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06 Fév

Sénégal: Vingt-six tonnes de mercure sont identifiées dans divers domaines

Dakar – Vingt-six tonnes de mercure sont identifiées au Sénégal dans divers domaines, dont les secteurs de l’orpaillage et de la cimenterie, a annoncé lundi à Dakar, Jost Dittkrist, coordonnateur du projet sur le mercure de l’organisation des Nations Unies pour la formation et la recherche (Unitar).

« Au Sénégal, nous avons identifié 26 tonnes de mercure, un métal lourd aux conséquences néfastes pour la santé humaine et l’environnement », a dit M. Dittkrist à la presse en marge de l’ouverture d’un atelier technique de validation des rapports sur le Cadre juridique et institutionnel existant, l’Inventaire national du mercure, l’Impact environnemental et sanitaire du mercure et le Draft du profil national sur le mercure.

La Convention de Minamata sur le mercure est un traité mondial visant à protéger la santé humaine et l’environnement contre les émissions et les rejets anthropogéniques de mercure et de composés de mercure.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du 06 février:

Mozambique:

— L’Agence mozambicaine de gestions des parcs nationaux (ANAC) et son homologue sud-africaine se sont réunies, récemment, à Maputo pour évaluer les progrès et les efforts entrepris par les deux entités dans la lutte contre le braconnage dans la réserve transfrontalière du Grand Limpopo, la plus grande du monde, rapportent les journaux locaux.

La réunion s’inscrit dans le cadre d’un Protocole d’accord signé par les deux Etats en 2014 dans le but de renforcer leur coopération en matière de gestion et de protection de la faune et de la flore dans la région, par la mise sur pied d’un comité mixte.

Selon un communiqué de l’ANAC, le comité mixte se réunit tous les trois mois pour échanger des informations et fixer les nouvelles orientations pour la mise en œuvre effective des activités visant à combattre le braconnage.

Gabon :

— L’ONG « Jeunesse & Environnement » a récemment réuni à Libreville plusieurs jeunes et experts dans le cadre d’une conférence sur la protection des océans dénommée « Our Oceans 2017 », au cours de laquelle les participants ont exhorté les autorités à plus d’implication.

Organisée sous le thème « Aimer l’environnement, c’est aimer la vie », en partenariat avec l’ambassade des Etats-Unis au Gabon, la conférence avait pour objectif d’éclairer les différents participants sur la nécessité de préserver la biodiversité marine, selon la présidente de l’ONG Jeunesse & Environnement, Juliette Bengone Ngoua, pour laquelle il s’agit d’une ‘’éducation au développement durable’’.

Kenya:

— Le coordinateur principal des programmes de la FAO au Kenya, Piers Simpkin a indiqué que l’élevage dans les zones arides demeure l’un des moyens les plus efficaces pour protéger les ménages contre les dérèglements climatiques extrêmes.

L’élevage reste l’un des mécanismes d’adaptation au changement climatique, a ajouté M. Simpkin dans un entretien à l’agence « Xinhua », expliquant qu’ »élever le bétail dans les pâturages secs est considéré comme l’un des moyens de subsistance les plus efficaces et adaptés pour réduire les effets de la sécheresse ».

Il a noté que la FAO apporte son soutien à l’amélioration de la gestion du pâturage au Kenya en encourageant le pâturage planifié qui bénéficie principalement aux communautés pastorales.

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