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17 Fév

La surface de la banquise à son plus bas niveau en janvier

Genève – La surface de la banquise n’a vraisemblablement jamais été aussi réduite qu’en début de l’année 2017, alors que la concentration de dioxyde de carbone dans l’atmosphère atteint un record, selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

« La glace manquante aux deux pôles en janvier est assez phénoménale », a indiqué David Carlson, directeur du Programme mondial de recherches sur le climat, parrainé par l’OMM, lors d’un point de presse vendredi à Genève.

De l’avis des experts, la fonte de la banquise due au réchauffement planétaire risque d’entraîner une accélération du mouvement des glaciers vers la mer, ce qui favoriserait une élévation du niveau de la mer à l’échelle mondiale.

L’an dernier, l’Arctique vient de connaître ses douze mois les plus chauds depuis le début des relevés de températures dans cette région en 1900, d’après les données de l’Agence océanique et atmosphérique américaine (NOAA).

« Rarement nous avons observé l’Arctique produire un signal aussi fort et clair d’un réchauffement persistant et de ses effets en cascade sur l’environnement que cette année », a révélé un rapport de l’agence.

L’étendue de la banquise arctique de la mi-octobre à la fin novembre 2016 a été la plus faible depuis le début des observations par satellites en 1979, et 28 pc inférieure à la moyenne de 1981 à 2010.

La fonte des glaces et des neiges combinée à un recul de la banquise permet aux rayons du soleil de pénétrer davantage dans l’océan, favorisant la prolifération d’algues et la désintégration du sol gelé de la toundra, un riche puits de carbone.

Larsen A et B, des étendues de banquise de la côte nord de l’Antarctique, se sont respectivement désintégrées en janvier 1995 et en février 2002. Celle de Larsen C se fissure lentement depuis plusieurs années, mais le processus s’est brutalement accéléré en décembre.

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