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02 Fév

France: un «projet de territoire» pour l’après-Fessenheim

Paris – En prévision de la fermeture, en 2020, de la centrale nucléaire de Fessenheim, la plus ancienne en France, le ministre français de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, a signé vendredi un « projet de territoire », qui doit accompagner la reconversion économique de la zone située autour de la centrale.

« Nous sommes en mesure de dire que la centrale de Fessenheim s’arrêtera en deux temps. Un réacteur fermera en mars 2020 et le deuxième, normalement, en août 2020 », a affirmé le ministre lors de la cérémonie de signature à Volgelsheim (est).

Les deux réacteurs de 900 mégawatts, en service depuis 1977, devaient être arrêtés lors du démarrage du réacteur EPR de Flamanville (Normandie-nord-ouest), conformément à la loi de 2015, mais l’Etat et le groupe Electricité de France (EDF) ont finalement prendre en compte les retards accumulés par le chantier de la centrale.

Le nouveau projet vise à recréer, par de nouvelles activités, les 2.000 emplois, dont 750 directs, qui disparaîtront avec la fermeture de la centrale, mais aussi à « faire de Fessenheim un territoire de référence à l’échelle européenne en matière d’économie bas-carbone», a souligné le ministre.

La déclaration d’intention s’articule autour de quatre axes : la création d’emplois, l’amélioration de la desserte de la zone, la transition écologique et l’innovation.

Mise en service en 1977, la centrale de Fessenheim, qui est située en Alsace (est) à proximité de la frontière allemande, emploie directement 850 salariés d’EDF (Electricité de France) et 330 salariés permanents d’entreprises prestataires, sans compter les 2.000 emplois indirects et induits.

Sa fermeture, qui constituera une première pour le vieillissant parc électronucléaire français (58 réacteurs en fonctionnement, dont 2 à Fessenheim), était prévue initialement entre fin 2018 et début 2019.

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