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28 Sep

Atelier à Rabat pour le lancement d’un projet visant la revitalisation des agro-écosystèmes oasiens dans la région Drâa-Tafilalet

Rabat, 26/07/2016 (MAP), Un atelier de lancement d’un projet, visant la revitalisation des agro-écosystèmes oasiens par une approche intégrée et durable du paysage dans la région Drâa-Tafilalet (OASIL), a été organisé mardi à Rabat, selon un communiqué de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Initié par la FAO en collaboration avec le ministère délégué chargé de l’Environnement et en partenariat avec l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA), cet atelier vise à informer les partenaires sur le projet, ses objectifs et les résultats attendus.

Il a également pour objectif d’ouvrir un débat de réflexion et d’échange sur le dialogue politique aux niveaux national et régional, en vue d’améliorer la gestion durable des agro-écosystèmes oasiens, donner une conception détaillée des composantes du projet, identifier la matrice cadre des résultats et d’évaluer l’impact environnemental et social, a indiqué le communiqué.

Estimé à un budget de 9.700.000 dollars, les préparatifs des études de la faisabilité de ce projet ont déjà été entamés depuis quelques mois selon une feuille de route préparée conjointement avec le ministère de l’Environnement et avec l’implication de tous les partenaires concernés suite aux échanges avec les institutions nationales et régionales, ainsi qu’aux différentes missions réalisées sur le terrain.

Ce projet est en cours de formulation avec le concours financier du Fonds pour l’Environnement mondial (FEM), a précisé la FAO, notant que sa signature est prévue en novembre prochain lors de la COP22 qui aura lieu à Marrakech.

Le patrimoine oasien joue un rôle écologique important dans le maintien de la biodiversité, mais il est « fortement détérioré par plusieurs facteurs entre autres l’exploitation irrationnelle de la ressource en eau, la désertification et les changements climatiques, ce qui accélère l’abandon de nombreux vergers phoénicicoles dans les oasis et le phénomène de l’exode rural vers les centres urbains », a souligné la même source.

Pour préserver cet écosystème et l’améliorer au bénéfice de la population oasienne, la FAO a souligné l’importance de surmonter les défis tant au niveau institutionnel que local pour revitaliser ces oasis et de renforcer les capacités des habitants par une approche éco-systémique participative de gestion durable des ressources naturelles et d’intensification de la productivité.

Cette organisation internationale a aussi mis l’accent sur la nécessité de renforcer le dialogue politique qui permettra de généraliser cette approche éco-systémique ou agro-écosystèmes au niveau institutionnel, d’intégrer, dans les plans régionaux de développement, la gestion durable des ressources naturelles ainsi que les approches résilientes du climat « intelligent » et de diversifier proprement les revenus et les moyens de subsistance pour des agro-écosystémiques mieux adaptés.

Cet atelier, qui connaît la participation de la société civile, des bailleurs de fonds et des représentants d’organisations internationales, sera aussi l’occasion de discuter des programmes en cours de réalisations par les différents partenaires pour atteinte les objectifs du projet.

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