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26 Avr

Des astrophysiciens autrichiens associés à une nouvelle mission européenne d’exploration des exoplanètes

Vienne – Des astrophysiciens de l’université de Vienne ont été sélectionnés par l’Agence spatiale européenne (ESA) pour prendre part à une nouvelle mission d’exploration des exoplanètes, dans le cadre l’observatoire spatial  »ARIEL ».

La mission a été développée par des scientifiques de plus de 60 instituts répartis dans 15 États membres de l’ESA, parmi lesquels figure l’Autriche.

 »Bien que nous ayons découvert près de 3.800 exoplanètes jusqu’à présent, leurs propriétés et leur composition restent source d’interrogations », a déclaré à la presse le chef de la délégation scientifique autrichienne, Manuel Güdel, de l’Institut d’astrophysique de l’Université de Vienne.

Ainsi, le satellite, qui sera stationné à environ 1,5 million de kilomètres de la Terre, observera diverses planètes chaudes et très chaudes de la taille de Jupiter ou Neptune, ainsi que des super-Terres, c’est-à-dire des planètes dont la masse est comprise entre celle de la Terre et celle de Neptune.

En raison de la température élevée de l’atmosphère, diverses molécules circulent de façon optimale et peuvent donc être détectées et fournir des informations sur la structure et la genèse de la planète.

Les scientifiques espèrent ainsi caractériser les processus chimiques complexes dans l’atmosphère.

 »Nous entendons donc découvrir comment ces planètes ont pu se constituer autour d’autres étoiles et expliquer leur formation », explique M. Güdel.

Les astrophysiciens viennois fournissent, notamment, un système de suivi de haute précision pour le télescope.

L’ »Atmospheric Remote-Sensing Infrared Exoplanet Large-survey » (ARIEL) est un télescope spatial européen dédié à l’étude systématique de l’atmosphère des exoplanètes par télédétection dans l’infrarouge.

L’ESA utilisera ARIEL dans sa prospection d’exoplanètes et de systèmes planétaires extrasolaires à partir de l’an 2028. ARIEL ayant été choisi, les astrophysiciens de l’Université de Vienne impliqués dans la conception du satellite pourront procéder à quatre années d’observation de mille planètes en rotation autour de leur étoile et étudieront, en particulier, celles disposant d’une atmosphère.

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