Forum de Davos: Appel à la mobilisation contre les déchets électroniques

Davos – Une coalition de sept organisations du système des Nations Unies ont lancé, jeudi au forum économique mondial (WEF) de Davos, un appel pour « la refonte du système électronique actuel, dans le but de soutenir les efforts internationaux visant à relever le défi des déchets électroniques ».

Appuyées par le WEF et le Conseil mondial des entreprises pour le développement durable, ces organisations plaident pour « une collaboration systématique avec les grandes marques, les petites et moyennes entreprises (PME), les universités, les syndicats, la société civile et les associations dans le cadre d’un processus délibératif visant à réorienter le système et à réduire le gaspillage de ressources chaque année d’une valeur supérieure au PIB de la plupart des pays ».

« Chaque année, environ 50 millions de tonnes de déchets électroniques et électriques sont rejetées», alertent ces organisations, notant qu’en valeur matérielle, cela représente 62,5 milliards de dollars.

Dans un rapport intitulé « Une nouvelle vision circulaire de l’électronique « , publié à Davos, la coalition indique que « des technologies telles que l’informatique « nuagique » et l’Internet des objets facilitent la « dématérialisation » progressive du secteur de l’électronique ».

Afin de mesurer la valeur globale des matériaux contenus dans les déchets électroniques et de créer des chaînes de valeur circulaires mondiales, le rapport suggère l’utilisation de nouvelles technologies pour créer des modèles commerciaux de services, un meilleur suivi des produits et des programmes de reprise pour les fabricants ou les détaillants.

Le document note, en outre, que « l’efficacité des matériaux, l’infrastructure de recyclage et l’augmentation du volume et de la qualité des matériaux recyclés pour répondre aux besoins des chaînes d’approvisionnement en électronique seront tous essentiels pour la production future ».

La coalition comprend l’Organisation internationale du travail, l’Union internationale des télécommunications, le programme des Nations Unies pour l’environnement, l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel, l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche, l’Université des Nations Unies, et les Secrétariats des conventions de Bâle et de Stockholm.