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14 Déc

Tunisie: La production de l’électricité à partir des énergies renouvelables est de l’ordre de 3%

Tunis – La production de l’électricité à partir des énergies renouvelables en Tunisie est de l’ordre de 3%, a déclaré le président de l’Association Tunisienne de l’Energie Eolienne (ATEE), Nafaa Bakari.

Intervenant, jeudi, au cours du 3ème congrès international sur « les énergies renouvelables, l’investissement dans l’infrastructure et l’efficience énergétique » (13-14 décembre), il a souligné que la Tunisie avait fait de grands progrès dans le domaine des énergies renouvelables et envisage d’atteindre une production de l’électricité, à partir des énergies renouvelables de 12%, en 2020, 22% en 2022 et 30% à l’horizon 2030, conformément à la stratégie nationale.

Et d’ajouter que la Tunisie s’est engagée à réaliser sa transition énergétique et de développer une économie sans émissions de dioxyde de carbone, rappelant que les projets de production d’électricité à partir des énergies renouvelables ont été soumis, depuis 2017, au système de permis et concessions.

Il a rappelé, dans ce cadre, que deux appels d’offres ont été lancés pour la réalisation de projets d’une capacité de 264 Mégawatts (MW), dans le cadre du système des permis, outre le lancement d’appel d’offres pour la mise en place de 1000 MW, dont 500 MW d’énergie solaire photovoltaïque et 500 MW d’énergie éolienne.

Et de souligner que la Tunisie avait mis en place une stratégie pour le mix énergétique à cause du creusement du déficit énergétique, passant de 0,6 million de tonnes en 2010, à 4,2 millions de tonnes en 2016, soit plus de 45% des besoins en énergie primaire.

Le responsable a expliqué que cette stratégie repose sur la réduction de la densité énergétique de 3%, au cours de la période 2016/2030, qui permettra une économie d’énergie de 30% et une production de l’électricité à partir des énergies renouvelables de 30% à l’horizon de 2030.

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-. Le ministre tunisien de l’Industrie et des Petites et moyennes entreprises, Slim Feriani, a souligné que la Tunisie a démarré son programme de transition énergétique (énergies renouvelables et efficience énergétique) qui s’étale sur 3 ans dans différents gouvernorats et a d’ores et déjà démarré dans celui de Tozeur.

Dans des déclarations à la presse, il a fait remarquer que les projets d’énergies renouvelables nécessitent des investissements importants, un partenariat public/privé et la coopération entre les investisseurs tunisiens et étrangers.

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-. Le ministre tunisien des Affaires locales et de l’Environnement, Mokhtar Hammami, a souligné que la COP 24 constitue une opportunité pour réussir le changement positif et valoriser les résultats des travaux de toutes les anciennes réunions et les conférences, depuis la COP 22, tenue à Marrakech.

Intervenant lors de la COP 24 sur les changements climatiques, organisée en Pologne (2-14 décembre 2018), il a exprimé son ambition de parvenir à un accord concernant les mesures et les orientations permettant de garantir l’application effective de l’accord de Paris, à partir de l’année 2020, à même d’assurer le droit de tous les peuples à un développement durable.

Dans ce sens, il a estimé impératif de définir les mesures à mobiliser dans le cadre du mécanisme de la transparence et de dynamiser la participation des pays développés pour la mise en place des objectifs de l’accord de Paris sur le climat.

Le ministre a invité les pays développés à soutenir les pays les plus vulnérables pour réduire les effets néfastes des changements climatiques, via plusieurs mécanismes de financement.

Selon lui, la mise œuvre de l’accord de Paris est la responsabilité de l’ensemble des pays, mais cela reste tributaire de la contribution de tous les intervenants, notamment le secteur privé, les autorités locales ainsi que les organisations nationales, internationales et locales.

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Alger -. La quantité des déchets produits en Algérie devrait passer de 34 millions de tonnes actuellement à 73 millions de tonnes en 2035, a indiqué le chef d’équipe chargé de l’étude de la Stratégie nationale et plan d’action de la gestion intégrée et de la valorisation des déchets à l’horizons 2035 (SNGID), Sherif Arif.

« La quantité globale des déchets produits en Algérie devrait presque doubler en 17 ans en passant de 34 millions de tonnes (0,8 kg/habitant) actuellement à 73 millions de tonnes (1,23 kg/habitant) à l’horizon 2035 », a fait savoir M. Arif lors de la présentation de cette étude.

La SNGID 2035 a été réalisée par des experts nationaux et étrangers en partenariat avec l’Union européenne, à travers le programme d’appui de l’UE à la politique sectorielle de l’environnement.

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