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18 Mar

Des instituts évaluent la vulnérabilité de la région de l’Himalaya au changement climatique

New Delhi – L’Institut indien de technologie de Guwahati, l’Institut indien de technologie de Mandi et l’Institut indien des sciences de Bangaluru ont établi, vendredi, un partenariat pour l’évaluation de la vulnérabilité au changement climatique pour la région indienne de l’Himalaya.

Ces évaluations de vulnérabilité comparables sont utiles aux gouvernements, aux décideurs, aux agences de financement et aux experts en développement pour acquérir une compréhension commune de la vulnérabilité au changement climatique, leur permettant de savoir quel État est le plus vulnérable, les sources de la vulnérabilité et les solutions pour remédier à la vulnérabilité, a indiqué Timothy Gonsalves, directeur de l’Institut indien de technologie de Mandi, lors d’un atelier national sur « l’évaluation de la vulnérabilité des États et des territoires indiens au changement climatique ».

« L’adaptation au changement climatique est un effort qui nécessite la collaboration de tous les acteurs pour une utilisation appropriée des moyens et des technologies dans le cadre d’une politique visant l’implication de la communauté locale», a indiqué pour sa part Ashutosh Sharma, secrétaire au Département des sciences et de la technologie.

L’évaluation concerne les 12 États indiens de l’Himalaya: Assam, Manipur, Meghalaya, Mizoram, Nagaland, Tripura, Arunachal Pradesh, Sikkim, Bengale occidental, Himachal Pradesh, Uttarakhand et Jammu-et-Cachemire.

Les deux tiers des glaciers de l’Himalaya et de l’Hindou Kouch pourraient fondre d’ici à la fin du siècle si la planète restait sur la même trajectoire d’émissions de gaz à effet de serre, risquant de déstabiliser les grands fleuves d’Asie, selon une étude rendue publique en février.

S’étendant sur 3.500 kilomètres de l’Afghanistan à la Birmanie, la région montagneuse de l’Hindou-Kouch-Himalaya (HKH) est qualifiée de «troisième pôle» par les scientifiques pour ses gigantesques réserves de glace. Celles-ci alimentent dix cours d’eau majeurs d’Asie, du Gange au Mékong en passant par le fleuve Jaune, le long desquels sont structurés des bassins de populations.

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