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13 Mai

La Suisse dépense chaque année en moyenne 10 milliards de francs pour s’approvisionner en pétrole, en gaz ou en uranium

Bruxelles – La Suisse dépense chaque année en moyenne 10 milliards de francs pour s’approvisionner en pétrole, en gaz ou en uranium, selon le Comité interpartis mis en place pour défendre la stratégie énergétique.

.-  Les principaux partis politiques suisses, à l’exception de l’Union démocratique du centre (UDC, populiste), ont apporté leur soutien à la nouvelle ‘’stratégie énergétique 2050’’ qui sera soumise au vote populaire le 21 mai.

Mise sur les rails après la catastrophe de Fukushima en 2011, ce plan énergétique doit permettre la sortie de la Suisse de l’ère du nucléaire.

La première étape vise d’ici à 2035 une augmentation de la production d’énergie verte à 11.400 gigawatts et une réduction de consommation d’énergie de 43pc par rapport à l’an 2000, explique-t-on auprès du département de l’énergie et de l’environnement.

Ce comité réunit plus de 150 parlementaires des principaux partis, à l’exception de l’UDC, qui se place dans le camp opposé à l’origine du référendum, et d’une minorité du Parti libéral-radical (PLR).

‘’Les prix sont dictés et l’approvisionnement n’est pas garanti’’, estiment certains députés, notant que le plan énergétique suisse permettra de diminuer progressivement l’importation en misant sur la production indigène.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du samedi :.

.- Une découverte sur l’estimation de la surface forestière mondiale, qui prend toute son importance dans le contexte du réchauffement climatique, vient d’être réalisée par une équipe de scientifiques dirigée par un chercheur de l’Université libre de Bruxelles et de la FAO, le Belge Jean-François Bastin.

Tout est parti d’une demande d’une série de pays envers la FAO, afin de mieux cartographier les surfaces forestières dans les zones arides. Ces pays ont constaté que certaines zones couvertes par des arbres n’étaient pas correctement répertoriées. Car pour cartographier les surfaces forestières à l’échelle mondiale, les scientifiques se basent surtout sur des images satellites. Des images qui ne sont cependant pas assez précises pour voir certaines forêts dans les zones arides.

Grâce à des données satellites haute résolution, les chercheurs d’une dizaine d’universités découvrent alors toutes ces forêts alors invisibles.

Ainsi, la surface couverte par des arbres en zones aride est 40 à 47pc plus importante que ce que l’on pensait. Cela représente 467 millions d’hectares de forêt qui n’ont jamais été reportées, c’est-à-dire l’équivalent de la forêt amazonienne. La surface forestière mondiale est donc 9pc plus importante qu’anciennement calculé.

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.- Lisbonne – Le Parc biologique de Gaia, dans la région de Porto (nord), va construire un abri pour protéger le plus grand coléoptère en Europe, qui est sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature, comme étant une espèce en voie d’extinction.

Le parc a ainsi fait appel aux volontaires qui veulent participer à cette initiative.

Le coléoptère, qui est connu sous le nom de ‘’Lucane cerf-volant’’, est un insecte dont le mâle a de grandes mandibules, beaucoup plus que les femelles, qui servent à combattre les mâles rivaux.

Selon les experts, il s’agit d’une espèce essentielle pour la santé des forêts, car elle se nourrit de bois et de feuilles en décomposition.

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.- Madrid – Le Secrétariat d’Etat à l’Environnement a donné son feu vert pour le démantèlement et la destruction de la centrale thermique de la société Elcogas, à Puertollano, dans la province de Ciudad Real (centre).

Le Bulletin Officiel a publié vendredi le rapport d’évaluation environnementale effectué par le département, qui donne son accord pour le démantèlement de cette installation fermée en février 2016 et déconnectée depuis du réseau électrique espagnol.

Ce feu vert est nécessaire pour que les autorités locales et la région de Castille-La Manche puissent organiser le démantèlement de cette centrale thermique, dont la fermeture avait été réclamée par les associations écologistes et de la société civile.

.- Une équipe de chercheurs de l’Institut des sciences marines de l’Andalousie et des universités de Cordoue (sud), du Texas (Etats-Unis) et de Monastir (Tunisie), étudie les meilleurs moyens de protéger les écosystèmes côtiers des produits chimiques.

L’Université de Cordoue a expliqué, dans un communiqué, que cette étude examine les liens entre les composantes chimiques des déchets et les effets nocifs sur les organismes qui forment l’environnement marin.

Les écosystèmes côtiers sont soumis à l’impact négatif du développement de nombreuses activités socioéconomiques, qui ont pour effet de polluer les mers, a noté le communiqué.

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.- Genève – La Suisse a obtenu le statut d’observateur au sein du Conseil de l’Arctique, réuni en Alaska sous la présidence des Etats-Unis, a indiqué vendredi le ministère helvétique des Affaires étrangères.

‘’Ce nouveau statut permettra au pays d’apporter son expertise et de contribuer aux différents groupes de travail du Conseil, particulièrement dans le domaine de la recherche interdisciplinaire sur les changements climatiques’’, a souligné le département dans un communiqué.

Les résultats de ces recherches internationales, ajoute-t-on, bénéficient aussi aux populations autochtones et locales vivant en Arctique, lesquelles sont directement concernées par les changements climatiques.

De nombreuses institutions suisses sont mondialement réputées pour leur travail de recherche de premier ordre sur la neige, l’atmosphère, les risques naturels, le pergélisol et les écosystèmes de montagne.

Depuis plus d’un siècle, des scientifiques suisses mènent des travaux sur la glaciologie dans l’Arctique et contribuent ainsi de manière substantielle à la recherche globale sur le climat. Dans ces cercles, on surnomme d’ailleurs la Suisse la ‘’nation arctique verticale’’.

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.- Londres – Des groupes pétroliers britanniques reprochent à l’industrie éolienne offshore de lui prendre ses zones de prédilection en mer du Nord où le plus grand parc éolien au monde est installé.

Plusieurs parcs éoliens offshore sont en prévus dans des zones d’extraction d’hydrocarbures. Les lobbyistes de l’industrie pétrolière disent que ces parcs éoliens menaceraient l’activité pétrolière et comptent agir pour défendre leurs intérêts.

‘’Le gouvernement  britannique va-t-il se prosterner devant une industrie si polluante et en déclin, ou va-t-il soutenir l’éolien offshore, qui va créer des dizaines de milliers d’emplois, réduire nos émissions de CO2 et nous apporter la sécurité énergétique ?’’, s’interroge Jim Footner, militant de Greenpeace.

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.- L’Autorité britannique de régulation prudentielle estime dans son dernier rapport intitulé ‘’The impact of climate change on the UK insurance sector’’ que les entrepreneurs ayant investi dans le carbone encourent d’énormes risques.

Le premier risque, spécifique aux assureurs, est lié aux dommages, à la mortalité et à la morbidité induits par le changement climatique, alors que le deuxième est lié à la transition vers une économie plus sobre en carbone.

Selon l’avis des experts, pour contenir le réchauffement climatique sous le seuil de 2 °C, il faudra renoncer à brûler entre un cinquième et un tiers des réserves mondiales prouvées de pétrole, de gaz et de charbon. Mais, cela peut entraîner une chute des cours des actifs financiers intensifs en carbone, et des pertes potentiellement énormes pour les investisseurs qui les détiennent.

Pour faire face à de tels risques, les autorités financières britanniques préconisent une plus grande transparence des entreprises sur leur empreinte climatique et la mise en place d’une commission spécialisée qui aiderait les entreprises à réaliser des rapports d’activité climatiques et à l’élaboration de ‘’stress-tests climatiques’’ qui permettraient de prévoir l’impact du changement climatique sur l’activité des entreprises.

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.- Paris – Le massif de l’Arbois entre Marseille et Aix-en-Provence vient d’être classé ‘’site pittoresque’’, une reconnaissance visant à garantir la protection du patrimoine naturel d’exception qui le compose.

Un décret publié récemment au Journal Officiel reconnaît, au titre du code de l’environnement, le caractère pittoresque exceptionnel du massif de l’Arbois, vaste espace naturel au cœur de la métropole d’Aix-Marseille-Provence.

Sept communes sont concernées par ce massif : Aix-en-Provence, Cabriès, Les Pennes-Mirabeau, Rognac, Velaux, Ventabren et Vitrolles, et constituent, avec 1,5 millions d’habitants, un bassin de vie dense et urbanisé.

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.- Le décret relatif au plan national contre la pollution de l’air en France vient d’être publié au Bulletin officiel.

La mise en œuvre du plan national de réduction des émissions de polluants atmosphériques permettra de réduire significativement la pollution de fond et par conséquent la mortalité prématurée liée à la pollution atmosphérique, estimée à ce jour par l’Agence nationale de santé publique à 48.000 décès prématurés par an.

Ce plan se compose d’un décret fixant des objectifs chiffrés de réduction des émissions des principaux polluants et d’un arrêté établissant, pour la période 2017-2021, les actions prioritaires et les modalités opérationnelles pour y parvenir, précise le ministère de l’Environnement.

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