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02 Fév

Ségolène Royal exige d’instaurer un malus sur les bouteilles plastique opaque

Bruxelles – La ministre de l’environnement, Ségolène Royal a demandé aux éco-organismes d’instaurer d’ici 15 jours un malus sur les bouteilles plastique opaque, afin qu’elles ne présentent plus d’avantage en termes de coût pour les industriels de l’agro-alimentaire.

Selon le ministère, l’utilisation croissante de ces bouteilles plastique opaque met en danger la filière de recyclage et perturbe les chaînes de tri. Le polyéthylène opaque serait de plus difficilement recyclable.

Le ministère a indiqué par ailleurs qu’il envisage la possibilité d’interdire la mise sur le marché des bouteilles en polyéthylène opaque, tant que des solutions efficaces de tri et de recyclage ne seront pas mises en place.

– Les énergies renouvelables ont participé à hauteur de 19,6 pour cent à la couverture de la consommation d’électricité en 2016 en France.

Selon les premiers résultats  issus du Panorama de l’électricité renouvelable, élaboré par RTE, le Syndicat des énergies renouvelables (SER), le gestionnaire du réseau d’électricité Enedis et l’Association des distributeurs d’électricité en France (ADEeF), l’an dernier 2188 MW ont été raccordés, les filières éolienne et solaire comptant respectivement pour 62 pc et 26 pc de ce volume.

Le dernier trimestre a vu progresser le parc de production d’électricité renouvelable de 611 MW, les raccordements éolien et solaire cumulés représentant 96 pc de la puissance nouvellement raccordée.

La puissance totale du parc – hydroélectricité, solaire photovoltaïque, éolien et bioénergies – s’élève, fin 2016, à 45 842 MW et représente 89 pc de l’objectif 2018 entériné par Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE), note-t-on de même source.

Voici par ailleurs, le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de jeudi :

Lisbonne,_ La consommation d’électricité au Portugal a atteint 4.722 GWh en janvier, en hausse de 7 pc par rapport au même mois de l’année précédente, en raison notamment de la baisse des températures enregistrées au cours de ce mois.

Selon les données du distributeur d’électricité portugais REN, cette forte augmentation est expliquée par le fait que les températures ont été plus basses que celle enregistrées en janvier 2016, qui a été un mois exceptionnellement chaud.

Avec la correction des effets de la température et du nombre de jours ouvrables, la variation de la consommation d’électricité a légèrement diminué, de 0,4 pc en janvier sur un an.

En janvier, 46 pc de la consommation nationale a été couverte par des énergies renouvelables, dont l’hydraulique avec 17 pc, l’éolien 23 pc, la biomasse et le photovoltaïque 5 pc et 1 pc respectivement.

– Le gouvernement portugais envisage d’étendre à l’ensemble des 25 aires protégées du pays un nouveau modèle de gestion qui donne de nouvelles responsabilités aux autorités locales, rapporte jeudi le quotidien Publico.

Le gouvernement veut que ça soit les municipalités qui décident et gèrent tout ce qui est en relation avec les questions économiques, culturelles et sociales dans ces aires, alors que la défense du patrimoine naturel relèvera de la compétence de l’Institut de Conservation de la Nature et des Forêts (ICNF).

Cependant, les partis de gauche, qui soutiennent le gouvernement au Parlement, sont contre cette mesure. « Ceci est très grave », ont déclaré les partis du BE, le PCP et le PEV, affirmant que l’exécutif est en train de privilégier les intérêts économiques au détriment de la nature.

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Madrid, 02/02/2017 (MAP) – Le changement climatique est une réalité qui affecte déjà les écosystèmes méditerranéens, notamment en augmentant l’aridité et en aggravant les épisodes météorologiques extrêmes, ont indiqué des scientifiques en marge du 14ème Congrès international des écosystèmes méditerranéens (MEDECOS) qui se déroule à Séville (sud de l’Espagne).

«Les écosystèmes méditerranéens vivent déjà le changement climatique et ils montrent des signes inquiétants de vulnérabilité», a souligné Francisco Lloret, président de l’Association espagnole de l’écologie terrestre (AEET) et professeur d’écologie à l’Université autonome de Barcelone.

Ce phénomène est palpable dans le bassin méditerranéen mais également dans les autres régions du monde ayant un climat similaire, notamment la Californie, le centre du Chili, le sud-ouest de l’Australie et le sud de l’Afrique du Sud, a-t-il relevé.

-Les dernières tempêtes et intempéries qui ont frappé l’est de l’Espagne ont aggravé la situation écologique «déplorable» de la lagune de la Mar Menor, située dans la région de Murcie (sud-est), a affirmé David Verdiell, biologiste à l’Université de Murcie, cité par les médias locaux

Les tempêtes ont causé l’érosion de quelque 16 km de plages, l’augmentation de la concentration des sédiments dans les eaux de la lagune et la perte de quelque 120.000 m3 de sable, a-t-il précisé.

Les pluies torrentielles ont transformé les petits cours d’eau en véritables rivières qui se jettent dans la Mar Menor chargées de nitrates et de pesticides provenant des exploitations agricoles, polluant davantage cette lagune de 135 km2, a prévenu l’expert.

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Genève, L’Europe du Sud et du Sud-Est risque de devenir « un point névralgique » du réchauffement qui pourrait se traduire par la succession de phénomènes extrêmes, ont mis en garde des médias suisses en relayant une étude de l’Agence européenne de l’environnement (AEE).

« Toutes les régions européennes sont vulnérables au changement climatique, mais certaines connaîtront des incidences plus négatives que d’autres », estime l’AEE dans un récent rapport présenté à Copenhague.

Selon l’agence, l’Europe du Sud et du Sud-Est connaît déjà des pics de chaleur inédits avec une baisse du niveau des précipitations et des cours d’eau qui renforcent les effets de sécheresse. Ces phénomènes réduisent les rendements agricoles, augmentent les risques d’incendies et ont de vastes incidences sur les écosystèmes.

Les températures mondiales ont enregistré en 2016 un record pour la troisième année consécutive, selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), signalant des vagues de chaleur sans précédent en Inde et une fonte des glaces arctiques inédite.

Ces épisodes climatiques extrêmes ont entraîné des pertes économiques de près de 400 milliards d’euros dans les pays membres de l’AEE entre 1980 et 2013 et ont coûté la vie à plus de 85.000 personnes sur la même période, rappelle l’étude.

-. L’Institut polaire suisse organise une expédition inédite vers l’Antarctique afin de mesures les bouleversements provoqués par le changement climatique dans cette partie fortement fragile de la planète.

« Le Swiss Polar Institute va permettre de faire avancer la recherche dans les environnements extrêmes et contribuer au développement de la science polaire ainsi que favoriser les échanges en la matière », a indiqué l’explorateur polaire Frederik Paulsen, l’un des promoteurs de cette initiative helvétique.

La première expédition scientifique lancée par l’institut, destinée à faire le tour complet du continent antarctique, avec le soutien de Ferring Pharmaceuticals, a pour but de mesurer et quantifier l’impact des changements climatiques et de la pollution dans l’océan Austral.

De l’avis des experts, la libération d’immenses quantités d’eaux douces autour de l’Antarctique bouleverse tous les équilibres écologiques et les courants marins en place depuis des milliers d’années autour de l’Antarctique.

Ils préviennent qu’un immense glacier est en train de se séparer de la barrière glaciaire de Larsen C dans la péninsule antarctique. La déstabilisation de ce type de plateformes accentue les bouleversements en cours sur le continent blanc et au-delà.

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Londres,_ Le niveau des investissements dans les énergies renouvelables reste insuffisant pour limiter la hausse des températures à 2 degré Celsius, selon l’Agence internationale pour les énergies renouvelables.

« Même si les investissements dans les énergies renouvelables ont beaucoup augmenté ces dix dernières années (…), leur niveau reste insuffisant pour atteindre les objectifs climatiques », souligne l’agence internationale.

La part des énergies renouvelables dans le mix énergétique s’élève aujourd’hui à 18 pc. Pour limiter la hausse des températures à 2°C, elle devrait doubler d’ici 2030, estiment les experts, affirmant que les énergies renouvelables et l’amélioration de l’efficacité énergétique permettent de réduire de moitié les émissions de CO2.

-Selon des ONG écologistes britanniques, plus de 100 sites naturels classés patrimoine mondial sont menacés. En cause, les nombreuses activités humaines pratiquées : construction de routes, d’infrastructures ou agriculture.

La majorité de ces sites connaissent une augmentation des pressions humaines depuis 1993. Parmi elles, le parc national de Komodo en Indonésie ou le sanctuaire de faune de Manas dans l’Himalaya. Il abrite certaines espèces en voie de disparition, comme le tigre, le rhinocéros indien ou l’éléphant indien.

-Le réchauffement climatique entraîne la fonte du permafrost dans les régions Arctique, prévient Greenpeace qui tire la sonnette d’alarme sur la détérioration de la situation dans cette zone.

En Sibérie, les habitants de la péninsule de Yamal font face à de rapides bouleversements de leur environnement et de leur mode de vie.

Greenpeace, qui est allée à la rencontre de ce peuple d’éleveurs nomades du grand nord, déplore la dégradation des tourbières, des sols et le manque d’eau, alors que les rennes peinent à s’adapter à des températures plus chaudes.

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