La situation de la zone côtière ivoirienne est ’’alarmante’’ eu égard au phénomène de l’érosion côtière (ANDE)

Dakar, 04/03/2017 (MAP)- Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du samedi 04 mars:

Côte d’Ivoire :

–La situation de la zone côtière ivoirienne est ’’alarmante’’ eu égard au phénomène de l’érosion côtière, a affirmé mercredi à Abidjan, Hafsa Ouattara, chef du service informatique de l’Agence nationale de l’environnement (ANDE) lors de sa participation à un atelier autour du ‘’projet de renforcement du système de gestion de l’information environnementale pour le développement de la zone côtière en réponse aux objectifs de la convention de Rio’’.

‘’Près de 50 pc de la population vit en zone côtière et avec également beaucoup d’infrastructures économiques’’, a-t-elle noté, déplorant le cas du village de Lahou-Kpanda ( à une centaine de km d’Abidjan)  »qui va disparaître bientôt ».

’’Notre objectif, c’est de faire connaître ces problèmes qui existent, de montrer ces études et de diffuser les différentes solutions qui sont trouvées’’, a indiqué Hafsa Ouattara avant d’informer qu’à l’issue de cet atelier, ‘’il convient d’informer la population qu’il existe un site internet en matière d’information environnementale et que ce site constitue une plate-forme d’informations et de partage environnementale’’.

L’objectif de cet atelier a été de renforcer les capacités des acteurs nationaux et locaux en matière de gestion de l’information environnementale en vue d’améliorer la prise de décision dans la gestion de l’environnement en zone côtière dans le pays.

–La ministre ivoirienne de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable, Anne Désirée Ouloto a passé en revue à l’occasion de la célébration de la journée africaine de l’environnement, les vraies causes de la dégradation de l’environnement en Côte d’Ivoire, laissant savoir que l’agriculture extensive en est l’une des causes.

La journée africaine de l’environnement célébrée le 3 mars de chaque année est placée sous le thème : ‘’la protection de l’environnement en Afrique au profit des générations actuelles et futures, mise en œuvre de l’agenda 2023’’.

Au rang des autres facteurs derrière la dégradation de l’environnement, figure également l’urbanisation effrénée, le non-respect des normes environnementales par certains industriels, l’incivisme de la population.

Et de poursuivre que ‘’la vision du président Alassane Ouattara de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020, ne saurait s’accommoder avec un environnement pollué et dégradé’’, rappelant les efforts consentis par le gouvernement en vue d’apporter des réponses durables pour sauvegarder l’environnement, notamment via des programmes nationaux de lutte contre les changements climatiques, de gestion des déchets, des produits chimiques, des ressources naturelles et de l’environnement côtier.

Kenya :

–Le ministère kényan de la Santé et ses partenaires oeuvrent à développer les infrastructures et à renforcer les capacités pour améliorer la surveillance des urgences liées à la santé publique, comme le bioterrorisme et la propagation des zoonoses, a déclaré vendredi le directeur des services médicaux, Jackson Kioko.

Le Kenya a accordé la priorité aux investissements dans les technologies modernes et la main d’oeuvre qualifiée pour renforcer la détection des menaces de santé publique, qui ont augmenté dans un contexte de changements environnementaux, de la migration et de l’urbanisation, a expliqué le responsable.

« Le Kenya s’est engagé à renforcer sa capacité de surveillance en temps réel des urgences sanitaires liées au mouvement des matières toxiques et à l’apparition de maladies infectieuses », a ajouté M. Kioko lors d’un forum qui a réuni à Nairobi des décideurs et des experts de la santé pour évaluer la capacité du Kenya à faire face aux risques pour la santé publique, conformément aux directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).