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10 Avr

Pologne: Vers un nouveau programme de lutte contre la pollution atmosphérique

Varsovie:
Le ministre polonais de l’Environnement, Henryk Kowalczyk, a indiqué, lundi, que le gouvernement présentera à la mi-avril un nouveau programme dédié à la lutte contre la pollution atmosphérique.

Ce programme prévoit des mesures destinées à accorder des subventions aux familles pauvres pour changer les équipements de chauffage et de cuisson et un impôt à l’encontre des ménages aisés utilisant des équipements traditionnels dans leur résidence secondaire.

Le ministre a affirmé dans une déclaration à la presse, qu’un nouveau programme de lutte contre le « smog » et la pollution atmosphérique, qui s’étalera sur 10 ans, est en cours de finalisation. Une enveloppe d’environ 25 milliards de zlotys (plus de 6,5 milliards d’euros) est allouée à ce projet.

Environ 92% du montant total du projet seront destinés à la modernisation des infrastructures de chauffage et à la diversification des sources d’énergie verte, alors que les 8 % restants seront consacrés à des campagnes de sensibilisation.

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Autriche :
Les années 2016 et 2017 ont été marquées par une fonte importante des glaciers autrichiens, sans précédent avec des pertes dépassant les 25 mètres dans 75 glaciers contre 14,2 mètres en 2015 et 16,5 mètres en moyenne durant les dix dernières années, selon un récent rapport de l’association alpine autrichienne.

Le rapport attribue cela à la hausse des températures et aux faibles précipitations dans le Tyrol autrichien et autres régions montagneuses dans ce petit pays alpin.

A noter que la fonte totale des glaciers de montagne n’aurait pas de conséquences majeures sur la montée du niveau des océans puisqu’ils ne représentent que 0,24 pc de la cryosphère. La hausse estimée serait d’environ 24 cm, ce qui n’est toutefois pas négligeable.

Cependant, « des millions, si ce ne sont pas des milliards de personnes, dépendent directement ou indirectement de ces réserves naturelles d’eau pour l’eau potable, l’agriculture, l’industrie et la production d’énergie électrique durant des périodes clés de l’année », selon un rapport du programme des Nations-Unis pour l’environnement (PNUE) qui relève que de nombreux glaciers devraient, au rythme actuel du réchauffement de la planète, disparaître dans les prochaines décennies, bouleversant des régions entières.

Enfin, ils constituent de précieux indicateurs pour évaluer l’ampleur des changements climatiques. En effet, depuis la fin des années 1960, la couverture neigeuse mondiale a décru d’environ 10 à 15 pc et les vagues de froid hivernales dans une grande moitié septentrionale de l’hémisphère nord durent deux semaines de moins qu’il y a 100 ans.

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Chypre :
L’île de Chypre a besoin de 500 millions d’euros d’investissements d’ici la fin de l’année 2019, destinés à développer les énergies renouvelables dans le pays et à mettre en œuvre sa stratégie énergétique de manière à être en phase avec les objectifs de l’Union européenne, selon un rapport du ministère chypriote de l’énergie.

A noter que Chypre planche actuellement sur la réalisation d’un projet visant à tirer vers le haut l’efficience énergétique de pas moins de 400 établissements, outre une centrale solaire d’une capacité de 20 mégawatts pour un coût de 22 millions d’euros, et qui contribuera à diminuer de 31.000 tonnes les émissions de gaz à effet de serre.

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Russie :
Des chercheurs de l’Institut technique de l’industrie sidérurgique de Moscou ont pu développer une nouvelle technique pour produire de l’électricité à partir des déchets.

Selon ces chercheurs, la nouvelle technologie est une innovation importante dans la préservation de l’environnement et elle repose sur le recyclage des déchets industriels et ménagers solides en énergie électrique sans générer d’émissions nocives.

La technologie est basée sur un four thermique unique capable de traiter plus de 170 mille tonnes de déchets solides par an et de s’appuyer sur la capacité de combustion de ces déchets pour générer l’équivalent de 4320 MW d’électricité.

En plus de l’énergie électrique, ce four convertit les résidus de déchets en matériaux utilisés dans l’isolation thermique ainsi qu’en gravier et en cendre qui seront utilisés dans la fabrication de pavage des routes.

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Turquie :
La pollution de l’air dans la province occidentale de Bursa a atteint des niveaux alarmants, posant des risques pour la santé humaine, selon les dernières données de l’indice de qualité de l’air du ministère turc de l’Environnement et de l’Urbanisation.

La hausse de la consommation de charbon en hiver joue un rôle important dans la détérioration de la qualité de l’air à Bursa, un des centres industriels de la Turquie, rendant difficile la respiration des habitants du centre-ville et présentant également divers risques pour la santé des résidents de la ville en particulier pour les groupes vulnérables (personnes âgées, enfants et personnes souffrant de maladies respiratoires).

Les derniers tests effectués dans toute la ville ont montré que le niveau de PM10 (particules 10) est passé à 167, alors qu’il était auparavant de 70, ce qui qualifie l’air de la ville de « malsain ».

Un niveau d’indice de 200 indique « médiocre » et une valeur d’indice de 300 points signifie qualité d’air « dangereuse ».

Selon le service pneumologique de l’hôpital de la ville, la pollution de l’air a atteint des niveaux alarmants en raison des activités non supervisées des installations industrielles, ajoutant que la forte augmentation du cancer du poumon, des MPOC (Maladie pulmonaire obstructive chronique) et cas d’asthme dans la ville sont liés à l’air pollué.

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