InitiativesLa Norvège construit le plus haut bâtiment en bois au monde

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06 Sep

La Norvège construit le plus haut bâtiment en bois au monde

Oslo- Avec une hauteur de 84,5 mètres, la Norvège est en train de construire le plus haut bâtiment en bois au monde, un matériau vanté pour sa faible empreinte climatique et sa résistance au feu.

Située près d’un lac dont elle porte le nom, à une centaine de kilomètres au nord d’Oslo, la « tour de Mjøs », qui a reçu sa dernière poutre hissée par une grue cette semaine, compte 18 étages.

Le choix du matériau permet de réduire les émissions de CO2 par rapport à un immeuble en béton, selon les promoteurs.

« Construire en bois, c’est aider à respirer dans un monde meilleur », a déclaré dans un communiqué l’homme d’affaires Arthur Buchardt, qui dit avoir lancé le projet en s’inspirant de l’accord de Paris sur le changement climatique.

Pour désarmer d’éventuelles craintes, les maîtres d’oeuvre assurent que l’édifice est conçu pour résister à un incendie : comme des souches impossibles à enflammer sans fagot, un départ de feu ne ferait, selon eux, que carboniser superficiellement les épaisses poutres en bois lamellé-collé, sans les embraser.

À son ouverture prévue en mars 2019, la tour éclipsera les 49 mètres de Treet (« L’arbre » en norvégien), un bâtiment également situé en Norvège à Bergen (ouest) et détenteur actuel du record.

Comprenant appartements, piscine intérieure, hôtel, bureaux, restaurant et espaces communs, le nouvel édifice devait initialement se dresser à 81 mètres de hauteur mais a finalement pris quelques mètres supplémentaires avec l’installation d’une pergola au sommet.

Incidemment, cet ajout lui permettra de légèrement dépasser un autre bâtiment en cours de construction, la tour HoHo à Vienne qui culminera à 84 mètres de hauteur.

.-Les ventes de saumon norvégien en Pologne et aux États-Unis ont augmenté en glissement annuel en août, selon les données du Norwegian Seafood Council (NSC).

La Norvège a exporté 100 000 tonnes de saumon au cours du mois, évaluées à 6 milliards de couronnes (616 millions d’euros). Le volume des exportations a augmenté de 10 500 tonnes au cours du mois, en hausse de 12% par rapport à 2017, tandis que la valeur a augmenté de 9% à 500 millions de couronnes norvégiennes (NOK).

Jusqu’à présent cette année, la Norvège a exporté 672 000 tonnes de saumon, évaluées à 43,8 milliards de NOK.

La Pologne a été le principal marché de croissance du saumon en août, avec une augmentation de 136 millions de NOK, une augmentation de 19% par rapport à l’année dernière.

Environ deux tiers des saumons exportés vers la Pologne sont retraités pour être réexportés vers d’autres marchés, principalement l’Allemagne, sachant que le produit le plus important est le saumon fumé.

Alors que le prix moyen d’un kilo de saumon était de 57,50 NOK en août 2017, le chiffre correspondant pour août de cette année était de 55,73. La Pologne, la France et le Danemark ont été les plus gros marchés d’exportation de saumon norvégien en août 2018.

L’augmentation continue de la demande de saumon norvégien a donné lieu à un nouveau record d’exportation pour le mois d’août. La Pologne et les États-Unis ont constitué les plus importants marchés de croissance du saumon en août.

La Norvège a exporté au total 178 000 tonnes de produits de mer, évaluées à un total de 8 milliards de NOK en août. Le volume a égalé celui d’août 2017, alors que la valeur a augmenté de 6% à 465 millions de NOK.

Jusqu’à présent cette année, la Norvège a exporté 1,8 million de tonnes de fruits de mer, évaluées à 63 milliards de NOK. Le volume a augmenté de 1%, tandis que la valeur a augmenté de 4,5%.

Le nouveau ministre norvégien de la pêche, Harald Nesvik, s’est déclaré satisfait des chiffres du mois d’août. « Il est très positif que la valeur des produits de la mer exportés de Norvège continue d’augmenter. Les fruits de mer norvégiens sont très recherchés dans le monde entier et le gouvernement vise à promouvoir la croissance continue de l’industrie des produits de la mer », a-t-il déclaré.

Les exportations de truites norvégiennes ont également augmenté de 6% en glissement annuel en août, pour atteindre 3 700 tonnes. Les exportations de morue fraîche, y compris le filet, ont augmenté de 13% pour atteindre 2 400 t, tandis que les exportations de morue congelée ont diminué de 41% pour atteindre 3 400 t.

Au cours du mois, la Norvège a exporté 18 700 tonnes de hareng à une valeur de 190 millions de NOK, soit une augmentation de 25% en volume et de 21% en valeur.

Le pays scandinave a également exporté 4 500 tonnes de maquereaux d’une valeur de 64 millions de NOK, en baisse de 32% en volume et de 31% en valeur.

En outre, la Norvège a exporté 461 tonnes de crabe royal pour une valeur de 131 millions de NOK, en hausse de 29% en volume et de 42% en valeur.

Les exportations de crevettes norvégiennes ont chuté de 9% en volume à 815 tonnes, mais ont augmenté de 10% en valeur pour atteindre 7 millions de NOK au cours du mois.

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.-Reykjavík- Le conseil municipal de la capitale islandaise Reykjavík a approuvé mercredi à l’unanimité l’ajout de deux routes exclusivement piétonnes dans le centre-ville à celles du quartier de Kvosin.

Les visiteurs et les habitants de Reykjavík peuvent maintenant envisager une nouvelle conception des rues qui tiendra compte de la sécurité et du bien-être des piétons. La motion indiquait qu’une nouvelle conception serait élaborée en étroite consultation avec les utilisateurs et les parties prenantes concernées, guidée par les principes d’accessibilité pour tous.

Le Département de l’environnement et de la planification de la ville sera chargé de mettre au point des méthodes efficaces et sûres de livraison du fret en collaboration avec les entreprises et les autres parties prenantes dans les zones touchées.

Les deux rues (Laugavegur et Bankastræti) étaient auparavant fermées aux véhicules entre le 1er mai et le 1er octobre.

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Copenhague- Danmarks Artsportal est le nom d’un nouveau siteweb, qui sera lancé en 2020 au Danemark, dans l’objectif de fournir aux passionnés de la nature un guide sur les animaux et les plantes dans les pays scandinaves.

Le portail Web, qui sera produit par le Musée d’histoire naturelle du Danemark et l’Agence de protection de l’environnement, rassemblera des données publiques et privées sur les espèces sauvages présentes au Danemark, indique un communiqué du ministère de l’Environnement et de l’alimentation.

« Il s’agit d’un projet que les musées et les chercheurs demandent depuis 20 ans. Il est donc très agréable que nous puissions commencer à utiliser la ressource Web et créer une base unique de données sur les espèces danoises », a déclaré le professeur Peter C. Kjærgaard du Musée d’histoire naturelle du Danemark.

La base de données aidera à fournir une base solide de connaissances sur la manière dont différentes espèces vivent et prospèrent dans le pays nordique, selon le même expert.

Un financement de six millions de couronnes a été alloué au projet dans le budget de 2019, avec des fonds supplémentaires d’un peu moins de 20 millions de couronnes au total fournis par deux fondations.

Le ministre de l’Environnement et de l’alimentation, Jakob Ellemann-Jensen, a indiqué que la faune danoise avait beaucoup à offrir avec les bonnes informations sur les sites à visiter.

« Nous allons pouvoir contribuer avec des observations propres des espèces à travers le pays », a déclaré le ministre, ajoutant avoir lui-même « pêché et chassé pendant de nombreuses années et je pense que c’est une merveilleuse idée pour tous les Danois de pouvoir améliorer l’expérience des autres avec la nature ».

.- La nouvelle stratégie pour l’économie circulaire de 15 initiatives, présentée par le gouvernement danois, le 1er septembre, a nécessité un montant de 16 millions d’euros, dans l’objectif d’accélérer la transition vers une société plus durable, où les matériaux et les produits sont recyclés, utilisés à leur plein potentiel et les déchets minimisés.

Le ministère de l’Environnement et de l’alimentation explique que la pression croissante sur les ressources naturelles de la planète implique de repenser les modes de production et de consommation. Les entreprises danoises continuent à maintenir une compétitivité élevée tout en contribuant à une gestion durable des ressources naturelles et à une croissance économique durable, grâce notamment à la conception de bâtiments et de produits à recycler, au recours à la réparation et à la réutilisation, à l’utilisation de la biomasse pour les médicaments, les produits d’origine biologique et les ingrédients alimentaires au lieu d’une simple utilisation d’énergie.

C’est dans cette vision que la nouvelle stratégie a été lancée par le ministère de l’Environnement et de l’alimentation et le ministère de l’Industrie et des Affaires, ciblant six domaines d’intervention articulés autour de 15 initiatives, conformément aux recommandations du Conseil consultatif du gouvernement sur l’économie circulaire.

« Nous devons adopter une approche critique de notre consommation excessive de ressources naturelles. En réduisant l’utilisation des matériaux et en augmentant la réutilisation, les entreprises peuvent obtenir plus de valeur avec moins. En outre, cela nous donne un meilleur environnement si nous utilisons les ressources avec raison et autant de fois que possible », a déclaré le ministre de l’Environnement et de l’alimentation, Jakob Ellemann-Jensen.
« Avec cette stratégie, nous souhaitons créer un meilleur cadre pour que les entreprises danoises développent et exportent des solutions circulaires. Elle vise à créer de la croissance et des emplois au Danemark et à soutenir simultanément une transition verte et durable. En outre, une économie plus circulaire pourrait contribuer à réduire les coûts des entreprises et les rendre ainsi plus compétitifs. Cela vaut également pour les PME. Il est essentiel que la transition circulaire soit axée sur le marché et fasse sens à la fois pour l’environnement et pour l’économie », a relevé le ministre de l’Industrie, des affaires et des affaires financières, Rasmus Jarlov.

En clair, le Danemark vise à renforcer les entreprises comme moteur de la transition circulaire, soutenir l’économie circulaire grâce aux données et à la numérisation, changer les habitudes de consommation, créer un marché performant pour les déchets et les produits réutilisés, et générer plus de valeur des bâtiments et de la biomasse.

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