En vedetteLes constructeurs automobiles européens s’engagent à moins polluer, 20% de CO2 de moins d’ici 2030

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14 Sep

Les constructeurs automobiles européens s’engagent à moins polluer, 20% de CO2 de moins d’ici 2030

Bruxelles – Les constructeurs automobiles européens se sont engagés mercredi à moins polluer en mettant sur le marché des voitures qui rejettent 20% de CO2 de moins d’ici 2030.

Il s’agit d’une « forte réduction » qui est aussi attendue dans d’autres secteurs industriels, a expliqué le président l’association européenne des constructeurs automobiles (ACEA), Dieter Zetsche.

Cet engagement est toutefois conditionné par une série de conditions, notamment la demande de véhicules électriques qui doit augmenter et l’infrastructure de rechargement doit se développer. Il faudra ensuite voir en 2025 si l’objectif doit être ajusté.

Selon les données de l’ACEA, au premier semestre 2017, 1,2% des voitures vendues étaient électriques.

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du jeudi 14 septembre 2017:

Les principaux parcs de Bruxelles ont été fermés mercredi par précaution, en raison des prévisions météorologique qui prévoyaient des rafales de vent jusqu’à 80km/h, selon l’agence Bruxelles Environnement.

Dans un communiqué, l’agence avait recommandé d’éviter de circuler dans l’ensemble des espaces verts régionaux (parcs, bois et forêts) et en particulier à proximité des arbres.

Les parcs devaient rouvrir jeudi matin après leur inspection.

Paris – La Directrice générale de la Banque mondiale, Kristalina Georgieva, a mis en garde, dans entretien au journal Le Figaro, contre les effets d’un échec de la lutte contre le changement climatique, appelant au renforcement de la dynamique politique qui s’est exprimée en 2015, dans la foulée de la conclusion de l’accord de Paris.

« Le message est clair: il faut convaincre les États qu’il est possible de transformer leurs économies au profit des énergies sans carbone », a affirmé Mme Georgieva.

« Il faut mobiliser le secteur privé pour contribuer au financement de besoins considérables, notamment dans les pays les moins développés », a-t-elle insisté avant de souligner: « nous sommes la première génération à subir les conséquences du changement de climat et la dernière à être en mesure de pouvoir faire quelque chose pour changer d’orbite ».

La Banque mondiale a calculé que si nous ne parvenons pas à infléchir les tendances climatiques, l’extrême pauvreté frappera 100 millions de personnes supplémentaires en 2030 et il en résultera bien sûr des mouvements de populations considérables, prévient-elle.

Il convient d’agir immédiatement et fortement et aider les pays en développement à adapter leurs infrastructures, a souligné la directrice de la Banque Mondiale. Ces pays doivent en même temps être en mesure de faire évoluer leur agriculture, a-t-elle ajouté.

La Banque mondiale a consacré, au cours des dernières années, une moyenne de 10 milliards de dollars par an à la lutte contre le réchauffement et dès 2020, elle y consacrera 28 pc de ses moyens financiers, a-t-elle indiqué notant que la BM se considère également comme un laboratoire d’innovations où les pays peuvent échanger leurs expériences.

Considéré comme plus facile à la campagne, le compostage des déchets n’est pourtant pas impossible en ville, comme en témoigne l’expérience menée par un habitant du 12ème arrondissement de Paris relatée par le journal «Le Figaro».

Devenu «écolo» (de son propre aveu) en 2005, Jean-Jacques Fasquel a eu l’idée, marginale à l’époque, de mettre en place un compost collectif dans sa résidence consistant en plusieurs bacs destinés aux déchets verts et alimentaires: épluchures, coquilles d’oeufs, marc de café… Ces déchets pourrissent et se décomposent de manière naturelle, pour se transformer en compost, un terreau riche en nutriments.

Pour Fasquel, l’objectif était de «faire au plus simple par rapport à son environnement»: un espace vert se trouvait à proximité. La meilleure solution était donc d’installer des bacs à compost.

De trois bacs pour vingt foyers, la résidence est passée à huit bacs de 600 litres pour 80 foyers, un jardin partagé, un rucher et même un poulailler.

Huit tonnes de déchets sont compostées chaque année, et réutilisées dans le jardin partagé. Un pommier, un mirabellier, des framboisiers et des parcelles individuelles emplissent ce petit coin de verdure.

Fondateur de Compost’ory et consultant-formateur en jardinage au naturel, Jean-Jacques Fasquel est aujourd’hui «maître-composteur». Cette certification, délivrée par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), lui permet de former d’autres personnes au compostage des déchets et d’aider les collectivités et les établissements à mieux traiter les biodéchets.

Genève – Un groupe de chercheurs s’attellent à l’élaboration d’une vision pour les forêts suisses de manière à ce que ces espaces vitaux puissent mieux faire face aux effets du changement climatique.

Auprès de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), on indique que le projet part de l’hypothèse que les températures auront augmenté d’environ 4 degrés et que le réchauffement climatique affecte rapidement les espaces forestiers.

« L’on souhaite savoir comment ces ensembles se développent lorsque le climat se réchauffe parce qu’ils sont convaincus que des forêts riches en essences supporteront mieux les hautes températures et l’alternance d’hivers humides et d’étés secs », a souligné un responsable de l’office.

L’OFEV a rappelé que si le réchauffement depuis le début de l’industrialisation s’élève en moyenne à 0,8 degré, il a été de 1,7 degré en Suisse en raison de sa situation continentale. « Il n’y a cependant pas de climat typiquement suisse et les conséquences devraient être différentes en fonction des différentes latitudes et de l’altitude », a-t-il noté..

La forêt helvétique est composée d’innombrables surfaces qui appartiennent à différents propriétaires : privés, communes, et  associations locales. En l’état actuel des choses, l’exécutif se contente de fournir les informations nécessaires pour que les responsables forestiers locaux puissent rajeunir leurs forêts de manière préventive.

– Près de 30 pc des plantes sont menacées de disparition en Suisse, révèle un rapport commandé par le gouvernement qui tire la sonnette d’alarme sur la situation de la végétation ces dernières années.

La liste de 1991 sur les plantes en Suisse recensait seulement 25% des espèces comme menacées ou en voie de disparition, rappelle le rapport publié récemment, citant l’étoile jaune, la petite massette et le lycopode.

D’autres espèces sont désormais considérées comme éteintes comme la sabline gothique, que l’on pouvait trouver dans les vallées helvétiques.

Le degré de menace s’est régionalement accentué, notamment dans les Alpes (ouest) et le Tessin (sud), relève l’office, expliquant cette tendance par « une exploitation trop intensive du sol et l’expansion de zones construites ».

Il recommande d’agir pour la protection des biotopes et leur mise en réseau tout en faisant observer que l’existence de la faune est intimement liée à la flore. « La disparition d’une plante entraîne souvent la disparition d’espèces d’insectes qui dépendent d’elle », a-t-il conclu.

Madrid – Une quantité importante de microalgues a été détectée pendant l’été sur des plages de l’archipel des Iles Canaries, rapportent les médias spécialisés, ajoutant qu’aucune plage n’a été toutefois fermée.

Cette concentration exceptionnelle d’algues microscopiques qui teint les eaux, du marron verdâtre au marron rougeâtre, est favorisée par le réchauffement de la température des eaux, selon les experts.

Cette algue microscopique est une cynobactérie, la Trichodesmium erythraeum. Sa prolifération est un phénomène naturel et temporaire qui disparaît avec le temps, ont expliqué les experts, mettant en cause notamment « le réchauffement qui la favorise ».

« Elle contient une toxine qui peut produire une irritation de la peau, une dermatite, il faut donc éviter d’entrer en contact avec elle dans l’eau comme sur le sable », recommande ce responsable.

– La réduction des populations des lézards géants des îles Canaries met en danger la survie de la flore qui existe seulement dans les îles, selon une étude de Centre biologique de Doñana, qui alerte aussi contre les effets de l’action humaine sur les écosystèmes de l’archipel.

Les chercheurs Néstor Pérez-Méndez, Pedro Jordano et Alfredo Valido ont publié, dans le dernier numéro de la revue « Journal of Ecology », une étude dans laquelle ils analysent la façon dont la réduction des populations de lézards géants (y compris leur extinction dans certains cas ) a une influence sur les plantes qui dépendent de ces reptiles pour disperser leurs graines.

« Dès l’arrivée des premiers colons aux îles (au quinzième siècle) et, surtout, des espèces envahissantes associées aux humains, comme les chats, le processus d’extinction des lézards géants aux Canaries a commencé », explique Alfredo Valido, directeur de ce projet de recherche.

Le lézard géant de Gran Canaria appartient à la famille des Lacertidae reptile et à ce titre il a le sang froid et il provient en droite ligne de l’ère préhistorique sans avoir pratiquement évolué depuis des siècles.

Ses traits, ses pattes griffues et sa carapace en écaille lui donnent toujours l’air de sortir tout droit d’un parc jurassique.

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