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18 Sep

Sénégal : Les professionnels du froid et de la climatisation sont appelés à prendre conscience de la problématique de la destruction de la couche d’ozone

Dakar – Le point-focal de la Commission nationale ozone de la région de Thiès (centre), Moussa Diop, a invité récemment les professionnels du froid et de la climatisation à prendre conscience de la problématique de la destruction de la couche d’ozone.

Il estime que les bonnes pratiques en réfrigération doivent les pousser à penser à une solution autre que les fluides frigorigènes, permettant de diminuer le réchauffement climatique.

« Aidons notre pays et la communauté internationale à protéger la couche d’ozone et à diminuer l’émission des gaz à effet de serre, travaillons ensemble pour la bonne pratique de notre profession et soutenons la mise œuvre du programme ozone Sénégal’’, a lancé M. Diop, qui s’exprimait à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’ozone, samedi à Joal-Fadiouth (Mbour, ouest), sur le thème « Prendre soin de toute forme de vie sous le soleil ».

— La destruction progressive de la couche d’ozone entraîne des impacts négatifs sur la santé humaine, parmi lesquels la déficience du système immunitaire et la recrudescence des cancers de la peau et des cataractes, a révélé samedi le conseiller technique du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Doudou Ndiaye.

Cette destruction progressive impacte également négativement sur la faune, la flore, le milieu marin, perturbe et bloque le cycle de croissance normale des espèces, et fragilise les matériaux de construction des bâtiments, a-t-il dit à l’occasion de la cérémonie officielle de la célébration de la Journée mondiale de l’ozone.

— La commune de Dianké Souf (Kaffrine, centre) a enregistré un taux d’accès à l’eau potable de 100% grâce au Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), a relevé dimanche son maire Seydou Ndiaye.

« Les 32 villages de la commune de Dianké Souf ont accès à l’eau potable. Dianké Souf a atteint à 100% l’accès à l’eau potable grâce au PUDC », a déclaré M. Ndiaye au terme d’une finale de football qui opposait l’ASC Entente de Dianké-Souf (vainqueur) et l’ASC Magadan de Ngaba.

« Le président de la République est en train de mener une politique extraordinaire pour l’accès à l’eau potable. Avec le PUDC, nous avons des forages et des réseaux d’adduction d’eau », s’est-il réjoui.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du lundi 18 septembre :

Gabon:

— L’ONG Brainforest met en garde contre l’exploitation illégale intensive de l’arbre du « Kevazingo » dans la province du Woleu-Ntem (nord), initiée par des réseaux mafieux.

Selon la presse, une équipe de cette ONG s’est rendue dans la province du Woleu-Ntem, durant la période d’août à septembre 2017, en vue de mieux comprendre le développement du phénomène, les acteurs ainsi que les motivations de ses derniers à accélérer la disparition de cette essence, dont le prix du mètre cube oscille entre 1 et 2 millions de francs CFA à Libreville.

Cameroun :

— Le projet d’ »Appui à l’amélioration de la participation citoyenne et à la planification de la gestion intégrée de l’environnement et des sources d’énergies durable », lancé dans la Commune d’arrondissement de Yaoundé IV, a été retenu dans le cadre d’un appel à proposition de l’Union européenne, selon la presse locale.

L’objectif du projet est de contribuer au développement urbain, à travers une approche de gestion participative des problèmes liés à l’environnement et à l’assainissement.

Ce Plan devra accroitre l’impact et l’efficacité de l’aide de l’Union européenne, tant au profit des personnes les plus nécessiteuses qu’en termes de lutte contre le changement climatique.

Ghana :

— Le plan de développement du secteur de l’énergie au Ghana a pour objectif d’atteindre 10% d’énergie renouvelable dans le mix énergétique national à l’horizon 2020, rapportent des médias.

Ce plan vise à développer l’utilisation des ressources d’énergies renouvelables pour la production d’électricité de manière efficace et respectueuse de l’environnement.

Afrique de l’Est:

— Le parlement tanzanien a ratifié, récemment, l’accord signé en mai dernier par les présidents ougandais, Yoweri Museveni, et tanzanien, John Magufuli, sur la construction d’un oléoduc entre les deux pays, ont rapporté des médias locaux.

D’une longueur de 1.445 km, le pipeline dont le coût de réalisation est estimé à 3,5 milliards de dollars, reliera le bassin pétrolifère de Hoima, en Ouganda, au port de Tanga (Tanzanie) en vue d’acheminer le pétrole extrait vers le marché international.

Le démarrage des travaux de construction de cette infrastructure est prévu en 2018, souligne-t-on.

Côte d’Ivoire :

— Un atelier de consultation publique et de collecte de données socioéconomiques sur les enjeux et impacts environnementaux du Projet de gestion des pesticides obsolètes en Côte d’Ivoire (PROGEPCI) s’est tenu à Bondoukou (Nord-est, région du Gontougo).

Cet atelier, initié par le ministère de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement s’inscrit dans l’élaboration du cadre de gestion environnementale et sociale du PROGEPCI. Il vise à informer les populations des mesures envisagées pour prévenir, atténuer et gérer les impacts potentiels dus à l’utilisation des pesticides obsolètes.

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Côte d’Ivoire :

— Une délégation de l’ONG, Groupe national de travail de Côte d’Ivoire pour la gestion durable des forêts et la certification forestière (GNTCI), a séjourné dans le Bas-Sassandra, où elle a initié des rencontres d’informations et d’échanges avec des ONG locales et des Acteurs non étatiques (ANE) du secteur forestier, pour les encourager à s’engager dans le projet de préservation et d’exploitation écologiques des forêts.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre du projet d’Accord de partenariat volontaire APV-FLECT, financé par l’Union européenne, et visant l’exploitation durable du bois dans les pays africains producteurs de bois. L’Union européenne a engagé ce processus de signature d’accord avec trois pays exportateurs de bois d’Afrique de l’Ouest, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Libéria, « afin de s’assurer que le bois exporté et exploité dans ces pays respecte les normes écologiques, sociales et économiques en vigueur ».

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