ActualitésL’ISESCO veut promouvoir l’éducation environnementale dans les écoles de ses pays membres

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11 Oct

L’ISESCO veut promouvoir l’éducation environnementale dans les écoles de ses pays membres

Dakar – L’Organisation islamique pour l’éducation, la culture et les sciences (ISESCO) a fait part, mardi, à Dakar, de sa volonté de promouvoir l’éducation environnementale dans les écoles de ses pays membres, dont le Sénégal, dans le cadre d’un programme baptisé « Eco-écoles ».

« L’éducation à l’environnement joue un rôle primordial et déterminant dans l’amélioration du comportement des élèves, des enfants et des jeunes », a souligné Aziz El Hajir, responsable du programme « Eco-écoles », à la direction chargée de l’éducation à l’ISESCO.

M. El Hadjir intervenait lors d’un séminaire régional sur « la promotion de la sensibilisation à l’environnement à l’école ».

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mercredi 11 octobre :

–Le projet d’appui scientifique aux processus de plans nationaux d’adaptation (PAS-PNA) constitue un référentiel de diagnostic pour accompagner le Sénégal dans l’élaboration de son programme national d’adaptation, a indiqué Madeleine Diouf Sarr, chef de la Division changements climatiques à la Direction de l’environnement et des établissements classés.

« Il permet aux pays vulnérables de mieux s’adapter aux effets climatiques », a dit Mme Sarr qui présidait mardi à Dakar un atelier diagnostic de l’état des lieux des capacités liées aux processus du plan national d’adaptation.
Ghana :

–Les habitants de la ville de Koforidua au Ghana (est) ont été surpris en voyant leur rivière devenir rouge sang, rapporte la presse, notant que le changement de couleur de la rivière est la conséquence de déversement de produits chimiques dans l’eau par un fabricant situé en amont du village.

Sur les rives, de nombreux habitants se sont rassemblés pour observer le phénomène. Beaucoup ont d’abord cru que la rivière était pleine de sang, à cause d’un mauvais sort ou d’un abattage massif d’animaux.

Burkina

–Ouagadougou abrite, du 10 au 12 courant, la 1ère conférence internationale sur la technologie du bio-digesteur, organisée par le gouvernement burkinabè en collaboration avec Afica Biogaz partnership programme.

Le bio-digesteur est un dispositif technique utilisé pour produire du biogaz, un mélange de gaz produit par des bactéries digérant de la matière organique dans des conditions anaérobies.

Il s’agit d’un réacteur chimique, dont les réactions ont une origine biologique. Ce procédé, moins coûteux et facilement réalisable pour produire de l’énergie renouvelable, a été mis en place dans plusieurs pays, notamment au Vietnam, en Tanzanie, en Chine, au Brésil et au Burkina Faso.

Côte d’ivoire :

— Une vaste opération d’assainissement s’inscrivant dans le cadre de « l’opération ville propre » s’est opérée, mardi, sur le boulevard Nangui Abrogoua d’Adjamé à Abidjan en présence de la ministre de la Salubrité, de l’environnement et du développement durable, Anne Ouloto.

Cette principale rue de la commune d’Adjamé qui grouille d’habitude de monde était desserte au cours de cette journée. Des machines procédaient à la destruction de sites et abris installés de façon anarchique, le long du boulevard quand d’autres engins procédaient au nettoyage et au ramassage des tas d’immondices.

— Le ministère des Eaux et Forêts, en collaboration avec le programme Biodiversité et changement climatique en Afrique de l’Ouest (WABICC) de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), envisage la création d’un groupe de travail pour réfléchir sur les espèces menacées d’extinction en Côte d’Ivoire.

Le sujet a fait l’objet d’un atelier qui a réuni mardi à Abidjan, environ 70 participants à savoir des représentants de groupes d’acteurs clés jouant ou susceptibles de jouer un rôle prépondérant dans la conservation des espèces menacées y compris les responsables gouvernementaux, des institutions de la société civile et les promoteurs de développement durable.

Afrique centrale :

–Les experts de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) planchent depuis le 09 et ce jusqu’au 12 octobre 2017 à Brazzaville sur la mise en place d’un nouveau mode opératoire permettant d’implémenter une nouvelle approche plus efficace dans la prévention des catastrophes naturelles au niveau de la sous-région.

Lors de cette réunion, tenue dans le cadre de la 7e consultation régionale annuelle sur la réponse aux catastrophes naturelles en Afrique centrale, il est question de définir de nouvelles stratégies communes, notamment le partage d’informations et la mise en œuvre des mesures d’atténuation avant de les soumettre aux instances dirigeantes.

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