USA: Trump devrait signer un décret pour supprimer des mesures environnementales de son prédécesseur

Washington – Alors que l’administration Trump peine à faire avancer les promesses de campagne, telles que la réforme de l’assurance santé et la réforme fiscale, le démontage des réglementations environnementales mises en place par le président Barack Obama pour lutter contre le changement climatique devrait être plus consensuel pour la droite américaine.

Le chef de l’Agence de protection de l’environnement, Scott Pruitt a indiqué, dimanche, que Donald Trump devrait signer au début de la semaine un décret pour supprimer des mesures environnementales de son prédécesseur qui brident, selon lui, le secteur de l’énergie.

Ce décret « pour l’indépendance énergétique » va « s’attaquer aux efforts de l’administration Obama pour tuer des emplois dans tout le pays », a-t-il relevé.

Voici, par ailleurs, le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée du lundi 27 mars:.

– La première ville verte des Etats-Unis vient de voir le jour en Floride (sud-est).

La caractéristique essentielle de la ville baptisée « Babcock Ranch » réside dans sa ferme solaire de presque 180 hectares. L’installation fournira l’équivalent de la consommation de 20.000 logements à la Florida Power and Light, société d’électricité locale qui fournit l’énergie dans la ville.

Pour se déplacer, les employés utilisent des voitures électriques qu’ils branchent lorsqu’ils se garent.

En matière de transports en commun, la navette électrique sans chauffeur EasyMile, qui peut transporter jusqu’à 12 personnes, est testée. La navette ne se déplace que par portion de 800 mètres et à moins de 16 km/h.

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Canada :.

– Le Premier ministre Justin Trudeau s’est déclaré « très heureux » du feu vert donné, vendredi, par le président américain Donald Trump à la construction de l’oléoduc « Keystone XL » pour exporter le pétrole canadien et soutenir la croissance économique dans le pays.

« Les Américains cherchent à sécuriser leurs approvisionnements énergétiques avec des partenaires commerciaux de confiance et le Canada devrait être ce partenaire », a affirmé M. Trudeau lors d’un point de presse.

« Acheminer nos productions jusqu’aux marchés est essentiel pour la croissance économique canadienne », a-t-il ajouté.

L’oléoduc « Keystone XL » doit être construit sur 1.900 km, dont 1.400 km aux Etats-Unis, pour acheminer le pétrole des sables bitumineux de l’Alberta jusqu’aux raffineries sur le Golfe du Mexique au Texas.

M. Trudeau s’est, en outre, félicité que Donald Trump ait abandonné l’idée que les éléments de l’énorme canalisation soient usinés à partir de l’acier américain, précisant que le caractère fortement intégré des deux économies ne permettait pas cette exemption sur l’acier.

– Le responsable de la campagne climat de « Greenpeace Canada », Patrick Bonin, a déclaré, en réaction au feu vert de l’administration Trump pour la construction du pipeline « Keystone XL » que ce pipeline ne verra pas le jour, soulignant que malgré cette approbation, « Keystone XL » et les institutions financières qui choisissent de l’appuyer seront confrontées à une opposition généralisée au Canada et aux Etats-Unis.

« Le tracé de ce pipeline n’a toujours pas été finalisé au Nebraska et les dangers qu’il représente pour les terres, l’eau et le climat sont toujours aussi sérieux. L’opposition féroce des Premières nations et des citoyens concernés a déjà arrêté ce pipeline dans le passé – et nous le ferons à nouveau », a affirmé M. Bonin dans un communiqué.

Selon lui, le Canada ne peut pas honorer ses engagements climatiques ni ses promesses de respecter les droits autochtones si l’on construit de nouveaux pipelines de sables bitumineux et continue l’expansion de la production de cette ressource alors que la science exige le contraire.

« Les investisseurs devraient être très préoccupés par les risques financiers et le manque d’acceptabilité sociale de ces projets de pipelines au Canada et aux Etats-Unis. La lutte est loin d’être terminée », a-t-il martelé.

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Costa Rica:.

– Le Costa Rica a économisé environ 32.000 heures de kw/h d’énergie grâce à la participation des citoyens à la « Earth Hour » (Une heure pour la planète) au cours de laquelle des centaines de milliers de citoyens ont éteint, samedi, les lumières et tous les appareils électroniques de 20H30 à 21H30.

Le directeur du centre de contrôle de la distribution d’énergie relevant de l’Office National de l’Electricité au Costa Rica, Salvador Lopez, a déclaré que « l’économie de l’énergie cette année a augmenté de 2.000 kilowatts par rapport à l’année passée, soit une consommation équivalente à environ 80.000 foyers supplémentaires ».

Le Costa Rica figurait parmi les 172 pays ayant participé à cette initiative, qui a été lancée en 2007 par l’ONG internationale « Fonds mondial pour la nature » pour la sensibilisation au rôle de la production et de la consommation d’énergie dans le réchauffement climatique.

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Mexique:.

– Le représentant du Fonds mondial pour la nature au Mexique, Jorge Ricardiz, a souligné que le pays compte parmi les Etats les plus actifs en matière de propositions et de réalisation d’objectifs face aux changements climatiques.

Il a expliqué que l’initiative d’éteindre les lumières au sein des monuments et des bâtiments pendant une heure à l’occasion du dixième anniversaire de la « Earth Hour », n’entraîne pas une réduction significative des gaz contribuant au réchauffement climatique, mais témoigne de la volonté de « faire quelque chose » et de promouvoir la sensibilisation dans ce domaine.

La « Earth Hour » est une initiative impliquant des milliers de villes à travers le monde, organisée chaque dernier samedi du mois de mars, pour sensibiliser au changement climatique et à la nécessité d’œuvrer pour éviter l’aggravation du réchauffement planétaire.