ActualitésLe SG de l’ONU appelle les dirigeants mondiaux à protéger la planète et sa population

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11 Sep

Le SG de l’ONU appelle les dirigeants mondiaux à protéger la planète et sa population

Washington-Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a appelé les dirigeants mondiaux à ne plus perdre de temps pour protéger la planète et sa population des conséquences désastreuses du changement climatique, alors que « le monde change sous nos yeux ».

« Aujourd’hui, je lance un appel aux responsables politiques, aux dirigeants d’entreprises, aux scientifiques, et au grand public. Nous avons les outils pour rendre nos actions efficaces. Ce qui nous manque encore – même après l’Accord de Paris – c’est le leadership et l’ambition de faire ce qui est nécessaire », a-t-il déclaré dans un discours au siège de l’ONU, à New York.

« Il n’y a pas de temps à perdre », a ajouté le chef de l’ONU. « Je m’engage, ainsi que l’ensemble des Nations Unies, à cet effort. Nous soutiendrons tous les dirigeants qui relèvent le défi que j’ai décrit aujourd’hui ».

Selon lui, « ce qui rend cela encore plus inquiétant, c’est que nous avons été prévenus ». « Les scientifiques nous le disent depuis des décennies. Encore et encore. Beaucoup trop de dirigeants refusent d’écouter. Beaucoup trop peu ont agi avec la vision exigée par la science. Nous voyons les résultats. Dans certaines situations, ils sont proches des pires scénarios des scientifiques », a-t-il dit.

Le discours du Secrétaire général intervient avant une réunion sur le climat organisée par l’Etat de Californie à San Francisco, du 12 au 14 septembre, et rassemblant des acteurs aux niveaux national, régional et local, ainsi que des entreprises et des organisations philanthropiques.

Ce discours intervient également dans la perspective du Sommet sur le climat, que le chef de l’ONU prévoit d’organiser en 2019 pour mobiliser la communauté internationale dans les domaines de la production d’énergie durable, de l’économie verte et d’une meilleure utilisation des ressources naturelles.

Cet appel en faveur d’une plus grande ambition en matière de lutte contre le changement climatique survient alors que des hausses de température record et des phénomènes météorologiques extrêmes se produisent dans le monde entier. Ces derniers mois ont été marqués par des inondations dévastatrices dans le sud de l’Inde, des feux de forêt aux États-Unis et des vagues de chaleur au Japon et en Europe.
Par ailleurs, Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée du mardi 11 septembre 2018.
Mexique:.

La pollution de l’air, première cause mondiale de mortalité, constitue un danger majeur pour l’environnement et la santé publique à l’échelle mondiale, ont affirmé des experts qui participent du 10 au 12 septembre à une réunion à Mexico sur « la qualité de l’air » à l’initiative de l’Institut national d’écologie et le changement climatique (INECC).

Au Mexique, l’Institut national de la santé publique estime que la pollution de l’air est la cause de 11.000 décès prématurés chaque année, d’où l’importance d’intervenir en urgence à travers des politiques publiques et des mesures concrètes pour l’amélioration de la qualité de l’aire et la lutte contre la pollution, relèvent ces experts représentants d’institutions mexicaines et d’organisations non gouvernementales, des centres de recherche, du milieu académique et des autorités environnementales d’une trentaine de pays.

Et les participants de relever que le problème de la gestion de la qualité de l’air et des rejets et transferts de polluants dans l’air doit être aborder dans le cadre de la coordination des efforts entre les différents acteurs publics et privés.

Déclarée ville dont l’atmosphère était la plus polluée de la planète par les Nations Unies en 1992, Mexico se méritait six ans plus tard le titre de « ville la plus dangereuse du monde pour les enfants », une réputation que Mexico s’est efforcé d’améliorer.

En cinq ans seulement, à savoir entre 2005 et 2010, 38.000 décès du cancer du poumon ont été enregistrés au Mexique, or les maladies cardio-pulmonaires et les infections respiratoires sont favorisées par la pollution atmosphérique, selon les autorités locales.

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Panama :.

La banque de développement d’Amérique Latine (CAF) a émis des obligations vertes d’une valeur de 52,2 millions de dollars, pour une durée de dix ans et un taux d’intérêt de 6,75 %, est ce pour soutenir des projets environnementaux dans les pays du Panama, l’Equateur et le Pérou, indique le ministère de l’économie et des finances dans un communiqué.

Le communiqué souligne que l’émission de ces obligations vertes s’inscrit dans le cadre du programme de cette institution financière régionale pour l’émission d’un total de 600 millions dollars pour le financement des projets de protection de l’environnement dans les trois pays.

Les obligations vertes ont commencé à se développer dans les années 2000, et leur développement est lié à une forme ou une autre de soutien public. Grâce à leurs placements, les investisseurs peuvent changer les choses en finançant des solutions au changement climatique par les obligations vertes de la CAF.

Il s’agit de la première émission obligataire verte de la banque régionale qui s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour relever les défis des changements climatiques dans les trois pays en s’appuyant sur les partenariats public-privé.

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