En vedetteLes avancées du Maroc dans le domaine de l’eau soulignées à Brasilia

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21 Mar

Les avancées du Maroc dans le domaine de l’eau soulignées à Brasilia

Brasilia – Les avancées réalisées par le Maroc en matière de politique de gestion de l’eau ont été soulignées, mardi à Brasilia, à l’occasion d’une conférence parlementaire organisée dans le cadre des travaux du Forum mondial de l’eau, qui se poursuivent au 23 mars dans la capitale brésilienne.

Intervenant lors de cette rencontre axée sur « le rôle des parlements et le droit à l’eau », le premier vice-président de la Chambre des Conseillers, Abdessamad Kayouh, a relevé que le Maroc a enregistré des « gains indéniables » pour ce qui est de sa politique de gestion du secteur de l’eau.

M. Kayouh, qui prend part à ce Forum à la tête d’une délégation parlementaire de la Chambre des Conseillers, a ainsi évoqué l’expérience du Maroc dans les domaines de la mobilisation des eaux de surface par les grands barrages, l’arrosage de plus d’un million et demi d’hectares, ainsi que la généralisation de l’approvisionnement en eau potable dans les centres urbains.

Selon lui, les efforts consentis dans le domaine de l’eau demeurent insuffisants par rapport aux risques qui menacent la qualité et la durabilité des ressources en eau en raison d’activités humaines inquiétantes.

Conscient des défis posés, « le Maroc a œuvré d’arrache-pied pour développer une législation sur l’eau visant à rationaliser l’utilisation de cette ressource tout en vaillant à préserver la qualité et la quantité du capital hydrique », a-t-il ajouté, en soulignant que la loi 15-36 sur le droit de l’eau est un élément de base pour la protection des ressources en eau.

Les aspirations des personnes, particulièrement de celles vivant dans les zones affectées par la soif et la sécheresse « nous interpellent comme acteurs pour faire de la politique hydrique une priorité », a poursuivi M. Kayouh, selon lequel « une politique hydrique solide est le principal indicateur du développement de nos pays ».

La rencontre à laquelle ont pris part plus de 150 représentants d’institutions législatives, a été l’occasion de présenter l’expérience de différents pays en matière de protection des ressources hydriques et de la consécration du droit à l’eau à travers la promulgation de lois répondant aux défis posés par les questions relatives à l’eau.

La rencontre a été sanctionnée par la publication d’un « Manifeste parlementaire » dans lequel les représentants des parlements participant au Forum mondial de l’eau reconnaissent l’importance des efforts des parlements pour garantir la sécurité hydrique.

Soulignant également l’importance de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement de base, le document appelle à mettre en commun les innovations, les expériences les politiques publiques, les cadres légaux et les bonnes pratiques développées dans chacun des pays participants pour garantir l’efficience dans l’utilisation de l’eau.

Les participants à cette rencontre parlementaire ont également plaidé pour ériger la sécurité hydrique en priorité dans l’allocation des ressources budgétaires et non budgétaires, nationales et internationales, destinées à des pays ayant des difficultés d’accès à l’eau.

Le document appelle aussi à viabiliser les modifications légales et les politiques publiques qui perfectionnent la gouvernance hydrique, l’usage rationnel de l’eau et l’efficience hydrique.

En marge de sa participation aux travaux du Forum, la délégation parlementaire de la chambre des Conseillers aura des rencontres avec de hauts responsables du gouvernement brésilien, dont une réunion avec le ministre des Relations extérieures, Aloysio Nunes Ferreira, et le ministre de l’Agriculture, Blairo Maggi.

La délégation aura également une rencontre avec le président de la Chambre des députés brésilienne, Rodrigo Maia, et prendra part à une réunion du groupe d’amitié Brésil-Maroc au Sénat brésilien.

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