Non classifié(e)Danemark : La plante crithmum a été découverte pour la première fois par l’Agence de protection de…

Non classifié(e)

22 Sep

Danemark : La plante crithmum a été découverte pour la première fois par l’Agence de protection de l’environnement.

Copenhague – La plante comestible sauvage crithmum a été découverte pour la première fois au Danemark par l’Agence de protection de l’environnement.

Aussi connue sous le nom de fenouil marin ou de « samphire », cette espèce de plante a été trouvée dans des dunes dans le nord du Jutland.

« Il est très rare que de nouvelles plantes se retrouvent au Danemark de leur propre gré. Normalement, de nouvelles plantes surviennent parce que leurs semences sont répandues par les voitures et le transport, mais le fenouil marin semble avoir atteint la côte ouest du Jutland à l’aide des courants maritimes », a affirmé Tage Burholt, biologiste à l’Agence danoise de protection de l’environnement.

La plante est plus répandue en Méditerranée, mais elle a également été trouvée en Norvège et elle se développe dans le sud du Royaume-Uni.

Tandis que le fenouil marin peut être utilisé dans les salades, comme c’est le cas au Royaume-Uni, l’Agence exhorte les gens à laisser la plante prendre racine dans la faune danoise.

« On devrait probablement attendre quelques années, ou nous risquerons que le fenouil marin disparaisse rapidement à nouveau », a souligné M. Burholt.

.- Toute une famille de cerfs-volants rouges, un oiseau de proie protégé au Danemark, a été illégalement empoisonnée dans une zone entre Silkeborg et Viborg au Jutland.

La mort de deux adultes et deux jeunes rapaces a été causée par l’ingestion du parathion anti-pulvérisation, une substance active de produit phytosanitaire, qui présente un effet insecticide, et qui appartient à la famille chimique des organophosphorés.

Selon la société ornithologique nationale DOF, l’empoisonnement a été signalé à la police. Le parathion a été complètement interdit au Danemark et dans l’espace de l’UE depuis 2003.

.- Stockholm- Le gouvernement suédois a annoncé, dans son budget 2018, un investissement de 850 millions de couronnes (près de 90 millions d’euros) dans les énergies renouvelables et propres, l’efficacité énergétique et les services de conseil et de climat.

« Le budget contient plusieurs investissements majeurs qui nous rapprocheront de nos objectifs. L’expansion de l’énergie éolienne et de l’énergie solaire se poursuit et nous voulons aussi faciliter l’efficacité des ménages et des entreprises à l’énergie », a déclaré jeudi dans un communiqué le ministre de l’Energie et de la coordination des politiques.

L’accord énergétique de 2016 entre le gouvernement, le Parti des Modérés, le Parti du Centre et les Démocrates-chrétiens définit l’objectif d’une consommation énergétique de 50% plus efficace d’ici 2030 et de 100% de production d’énergie renouvelable d’ici 2040. La Suède ambitionne d’atteindre zéro émission de gaz à effet de serre d’ici 2045.

Le projet de loi budgétaire 2018, fruit d’un accord entre le gouvernement et le Parti de Gauche, prévoit en matière d’efficacité énergétique dans l’industrie d’atteindre l’objectif de 50% d’utilisation d’énergie plus efficace d’ici 2030, à la faveur d’un investissement de 125 millions de couronnes entre 2018-2020.

Le gouvernement propose d’augmenter le crédit de 25 millions de couronnes en 2018, alors qu’en 2019 et 2020, les crédits devraient augmenter respectivement de 40 et 60 millions de couronnes.

Dans le domaine du soutien à l’énergie solaire, le gouvernement propose que son financement augmente de 203 millions de couronnes en 2017, pour passer à 525 millions en 2018 et de 2019, et à 915 millions en 2020.

S’agissant des services d’assistance municipale en matière d’énergie et de climat, le gouvernement propose que le soutien soit étendu et augmenté de 125 millions de couronnes en 2018, pour atteindre 160 millions en 2019, et 200 millions en 2020.

En matière d’adaptation locale et régionale de l’énergie et du climat, le gouvernement propose de renforcer les ressources des acteurs du secteur public, de favoriser des solutions de transport plus durables et de mener des campagnes d’information pour les enfants et les jeunes. Pour ce faire, il prévoit un investissement de l’ordre de 65 millions de couronnes en 2018, qui passera à 90 millions en 2019 et à 135 millions en 2020.

Le gouvernement propose aussi que l’Agence suédoise de l’énergie reçoive un montant additionnel de 10 millions de couronnes par an à partir de 2018 pour les travaux visant à renforcer la défense civile dans le secteur de l’énergie.

.- Helsinki – La Chine, la Commission européenne et plusieurs États membres de l’UE ont signé une déclaration conjointe pour renforcer la coopération dans l’eau entre Bruxelles et Pékin, a annoncé jeudi le ministère finlandais de l’Agriculture et des Forêts.

L’adoption de cette déclaration intervient lors de la Conférence annuelle de haut niveau Plate-forme de l’eau Chine-Europe (CEWP 2017), qui se tiendra dans la ville de Turku, en Finlande, les 21 et 22 septembre 2017.

« L’objectif est de s’associer pour promouvoir le développement durable et améliorer la sécurité de l’eau », précise le département dans un communiqué.

La Chine et l’UE ont également signé un mémorandum d’accord pour établir un dialogue sur la politique de l’eau.

Le ministère finlandais rappelle que la résolution des problèmes d’eau joue un rôle clé dans les objectifs de développement durable des Nations Unies qui devraient être atteints d’ici 2030. L’un des 17 objectifs vise à assurer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour tous.

Les réunions et les événements ont attiré près de 400 visiteurs de plus de 20 pays, fait savoir le communiqué, notant que le CEWP 2017 est marqué par la présence des ministres des pays membres de l’UE, le ministre chinois des ressources en eau Chen Lei ainsi que le Commissaire européen à l’environnement, aux affaires maritimes et à la pêche, Karmenu Vella.

Les participants discutent notamment de la perspective de développement de la CEWP en vue d’un partenariat stratégique entre Pékin et Bruxelles « pour promouvoir la sécurité de l’eau et le développement écologique en Chine, en Europe et au-delà ».

L’accent est mis sur les leçons à tirer et le rôle de l’eau dans le développement vert et l’économie circulaire en Chine et en Europe, ainsi que la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) liés à l’eau, y compris les efforts à déployer à travers la coopération commerciale et les organisations financières en la matière.

Les conférenciers débattent également de l’adoption de politiques et de mesures cohérentes, de l’amélioration de la législation, de la consécration de la gestion intégrée, de la promotion de la recherche et le développement, en plus des instruments économiques tels que la tarification de l’eau.

.- Le président finlandais Sauli Niinisto a appelé, lors de la 72e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, à New York, à une coopération internationale accrue en matière de lutte contre les changements climatiques.

« La mise en œuvre rapide de l’Accord de Paris sur le climat est encore plus urgente qu’il y a un an. L’accord a un objectif clair la réduction de la hausse de la température bien au-dessous de deux degrés », a-t-il indiqué dans son discours à l’ONU.

« Nous ne sommes pas sur ce chemin actuellement. Nous devons accélérer nos efforts (…). La transition d’énergie des combustibles fossiles vers les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique doit être beaucoup plus rapide que ce que nous voyons aujourd’hui. Les efforts de tous sont nécessaires », a relevé M. Niinisto.

Il a rappelé que son pays assure actuellement la présidence du Conseil de l’Arctique, un groupement qui vise à lutter contre le changement climatique.

« L’Arctique est à l’avant-garde du changement climatique. Il se réchauffe deux fois plus vite que le reste du monde. Si nous perdons l’Arctique, nous perdrons toute la planète », a prévenu le président finlandais, plaidant pour « des moyens efficaces en vue de ralentir le réchauffement » dans l’Arctique.

.- Tallinn- L’ONG environnementale estonienne Eesti Metsa Abiks a déposé cette semaine une rogatoire et un avis d’appel devant le tribunal administratif de Tallinn, dans lequel les activistes écologistes demandent l’annulation des actes administratifs et du plan spécial de l’Etat concernant la construction de l’usine de pâte à papier de la société Est-For Invest OU.

Dans un communiqué, l’ONG a estimé que les documents déposés par l’entreprise sont illégaux puisqu’ils ne précisent clairement les conditions du plan spécial de l’État ou encore la légalité du processus d’évaluation d’impact environnemental prévu.

« Le plan en question est actuellement encore à un stade préliminaire, mais des erreurs ont été constatées dans sa mise en œuvre », a noté Eesti Metsa.

Elle remet également en question le lancement du plan spécial d’Etat pour l’usine de pâte à papier, dont la valeur est estimée à un milliard d’euros, ainsi que le processus d’évaluation de son impact sur l’environnement.

Voir Aussi