InitiativesAdopter un style de vie «zéro déchets» dans son domicile pour mieux économiser les dépenses

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27 Sep

Adopter un style de vie «zéro déchets» dans son domicile pour mieux économiser les dépenses

Adopter un style de vie «zéro déchets» dans son domicile permet d’économiser jusqu’à 40 pc des dépenses pour une famille composée de quatre personnes, seulement en renonçant à acheter «ce qui n’est pas nécessaire» et en menant une vie «simple et adaptée à la culture de chaque pays», a affirmé l’experte en prévention des déchets Bea Johnson.
Bruxelles – Adopter un style de vie «zéro déchets» dans son domicile permet d’économiser jusqu’à 40 pc des dépenses pour une famille composée de quatre personnes, seulement en renonçant à acheter «ce qui n’est pas nécessaire» et en menant une vie «simple et adaptée à la culture de chaque pays», a affirmé l’experte en prévention des déchets Bea Johnson.

Lors de la présentation à Madrid de la version en espagnol de son livre «Zéro déchets à la maison», l’experte d’origine française a expliqué que sa méthode est basée sur cinq principes de base : refuser ce dont on n’a pas besoin, réduire la consommation, réutiliser les objets, recycler les déchets (comme dernière option) et composter les déchets organiques.

Dans ce livre, déjà traduit en 18 langues, l’experte explique comment elle a réussi à maintenir, depuis 2008, un mode de vie ne produisant aucun type de déchets, dans sa maison en Californie où elle vit avec son mari et ses deux fils.

-La présidente du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), principal parti de l’opposition, Cristina Narbona, a affirmé que les socialistes oeuvreront en faveur de «pactes substantiels» avec les autres groupes politiques pour lancer «la transition écologique de l’économie», avec des objectifs plus ambitieux que ceux du «pacte pour le pacte» proposé par le gouvernement espagnol.

Narbona a critiqué la politique du gouvernement «obsolète, éloignée de la réalité scientifique et de la perception des citoyens» en matière environnementale et énergétique, et a souligné que le PSOE fera de la transition écologique de l’économie le centre de sa politique pour le développement et la croissance.

Cette transition doit émaner d’un «système de production adapté aux limites de la planète, avec une réduction de l’empreinte sur l’environnement en vue d’un modèle de société où se généralise un progrès sûr et juste pour tous les citoyens», a-t-elle dit.

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Lisbonne,_ Le secrétaire régional chargé de la Mer, la Science et la Technologie de l’archipel des Açores, Gui Menezes, s’est dit préoccupé par l’impact des déchets sur les écosystèmes marins, en particulier sur les tortues et les oiseaux.

« Environ 30 tortues marines ont été analysées l’année dernière, dont environ 80 pc avaient des fragments de plastique dans leur corps », a déclaré Gui Menezes, ajoutant que dans la campagne « SOS Cagarro », une moyenne de cinq fragments de plastique a également été trouvée dans 149 oiseaux.

Le responsable s’exprimait à l’occasion d’une exposition intitulée « Plasticus Maritimus » sur l’île de Faial, en célébration de la Journée mondiale de l’océan. Pour lui, cette exposition « est une façon très importante de sensibiliser les gens au problème des déchets marins ». Ce problème a néanmoins une dimension « au-delà des Açores « , a-t-il dit.

« Selon les estimations, 10 à 12 millions de tonnes de plastique finissent par arriver dans les océans chaque année, et 80 pc de ceux-ci proviennent de la terre, alors nous avons tous une responsabilité ici pour éviter cette situation », a-t-il averti.

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Londres, _Une équipe de chercheurs de l’Imperial College de Londres a mis au point une technologie permettant de collecter de manière plus efficace l’énergie solaire.

Les panneaux photovoltaïques, qui permettent de convertir l’énergie solaire en électricité, sont fabriqués à partir de matériaux épais (le silicium par exemple) en charge d’absorber les rayons du soleil. L’inconvénient principal de ces technologies réside dans des coûts de production élevés par rapport au rendement qu’ils fournissent.

Or, les chercheurs anglais se sont penchés sur l’amélioration du rendement des panneaux photovoltaïques. L’équipe des scientifiques, dirigée par Nicholas Hylton du département de physique de l’Imperial College, a réussi à développer un nouveau type de surface absorbante, constituée de minuscules crampons en aluminium, invisibles à l’œil nu. Ces crampons retiennent la lumière plus efficacement que des panneaux solaires traditionnels.

Pour améliorer le rendement des cellules photovoltaïques, les scientifiques de l’équipe du Dr Hylton ont tout d’abord mis au point un goujon (un système de fixation) courbé, composé d’or et d’argent, en charge de rediriger les rayons solaires sur une plus longue distance au sein de la couche absorbante. Cela permet d’absorber une plus grande quantité de lumière et en extraire davantage d’énergie.

L’efficacité de cette technologie n’était toutefois pas optimale, l’or et l’argent possédant des propriétés responsables d’une absorption trop importante de la lumière, mais leur prix était élevé.

L’équipe de l’Imperial College a, ensuite, essayé avec succès selon le rapport de Scientific Reports, d’obtenir le même effet de courbure en utilisant cette fois de l’aluminium, matériau moins cher et aux propriétés absorbantes différentes.

-Le professeur Lord Robert du Département de Zoologie de l’Université d’Oxford, le professeur Andrew Balmford du Département de Zoologie de l’Université de Cambridge ainsi que le docteur Ben Collen du Centre pour la biodiversité de l’Université de Londres, ont pris parti en faveur de l’énergie nucléaire.

Dans une lettre ouverte, signée par plusieurs autres scientifiques du monde, ils disent que le nucléaire est une source d’énergie propre qui n’émet pas de CO2 lorsqu’elle est utilisée pour produire de l’électricité.

Ils invitent la communauté internationale à revoir la manière dont elle juge l’atome, une source d’énergie capable de prendre la relève des ressources fossiles dans le futur mix énergétique mondial.

Ils affirment qu’il s’agit-là d’une meilleure solution que les énergies renouvelables au problème du réchauffement climatique, estimant que l’atome est l’énergie qui affiche le meilleur bénéfice environnemental (en termes d’émissions de gaz à effet de serre) par rapport aux coûts de sa mise en place.

Ainsi, ces scientifiques appellent les écologistes à accepter l’énergie nucléaire comme étant une alternative respectueuse de l’environnement, qui doit remplacer les ressources fossiles.

Voici, par ailleurs, le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale :

Paris, -En 2016, la chaleur renouvelable et de récupération représente 20,4 % de la consommation de chaleur en France, en hausse de 3,5 % par rapport à 2015, selon le premier « Panorama de la chaleur renouvelable et de récupération ».

La production du parc de chaleur renouvelable et de récupération s’élève à 142 400 GWh, précise la même source, notant qu’elle n’atteint que 78 % de l’objectif 2020 entériné par la Loi de Transition Energétique pour la Croissance Verte. Avec le rythme constaté en 2016, la part de la chaleur renouvelable atteindrait à peine 25 % fin 2020, souligne le document.

Ce panorama se veut un état des lieux d’une filière essentielle à l’atteinte des objectifs que la France s’est fixés en matière d’énergies renouvelables.

Le document, préparé par plusieurs organismes impliqués dans la préservation de l’environnement, se veut un outil d’accompagnement de la transition énergétique.

Cette première publication annuelle mesure l’avancée des différentes filières dans la transition énergétique et montre le réel engagement des acteurs du secteur.

L’ancienne ministre française de l’Environnement Corinne Lepage a lancé lundi une association, Justice Pesticides, destinée à fournir des informations juridiques et scientifiques sur les pesticides, en vue d’éventuelles procédures.

Face à « la stratégie » des fabricants de pesticides, « la seule réponse efficace aujourd’hui est (…) la mise en réseau de toutes les victimes actuelles et futures des pesticides, qu’elles soient des agriculteurs, des voisins de lieux de diffusion, des collectivités locales, des chercheurs ou d’autres encore », a-t-elle expliqué dans un communiqué.

L’association a mis en place un site internet qui permettra à terme de « disposer de toutes les décisions rendues dans le monde à propos des pesticides et des références des études scientifique ».

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