ActualitésTunisie :Quelque 5077 personnes sont mortes à cause de la pollution de l’air (Our world in Data)

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02 Avr

Tunisie :Quelque 5077 personnes sont mortes à cause de la pollution de l’air (Our world in Data)

Tunis – Quelque 5077 personnes sont mortes à cause de la pollution de l’air, selon les données collectées par la plateforme et base de données « Our world in Data ».

Par rapport à 2010, ce nombre a augmenté de 14,83% (4.421 personnes), précise la même source, rappelant que dans le monde, près de 3 millions de personnes perdent la vie, chaque année, à cause de la pollution de l’air.

Pour le rapport publié à l’appui des données en chiffres, en avril 2017, il est difficile d’identifier le décès dû à la pollution de l’air. Mais, un « décès » dû à la pollution de l’air est défini comme une personne qui décède prématurément (peut être de l’ordre de plusieurs mois ou années) par rapport à ce qui serait attendu en l’absence de pollution de l’air.

Dans de nombreux cas, la pollution de l’air exacerbe les maladies cardiorespiratoires préexistantes et les personnes souffrant d’asthme, par exemple, sont particulièrement vulnérables. Les chercheurs établissent un lien entre les concentrations de pollution et les risques pour la santé en utilisant des relations empiriques exposition-réaction et leur relation avec les taux de mortalité.

L’Egypte a enregistré le plus haut taux de mortalité dans le monde arabe à cause de la pollution de l’air, soit 68.895 personnes en 2016.

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-. L’Institut Tunisien des Etudes Stratégiques (ITES) a recommandé, dans le cadre d’une étude intitulée « Stratégie maritime tunisienne », publiée en mars dernier, d’approfondir les recherches scientifiques relatives aux changements climatiques et à leur impact sur l’activité économique.

L’ITES a aussi souligné la nécessité d’étudier l’impact des changements climatiques sur les exigences de réhabilitation des zones côtières basses, des îles et de leurs infrastructures (ports, routes, zones urbaines, zones agricoles…).

Il a, en outre, recommandé de réviser l’étude relative à l’évolution des écosystèmes environnementaux (cours des oueds,bassins des fleuves, sebkhas, lacs côtiers…) et de prendre en considération les modifications, à long terme, des régimes de précipitations et les changements des systèmes d’eau de surface dans l’élaboration des grands projets sur les côtes.

Il a également invité à élargir le champ d’étude de l’impact des changements climatiques sur les ressources en eaux de surface, et de la récurrence des périodes de sécheresse et de l’érosion du littoral sur les plans de développement.

L’institut a considéré nécessaire de mettre en œuvre les mécanismes législatifs et techniques et de concevoir le cadre institutionnel à même de limiter les impacts des changements climatiques sur l’environnement et l’économie.

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-. En dépit du stress hydrique en Tunisie et au Maroc, les services de raccordement à l’eau sont adéquats, selon une responsable de l’AFD.

En Tunisie et au Maroc, les citoyens bénéficient de bons services de raccordement à l’eau grâce à des infrastructures appropriées, en dépit du stress hydrique, dont souffrent les deux pays, a estimé la cheffe de division « Eau et Assainissement » à l’Agence Française de Développement (AFD), Céline GILQUIN, citée par le site d’informations européen Euractiv.

La responsable a indiqué, dans le même contexte, que l’approvisionnement en eau dépend plutôt de la bonne gouvernance et non de la disponibilité des ressources. « Dans certaines régions du continent africain, dont l’Afrique centrale, on ne souffre pas de stress hydrique, et malgré ça les eaux distribuées sont de mauvaise qualité. Car, les gouvernements dans ces pays n’ont pas investi dans ce domaine et n’ont pas placé l’eau comme priorité », a-t-elle noté, soulignant que les pays africains ne consacrent que 0,27% de leurs budgets locaux au service de l’eau.

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Alger-. L’élaboration d’une nomenclature nationale des métiers verts a été vivement recommandée, dimanche à Oran, par des participants à un forum estudiantin national dédié à l’économie verte et au développement durable.

La promotion des projets innovants générateurs d’emplois verts constitue l’objectif essentiel ciblé par les étudiants et les jeunes chercheurs réunis à l’Ecole supérieure d’économie (ESE) qui abrite cette rencontre. De nombreux universitaires de différentes wilayas ont fait le déplacement à la première édition de ce forum thématique initié par un groupe de réflexion estudiantin nommé « Excellence Club Oran », en partenariat avec des entreprises et des associations activant dans le secteur de l’économie verte.

Cette manifestation a pour but de « contribuer à la concrétisation des aspirations du pays allant dans le sens d’une économie sociale, responsable et durable », a souligné Tamrabet Rami, fondateur du groupe « Excellence Club Oran ». « L’intention est de dynamiser le secteur de développement des emplois verts en favorisant la rencontre des acteurs Algériens, de plus en plus nombreux à s’intéresser à une économie verte créatrice d’emplois », a-t-il indiqué.

Pour les organisateurs, la démarche initiée vise aussi « la bonne valorisation des produits locaux ainsi que la sauvegarde du patrimoine naturel et culturel ». Cette initiative s’insère dans le cadre des Objectifs du Développement Durable (ODD), visant à « doubler les recettes tirées de cette activité, pour en faire le plus grand secteur de l’économie nationale après le secteur des hydrocarbures », a-t-on fait valoir.

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