InstitutionsLondres: Implantation de dalles permettant de transformer en électricité l’énergie générée

Institutions

21 Août

Londres: Implantation de dalles permettant de transformer en électricité l’énergie générée

 

Londres, _une entreprise britannique a implanté, en plein cœur de Londres, des dalles permettant de transformer en électricité l’énergie générée par les promeneurs.

Dans le cadre des animations estivales du quartier de Marylebone, la société locale d’aménagement urbain New West End Company et la compagnie des transports publics londoniens viennent de transformer une rue de la capitale britannique en un espace d’exposition consacré aux solutions écologiques.

Jadis banale avec ses larges trottoirs en pierre, Bird Street, bordée par l’une des plus célèbres artères commerçantes de Londres (Oxford Street), est désormais une rue piétonne et colorée où s’exposent de nombreuses innovations.

Aux côtés de magasins en bois, habillés d’une peinture turquoise capable d’absorber le dioxyde de carbone (CO2), la société britannique Pavegen a installé dix mètres carrés de son revêtement piézoélectrique, une technologie permettant aux passants de produire de l’électricité.

Le système développé par Laurence Kemball-Cook, l’inventeur et dirigeant de la société, convertit en électricité l’énergie générée par les pas des marcheurs (variable en fonction du poids du piéton et de la vitesse à laquelle il marche).

Stocké dans des batteries situées à proximité, le courant sert ensuite à alimenter l’éclairage public de Bird Street. Les passants les plus motivés, ou ceux produisant le plus d’énergie, peuvent même voir leurs efforts récompensés.

Grâce à des capteurs Bluetooth glissés entre les dalles, les piétons les plus méritants peuvent recevoir, directement sur leurs smartphones, des bons de réduction à valoir dans les enseignes voisines.

-Le projet de construction d’un pont-jardin sur la Tamise, qui devrait être inauguré en 2018, est tombé à l’eau. Il devait être un nouveau symbole de la capitale britannique. Le « pont-jardin », dont le projet avait été annoncé en grande pompe par l’ancien maire de Londres en 2013, ne verra finalement jamais le jour.

L’ex maire de Londres Boris Johnson, devenu secrétaire d’État des Affaires étrangères sous le gouvernement de Theresa May, était en effet un fervent défenseur de ce pont hors-norme, qui devait abriter plus de 200 arbres, des fleurs et de la verdure.

Cette promenade piétonne, véritable « oasis de tranquillité » au cœur de la mégalopole, devait relier South Bank, près de la gare de Waterloo, à Temple, non loin du quartier de West End.

Le coût important du projet et les réticences du nouveau maire de Londres seront derrière la décision de renoncer à cette nouvelle attraction touristique.

L’actuel maire travailliste Sadiq Khan a, en effet, refusé d’apporter la garantie financière nécessaire à la construction du pont, le budget prévisionnel étant passé de 159 à 185 millions de livres, près de 203 millions d’euros.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du lundi 21 août 2017:

Paris,_Situé sur le territoire des Côtes d’Armor (nord-ouest de la France), l’écocentre « Spered All » (l’autre esprit en breton) accueille pendant plusieurs mois chaque année des visiteurs sensibles à tout ce qui touche à l’environnement.

Ouvert au printemps 2015, ce lieu de rencontre, d’échange et de découverte dédié à l’écologie pour tous, propose des stages et animations divers aussi bien aux adultes qu’aux enfants.

Des cours de cuisine ou de jardinage bio, des ateliers de bricolage à partir de matériaux de récupération, des promenades de découverte de plantes sauvages sont notamment programmés d’une année à l’autre.

Trois espaces ont été spécialement aménagés sur le site : un sentier énergie (de demain), un jardin potager et une aire de jeux en bois. Tous les trois ont pour vocation de permettre au public de s’initier à l’écologie tout en s’amusant.

****

-Le Pays de la Loire (ouest de la France) est en train de vivre une expérience unique: une douzaine de communes utilisent désormais des moutons et des chèvres pour entretenir des terrains inoccupés.

La pratique est écologique puisqu’elle permet de limiter l’usage de tondeuses bruyantes et polluantes. Les animaux apportent aussi de la vie et de l’interaction avec les humains.

Entre autres satisfaits, Philippe Mauboussin, adjoint au maire de la commune de la Chapelle-Saint-Aubin apprécie l’animation que les animaux ont apportée : « ça a créé un point d’intérêt sur la commune. Les animaux arrivent petits, on les voit grandir. Et puis pour les voisins autour, les animaux sont plus agréables qu’un concert de tondeuses et débroussailleuses ». Les engins sont moins sollicités. Et puis l’agent municipal chargé de l’entretien des terrains peut s’occuper d’autres tâches. « On est gagnant sur une bonne partie du système, cela fonctionne bien ! » conclut l’élu.

****

Lisbonne,_ L’association Système Terrestre durable- Zero, a estimé que l’année 2017 connaîtra les plus fortes émissions de gaz à effet de serre au Portugal au cours de la décennie actuelle, en se basant sur les données jusqu’à fin juillet.

Dans un communiqué, l’association a quantifié les émissions associées à la production d’électricité entre janvier et juillet, constatant une augmentation de 5,3 millions de tonnes de dioxyde de carbone par rapport à la même période en 2016, soit une hausse de 42 pc par rapport aux émissions de l’année dernière.

– Le ministre portugais de l’Agriculture, Capoulas Santos, a indiqué dernièrement que la Commission européenne a accepté que les paiements d’aide aux agriculteurs affectés par la sécheresse, soient anticipés au 16 octobre, à hauteur de 400 millions d’euros.

Bruxelles a permis l’anticipation des « paiements du premier et du deuxième pilier de la politique agricole commune à partir du 16 octobre, permettant d’injecter ainsi au profit des agriculteurs et des exploitations agricoles des aides d’environ 400 millions d’euros », a déclaré le ministre.

****

 

Madrid, _Le changement climatique aura un impact direct sur le tourisme, les écosystèmes marins et l’activité de la pêche, a affirmé le biologiste de l’Université de Valence Miguel Rodilla.

Dans une déclaration à EFE, Rodilla a expliqué que l’augmentation du niveau de la mer et de la température de l’eau, la multiplication des orages et des intempéries ont déjà des effets «palpables» dans la région méditerranéenne, notamment dans les plages et les régions côtières.

Il a, dans ce sens, appelé à adopter des politiques d’adaptation et de planification de l’utilisation du territoire, notamment le littoral. «Le processus de changement climatique est en marche. L’objectif doit être d’essayer de le minimiser», a-t-il dit.

-Le tourisme durable «n’est pas une option mais une nécessité urgente», a affirmé la directrice de l’Institut de durabilité touristique, Vilma Sarraf, affirmant que cette activité a un impact environnemental mesurable.

Dans le dernier rapport de la fondation Alternativas, intitulé «Durabilité en Espagne 2017 : changement de cap, temps de l’action», l’experte a souligné que toutes les activités liées au tourisme laissent une empreinte sur l’environnement.

Ainsi, chaque million de touristes que l’Espagne reçoit génère 25 millions de kg de CO2, 1,5 million de kg de déchets et 300 millions de litres d’eau usée, de même qu’il consomme 11 millions de litres de combustibles, 300 millions litres d’eau et 2 millions de kg d’aliments.

Voir Aussi