans les quartiers tels que Koko ou le Commerce, un rationnement est de mise, ce n’est pas le cas pour de nombreuses zones périphériques comme Dar-es-Salam, ou Diezoukouamékro qui restent sans eau depuis des jours, voire des semaines.

Selon les explications des responsables locaux de la SODECI, plus de la moitié de la réserve d’eau de la Loka, le principal barrage qui fournit 70% d’eau potable à la ville de Bouaké et à ses environs (Sakassou, Languibonou et Diabo) serait évaporé du fait de la grande sécheresse qui sévit dans cette partie du pays depuis 2016.

Kenya:

Les agriculteurs ont été invités à se rendre dans les offices agricoles en vue de bénéficier de l’assistance et des conseils nécessaires sur les pesticides appropriés à utiliser pour le contrôle des chenilles légionnaires d’automne, qui ont envahi les fermes dans la région de « North Rift ».

Cité par des médias locaux, le secrétaire administratif en chef de l’agriculture, Andrew Tuimur, a reconnu « la difficulté de se débarrasser totalement » de ce ravageur, soulignant que « pour l’instant, tout ce que nous pouvons faire est de trouver des moyens à court terme pour le contrôler en vue de ne pas dépasser les niveaux acceptables (5%) » des dommages engendrés aux cultures.

D’après les chiffres des autorités, les chenilles légionnaires d’automne ont endommagé plus de 800.000 hectares dans 25 comtés du Kenya au cours de l’année écoulée.

Gabon :

Les pêcheurs regroupés en coopératives ont été conviés, dernièrement, à une présentation des principales mesures de gestion des aires marines protégées de la ville de Port-Gentil, à 144 km au sud-ouest de Libreville.

L’objectif de cette rencontre était d’édifier les pécheurs sur ce qui sera désormais interdit dans les aires protégés comme les pêches artisanales ou industrielles dont les produits sont destinés au commerce, explique la presse.