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31 Oct

Les Etats et le secteur privé sont appelés à « plus d’ambition » dans la réduction des émissions de CO2 (ONU)

New York  – Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, appelle les Etats et le secteur privé à « plus d’ambition » dans leurs engagements de réduction des émissions de CO2, en ce sens que les engagements pris à Paris en 2015 ne sont plus suffisants.

« Le message du Secrétaire général est clair. Les Etats et le secteur privé doivent montrer une plus grande ambition » en terme d’engagement pour la réduction des gaz à effet de serre, a indiqué mardi son porte-parole, Stéphane Dujarric, suite à la publication du 8è rapport annuel du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions.

Ce rapport montre, en effet, que les engagements pris par les pays au niveau national ne représentent qu’un tiers des réductions d’émissions nécessaires à l’horizon 2030 pour respecter les objectifs relatifs à la lutte contre les changements climatiques.

« Le message du rapport est que les engagements pris à Paris, en tant que tels, ne sont pas suffisants, et que nous devons faire plus », a poursuivi le porte-parole du Secrétaire général, lors de son point de presse quotidien.

Pour lui, ceci est d’autant plus important au lendemain de la publication lundi du rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) qui fait état de niveaux de concentration de CO2 dans l’atmosphère sans précédents.

« Je pense que tout cela devrait servir de signal d’alarme » sur la gravité de la situation liée au réchauffement climatique, a martelé M. Dujarric.

Le rapport du PNUE fait également ressortir que les mesures prises par le secteur privé et les mesures à l’échelle infranationales ne se multiplient pas à un rythme qui permettrait de combler l’écart « inquiétant » entre les engagements pris et les objectifs fixés.

Selon l’OMM, les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone (CO2), responsable du réchauffement climatique, ont augmenté à un rythme record en 2016, atteignant le niveau le plus élevé depuis 800.000 ans.

Ces brusques variations de l’atmosphère observées ces 70 dernières années sont sans précédent, alerte la même source, relevant que « la dernière fois que la Terre a connu une teneur en CO2 comparable, c’était il y a 3 à 5 millions d’années : la température était de 2 à 3 degrés Celsius plus élevée et le niveau de la mer était supérieur de 10 à 20 mètres par rapport au niveau actuel », en raison de la fonte des nappes glaciaires.

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