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12 Mar

USA: Le plan de forage pétrolier et gazier offshore du président Donald Trump pourrait contribuer jusqu’à 590 milliards de dollars à l’économie américaine

Washington  –  Selon une nouvelle étude, le plan de forage pétrolier et gazier offshore du président Donald Trump pourrait contribuer jusqu’à 590 milliards de dollars à l’économie américaine dans les deux prochaines décennies.

   L’American Petroleum Institute (API) vient de publier quatre études se concentrant sur chacune des zones où l’administration envisage d’autoriser ou de développer le forage offshore: les côtes Atlantique et Pacifique, le Golfe du Mexique, et l’Alaska.

   D’après cette étude, l’Atlantique pourrait à lui seul générer 260 milliards de dollars de nouvelles activités économiques, alors que le Pacifique pourrait engranger 160 milliards de dollars.

   Le plan a été controversé et a fait face à une opposition bipartisane dans les États des côtes est et ouest. Les opposants du plan préviennent que le forage menacera l’environnement, le tourisme et la pêche, tout en exacerbant le changement climatique.

   Avec ses nouvelles études, l’API avance un contre-argument soulignant que le plan sera bénéfique non seulement pour le pays dans son ensemble, mais aussi pour les communautés côtières où l’opposition a été la plus forte.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée de lundi 12 mars 2018.

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Canada :

   Les provinces du Québec et de l’Ontario ainsi que l’Etat de Californie ont affirmé que leur marché commun du carbone constitue un exemple d’une puissante collaboration nord-américaine, tout en soulignant l’esprit de collaboration hors pair des trois partenaires qui a mené à la liaison de leurs marchés respectifs et à la tenue de la première vente aux enchères conjointe.

   Dans ce sens, la présidente du California Air Resources Board (CARB), Mary D. Nichols, la ministre québécoise du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Isabelle Melançon, et le ministre ontarien de l’Environnement et de l’Action en matière de changement climatique, Chris Ballard, ont annoncé récemment les résultats de cette première vente aux enchères.

   Les trois représentants des deux provinces canadiennes et de l’Etat américain se sont dits convaincus que cette relation productive et que la lutte qu’ils mènent contre les changements climatiques encourageront et inciteront d’autres gouvernements en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde à suivre leur exemple.

   Dans ce cadre, Mme Nichols a précisé que cette vente aux enchères marque le début d’une nouvelle ère dans la lutte mondiale contre les changements climatiques, ajoutant que la Californie, le Québec et l’Ontario ont mené à bonne fin l’arrimage de leurs programmes respectifs, lesquels s’attaquent aux gaz contribuant aux changements climatiques, afin d’atteindre des cibles ambitieuses en matière de protection de climat.

   De son côté, Mme Melançon a déclaré que la coopération est essentielle devant ce grand enjeu global qu’est la lutte contre les changements climatiques, relevant que le marché du carbone, couplé aux multiples initiatives mises en œuvre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, diminuer les risques et contrer les conséquences des changements climatiques, sont des mesures porteuses pour la protection de l’environnement et le développement durable des économies des trois partenaires.

   Pour sa part, M. Ballard a expliqué qu’en se joignant au plus grand marché du carbone de l’Amérique du Nord, l’Ontario s’assure que ses citoyens et ses entreprises soient en mesure de réduire les émissions de gaz à effet de serre au plus bas coût possible, précisant qu’ensemble, les trois parties prendront les devants dans la lutte contre les changements climatiques car, a-t-il insisté, cet enjeu mondial requiert une action collective.

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Mexique :

   Un accord de coopération a été signé ce weekend entre l’Équateur et le Mexique pour la conservation des aires marines protégées et l’échange des expériences et des bonnes pratiques afin de préserver la biodiversité marine.

   Signé par le ministre mexicain de l’Environnement et des Ressources naturelles, Rafael Pacchiano, et le directeur du Parc national des Galapagos, Walter Bustos en marge du sommet mondial de l’océan, tenu à Quintana Roo (le sud-est du pays), cet accord concerne particulièrement le parc national des îles Galapagos en Équateur et le parc national Revillagigedo du Mexique.

   S’exprimant à cette occasion, le responsable fédéral a fait part également de la détermination du Mexique à se joindre à l’accord régional de la conservation du corridor marin du Pacifique, qui regroupe actuellement la Colombie, le Costa Rica, l’Equateur et le Panama, afin d’assurer une connectivité marine, et son engagement en faveur de la protection des océans en collaboration avec d’autres pays de la région.

   L’échange des expériences et des bonnes pratiques entre les pays de la région enrichira les efforts de conservation des Galápagos et de Revillagigedo, l’une des zones marines les plus emblématiques et la première reconnue comme patrimoine naturel de l’UNESCO, a-t-il souligné.

 

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