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06 Mai

Sénégal: Des compteurs électriques prépayés seront offerts à 37.000 familles nécessiteuses

Dakar – Des compteurs électriques prépayés seront offerts à 37.000 familles nécessiteuses des différentes régions du Sénégal par la Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC), a annoncé, jeudi à Thiès, le directeur général de cette société, Mouhamadou Makhtar Cissé.

Le programme d’installation de ces compteurs dits « Woyofal » est appuyé et financé par la Banque mondiale, à hauteur de 4 milliards de francs CFA, a précisé M. Cissé, en remettant un lot de compteurs à 125 familles démunies de Thiès.

« La SENELEC a fourni beaucoup d’efforts, afin de mettre fin aux coupures intempestives d’électricité connues dans un passé récent, pour assurer une fourniture assez correcte de l’énergie pour les foyers sénégalais, bien que la coupure zéro n’existe nulle part. Les populations doivent porter et soutenir les efforts de la société d’électricité, parce que c’est un patrimoine pour tous », a-t-il dit, lors de la cérémonie marquant le lancement du « woyofal social ».

Le DG de la SENELEC a profité de la cérémonie, pour inviter les populations à s’approprier ce programme d’installation de compteurs prépayés, afin de bien maîtriser la consommation de l’énergie.

— Les populations de Diégoune, une commune rurale dans l’arrondissement de Tendouck, ont vu leurs surfaces cultivables considérablement augmentées grâce à la construction d’une digue anti sel par le Projet pôle de développement de la Casamance (PPDC), rapporte la presse locale.

La digue anti-sel de Diégoune, longue de 1,6 kilomètre, est un ouvrage de gestion des lames d’eau. Réceptionné de façon provisoire, l’ouvrage est financé par le PPDC à hauteur de près de 80 millions de francs CFA.

« Après la construction de la digue, les populations ont récupéré 13 puits dont l’eau n’était plus consommable. La nappe s’est adoucie. La digue a permis de récupérer 80 hectares qui sont devenus exploitables parce que les infiltrations des eaux salées empêchaient les produits de boucler leur cycle », a expliqué le coordonnateur du PPDC Youssouph Badji.

Il s’exprimait au cours d’une visite d’échanges, de partage et de capitalisation de l’expérience de Diégoune en matière de gestion de vallée.

Voici, par ailleurs, le bulletin quotidien de l’écologie en Afrique pour la journée du samedi 06 mai 2017 :

Côte d’Ivoire :

Une délégation relevant de la Société de Développement des Forêts (SODEFOR) de Côte d’Ivoire a tenu jeudi une rencontre avec les populations installées dans les forêts classées de Tafiré et de Badikaha, dans l’objectif de les convaincre de quitter ces forêts et éviter d’y procéder à de nouveaux défrichements.

La rencontre qui a eu lieu à Tafiré, fait suite à une précédente tenue en juin dernier, à l’issue de laquelle, ces paysans avaient sollicité et obtenu de la SODEFOR, un délai de grâce jusqu’à fin février 2017 afin de terminer la saison cotonnière, rapporte vendredi l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP).

Des arrangements permettant à la SODEFOR de reconstituer progressivement l’intégralité des forêts détruites et aux paysans de quitter les lieux définitivement, ont été trouvés entre les deux parties, lors de cette rencontre, rappelle la même source.

Au premier rang de ces accords, tous ceux qui exploitent une portion quelconque de ces forêts classées doivent se faire recenser.

Les cultivateurs (coton, maïs, arachide) et les planteurs (anacardiers, manguiers) éviteront de nouveaux défrichements et accepteront de planter dans leurs champs, des espèces d’arbres que la SODEFOR leur fournira. Quant aux éleveurs, ils devraient éviter de se sédentariser.

Pour la SODEFOR, ces aménagements constituent un ‘’plan social’’, conçu en faveur des occupants des forêts classées de Tafiré et de Badikaha, pour tenir compte de la spécificité de la région.

‘Le conseiller du directeur général de la SODEFOR, Colonel Dogui Aboua, a rappelé à cette occasion, que le sillage de bois et l’exploitation minière artisanale, deux phénomènes en vogue dans les zones rurales, sont interdits à l’intérieur des forêts classées.

Afrique de l’Est:

Les pays d’Afrique orientale et australe ont mis en place un fonds environnemental, doté de 1,5 million de dollars, en vue de stimuler le développement durable dans la région des Grands Lacs, ont rapporté des médias.

Onze pays du bassin de la région des Grands Lacs bénéficieront de ce fonds dont la mise en place a été annoncée lors d’une réunion de haut niveau, récemment, à Entebbe sur les rives du lac Victoria, en Ouganda.

Ainsi, le Kenya, le Burundi, la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, le Malawi, le Mozambique, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie, la Zambie et l’Ouganda bénéficieront de ce Fonds visant la préservation des Grands lacs en Afrique.

Le Fonds servirait à soutenir des projets régionaux visant à améliorer les conditions de vie et à protéger l’environnement, a déclaré le directeur régional de la protection des étendues d’eau non salée en Afrique au sein de l’organisation « The Nature Conservancy », Colin Apse, cité par les médias.

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