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28 Mar

Sortie de le 1ère promotion du Centre ouest africain de service scientifique sur ‘’le changement climatique »

Dakar – La première promotion de l’école doctorale du Centre ouest africain de service scientifique sur ‘’le changement climatique et l’utilisation adaptée des terres (WASCAL) relevant du pôle universitaire Félix Houphouët- Boigny, a été présentée récemment à Abidjan.

Intervenant à cette occasion, le professeur Sangaré Abdoulaye, représentant le président de l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, a exhorté les nouveaux diplômés à véritablement œuvrer au sein des populations afin de leur expliquer l’importance de la biodiversité et les dangers liés au changement climatique.

Le Centre ouest africain de service scientifique sur le changement climatique et l’utilisation adaptée des terres a pour mission de renforcer les capacités des acteurs et la recherche des informations et des connaissances susceptibles de permettre à ses Etats membres de gérer durablement les effets néfastes du changement climatique au niveau local, national et régional.

WASCAL, rappelle-t-on, bénéficie de l’appui du gouvernement allemand.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mardi 28 mars :

Kenya:

–Le Kenya a besoin de plus de temps pour procéder à des essais ouverts sur les organismes génétiquement modifiés (GMO) après que le ministère de l’Agriculture ait déclaré que le pays d’Afrique de l’Est n’était pas encore prêt à un tel processus.

Le Kenya nécessite encore la mise en place d’un mécanisme à même de garantir que les semences génétiquement modifiées ne sont pas pollinisées et n’affecteraient pas les variétés locales lors des essais sur le terrain, a déclaré le secrétaire du cabinet de l’Agriculture, Willy Bett, cité par des médias locaux.

Cette annonce, qui constitue « un coup dur » pour les chercheurs et les scientifiques qui espéraient mener des tests sur le terrain et non pas commercialiser la production de ce genre de cultures, intervient un mois après que les Conseils d’administration de l’Autorité nationale de la Biodiversité (NBA) et de l’Autorité nationale de l’Environnement s’étaient réunis en vue de tenter de trouver une issue à cette impasse.

Congo :

–Face à la recrudescence du commerce et de l’usage des sachets et sacs en plastique sur le territoire congolais, les pouvoirs publics viennent de mettre en place une commission technique interministérielle en vue de juguler cette situation et sensibiliser la population aux nouveaux emballages de substitution.

A cette occasion, le ministre du Commerce extérieur et de la consommation, Euloge Landry Kolélas, a réaffirmé la détermination du gouvernement à mettre un terme à ce trafic illicite qui a un impact négatif sur l’environnement.

‘’Le commerce des sachets en plastique relève d’une véritable mafia, on ne les voit pas sur les étalages, ni dans les boutiques, cependant on constate son usage chez les petits vendeurs fixes ou ambulants d’aliments, d’eau et d’autres boissons’’, a déclaré le ministre, notant que ces objets interdits sont vendus sous des appellations codées.

La mission de cette Commission technique consiste à sensibiliser la population sur les méfaits des sachets en plastique sur l’environnement, de renforcer et intensifier les contrôles dans les frontières et sanctionner tout trafiquant et de mobiliser les opérateurs économiques pour mettre au point les emballages de substitution, à moindre coût, adaptés aux aliments et aux boissons.

Burkina Faso :

–La 1ère session du Comité de prévision de la sécurité alimentaire (CPSA) s’est tenue les 22 et 23 mars à Ouagadougou, avec pour objectifs d’évaluer la situation alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso et de valider les données définitives des superficies cultivées, des rendements et des productions agricoles.

Les résultats présentés lors de cette réunion ont montré que la production céréalière nationale définitive de la campagne 2016-2017, est évaluée à environ cinq millions de tonnes. Quant au taux de couverture des besoins céréaliers, les données révèlent que 16 provinces sont déficitaires, 8 provinces en équilibre et 21 excédentaires.

Le gouverneur de la région du Centre, Joachim Somda, a indiqué à cette occasion que sur l’ensemble du pays, les populations vulnérables qui pourraient être en difficulté alimentaire sont estimées à environ 2 millions de personnes, dont près de 1,7 million sous pression alimentaire, environ 200 mille en crise alimentaire et plus de 5 mille personnes en urgence alimentaire.

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