Pologne : Lancement d’un programme international pour la protection des animaux amphibies

Varsovie – Le ministère polonais de l’Environnement a annoncé le lancement d’un programme international pour la protection des animaux amphibies qui concernera particulièrement la région de Suvalkija (Nord-est du pays).

Le projet qui sera réalisé en partenariat avec l’association Homme et Nature, active dans les pays baltes, porte sur la remise en état des cours d’eau à proximité des vallées et à l’intérieur des forêts, l’approfondissement des bassins d’eau et l’enlèvement des plantes excessives qui entravent le mouvement et l’habitat naturel des amphibiens.

Le projet, auquel participera l’Union européenne et le Fonds national polonais de protection de l’environnement et de gestion de l’eau, concernera environ 400 étangs et bassins d’eau à court terme avec la mise en place de canaux spéciaux permettant aux amphibiens de se déplacer en toute sécurité surtout dans les zones ayant connu, ces dernières années, la mort de centaines de ces animaux pour cause de changements environnementaux, d’expansion urbaine et de diverses activités humaines.

Selon ce projet, il sera procédé à la construction à moyen terme d’environ 600 bassins d’eau artificiels qui, selon ses concepteurs, sont l’une des plus faciles et meilleures façons pour protéger les amphibiens de Suvalkija, un espace naturel partagé entre la Pologne et la Lituanie.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Orientale pour la journée du mardi 18 avril 2017:

Turquie:

La Turquie va procéder à des études sismiques pour les activités de forage de pétrole et de gaz à partir de l’année en cours et ce, deux fois par an en mer Noire et en Méditerranée avec un navire de sondage qui sera acheté en 2017, a indiqué le ministre turc de l’énergie et des ressources naturelles Berat Albayrak.

La Turquie produira une carte géophysique de son territoire, qui sera complétée en 2018, pour obtenir une image complète de ses ressources naturelles et ce, dans l’objectif de diversifier ses sources d’énergie en se basant sur les ressources locales.

La production nationale et la recherche et développement sont essentielles, a-t-il déclaré lors de présentation de la stratégie énergétique du pays, ajoutant que les ressources domestiques du charbon, qui se révèlent être plus riches en calories qu’auparavant, constitueront une partie importante de la stratégie énergétique de la Turquie.

Autriche:

Les entreprises autrichiennes disposent d’un grand savoir-faire dans le domaine des écotechnologies. Leurs performances sont reconnues dans le monde entier, notamment en matière de « construction passive » de logements à très basse consommation d’énergie ou encore de production de panneaux solaires.

Ces compétences sont très recherchées, notamment sur les marchés porteurs comme la Chine, l’Inde ou la Russie, ce qui offre de bonnes possibilités d’exportations.

Afin que les travailleurs et les entreprises puissent profiter des opportunités offertes par ce secteur porteur et réussir, le ministère autrichien de l’environnement a élaboré un plan directeur pour les emplois verts qui fixe le cap du développement de ces emplois.

Pour se faire, un portail en ligne spécialement dédié aux emplois verts a été lancé et permet aux demandeurs d’emploi de rechercher les emplois vacants dans les éco-industries.

Ce nouveau centre d’excellence baptisé « Green Jobs Austria » favorise la mise en réseau de l’économie, des sciences et de l’administration et ce, en vue d’augmenter le nombre d’emplois verts dans les entreprises.

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Russie:

Les fumées d’échappement des véhicules et des usines sont les sources de pollution les plus graves en particulier dans les grandes villes russes, ce qui conduit à la perturbation de l’écosystème et à la pollution atmosphérique, ainsi qu’à la forte incidence d’un certain nombre de maladies telles que l’asthme et des anomalies fœtales.

En plus, ces fumées causent la détérioration de l’état psychologique de la population urbaine et la baisse de leur performance à l’emploi et de leur satisfaction quant au niveau de vie général.

En dépit des mesures gouvernementales afin de réduire le niveau de pollution de l’air, suite à l’activité industrielle et au trafic routier, il n’en reste pas mois que les villes russes restent confrontées à cette problématique.