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15 Août

Le Nigeria annonce la mise en concession de six mini-centrales hydroélectriques

Abuja – Le gouvernement fédéral nigérian a annoncé, récemment, avoir achevé les formalités pour la mise en concession de six mini-centrales hydroélectriques.

Les infrastructures seront confiées à des opérateurs privés dans le cadre d’un accord de construction, exploitation et transfert (BOT).

« Il s’agit de l’une des initiatives du gouvernement visant à améliorer la fourniture en électricité des couches les plus vulnérables de la société. Nous avons proposé six infrastructures de petites tailles à l’abandon depuis plusieurs décennies. Outre les universités où l’Etat intervient directement sur le plan financier, l’ensemble des projets est soutenu par des fonds privés. », a affirmé , Babatunde Fashola, le ministre nigérian de l’Energie.

 

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mercredi 15 août:
Sénégal

De nouveaux instruments et approches de tarification carbone au Sénégal sont en vue pour faciliter la mise en œuvre de la contribution déterminée au niveau national (CDN), relative à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), a indiqué, Racine Diallo, conseiller technique au ministère de l’Environnement et du Développement durable.

« La décision d’élaborer une étude d’opportunités sur les instruments de tarification carbone a été prise dans un consensus total », a dit observer M. Diallo, qui présidait, la semaine écoulée à Dakar, un atelier de démarrage de l’étude sur les instruments de tarification carbone au Sénégal.

La tarification carbone susceptible de prendre la forme d’une taxe carbone ou d’un marché des quotas d’émission constitue une de ces mesures.

Elle vise à donner un signal prix sur le carbone qui encourage les consommateurs à réduire leurs émissions tout en permettant de générer des revenus pouvant être redistribués pour stimuler la transition énergétique ou lutter contre les impacts négatifs des changements climatiques.
Côte d’Ivoire

L’experte à la Facilité REDD de l’Union Européenne (UE), Adeline Donteville a révélé, lors de la première réunion extraordinaire des membres du comité national et du comité technique interministériel de la REDD+, que la Côte d’Ivoire court le risque de ne plus avoir de terres disponibles pour l’usage des sols.

Selon une note d’information dont l’AIP a reçu copie, samedi, Mme Donteville a tiré la sonnette d’alarme quant aux risques qui menacent la mise en œuvre de la stratégie nationale REDD+, mais aussi par rapport aux objectifs d’émergence que la Côte d’Ivoire s’est fixés dans sa vision 2040. Elle a proposé une compétition entre l’usage des terres pour la production agricole et le reboisement en vue de prévenir la disparition des sols.

Pour l’experte, il est indispensable dès aujourd’hui de libérer jusqu’à quatre millions d’hectares de terres pour le reboisement à travers une intensification agricole accrue. D’où l’intérêt, selon elle, du cadre national d’investissement qui propose des mesures d’atténuation de ces risques, notamment l’agriculture sans déforestation, l’énergie durable ou encore la recherche d’alternatives au bois énergie.

 

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