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26 Mai

Belgique : interdiction de l’usage de certains herbicides par les particuliers

Bruxelles – Le conseil des ministres belge a approuvé vendredi un arrêté qui interdit l’usage de certains herbicides par les particuliers, a annoncé le ministre de l’Agriculture, Denis Ducarme.

L’interdiction concerne notamment le « Roundup » dont la substance active est le glyphosate.

Le glyphosate est l’herbicide le plus utilisé au monde. Il est classé « cancérogène probable » par le Centre international de recherche sur le cancer, un organe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Mais ce diagnostic n’est pas confirmé par les agences européennes des produits chimiques et de la sécurité des aliments.

L’interdiction vise l’ensemble des herbicides à utilisation non professionnelle. Seuls les herbicides composés de substances de base (qui n’est pas préoccupante, dont l’effet sur le système endocrinien n’est pas prouvé et dont la destination première n’est pas phytosanitaire), de biopesticides et de substances à faible risque pourront encore être autorisés.

Pour ce qui est des herbicides totaux, comme le « Roundup », l’interdiction de commercialisation, de vente et d’utilisation non professionnelle sera immédiate dès l’entrée en vigueur de l’arrêté. En ce qui concerne les herbicides sélectifs (par exemple, le désherbant qui permet d’éliminer les pissenlits, pâquerettes, etc. dans une pelouse), 6 mois seront donnés avant l’interdiction de la commercialisation. La vente de ces produits sera donc interdite à partir du 31 décembre 2018.

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Genève, – L’organisation Alliance climatique suisse a critiqué l’attitude de la Commission parlementaire de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’énergie qui n’a pas répondu « ni aux exigences de la pétition lancée sur le climat ni aux objectifs de l’Accord de Paris tels que définis par le droit international ».

« La majorité de la Commission semble être d’accord avec la négligence du Conseil fédéral », estime l’ONG dans un communiqué, rappelant que la politique actuelle risque de réduire à néant certaines avancées en matière de protection du climat.

Peu avant le sommet de Paris sur le climat en 2015, plus de 107.000 personnes avaient signé la « Pétition pour une politique climatique équitable ». « Contrairement au projet du Conseil fédéral, la pétition répond aux exigences climatiques de l’Accord de Paris fixées peu après », a souligné Patrick Hofstetter, de l’ONG WWF Suisse.

De l’avis de l’Alliance climatique suisse, l’approvisionnement énergétique du pays helvétique doit être débarrassé des combustibles fossiles d’ici 2050 afin de limiter le réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2, er si possible à 1,5 degré. De plus, a-t-elle ajouté, les pays les plus pauvres, qui souffrent le plus du changement climatique dont ils ne sont pas responsables, doivent être soutenus financièrement par des mesures urgentes de protection du climat.

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-. L’économie verte devrait générer quelque 24 millions d’emplois à l’échelle mondiale à l’horizon 2030 si des politiques plus respectueuses de l’environnement sont mises en place d’ici là, selon les estimations de l’Organisation internationale du travail (OIT).

« L’action visant à limiter le réchauffement climatique à 2 degrés Celsius va se traduire par suffisamment de créations d’emploi pour compenser largement les 6 millions de postes supprimés ailleurs », révèle l’OIT dans son rapport « Emploi et questions sociales dans le monde 2018: une économie verte et créatrice d’emplois ».

Une telle dynamique devrait tirer profit de l’adoption de pratiques durables dans le secteur énergétique, y compris la modification du mix énergétique, la promotion de l’usage des véhicules électriques et l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments.

Les services écosystémiques, dont la purification de l’air et de l’eau, le renouvellement des sols et la protection contre les conditions climatiques extrêmes, contribuent à la préservation de l’agriculture, la pêche, la foresterie et le tourisme qui emploient 1,2 milliard de travailleurs, explique l’organisation.

Lisbonne – Le parti Bloc de gauche (BE) a appelé à des « mesures urgentes » pour atténuer les effets de la pollution industrielle causée par une usine dans un village de l’Alentejo (sud) et des études pour déterminer l’impact sur la qualité de l’air et la santé de la population.

La pollution causée par l’usine de traitement des résidus d’olive AZPO (Azeites de Portugal), qui fonctionne depuis 2009, est située près du village de Fortes, dans la municipalité de Ferreira do Alentejo, dans le district de Beja.

Dans un projet de résolution qui a été remis à l’Assemblée de la République (parlement), le groupe parlementaire du BE recommande au gouvernement «l’évaluation et la mise en œuvre de mesures urgentes pour atténuer les effets de pollution causés par l’usine».

Le parti appelle également le gouvernement à «mener des études épidémiologiques et environnementales » pour « évaluer l’impact » de l’activité de l’usine sur «la qualité de l’air extérieur dans la zone géographique environnante » et la santé de la population vivant dans la région.

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-Madrid, La ministre espagnole de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement, Isabel García Tejerina, a réitéré, devant des membres de la Commission européenne, l’engagement du gouvernement espagnol en faveur de l’amélioration de la qualité de l’air.

La ministre a souligné que l’Espagne doit encore réduire d’au moins 26 pc ces émissions de CO2 dans les zones urbaines, mais a assuré que le gouvernement est en train d’adopter les mesures adéquates pour garantir l’amélioration de la qualité de l’air.

Cette déclaration intervient après la décision de la Commission européenne de ne pas poursuivre l’Espagne devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), Madrid s’étant engagé à adopter des mesures contre ce problème.

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-La responsable de l’environnement et de la mobilité à la mairie de Madrid, Inés Sabanés, a réclamé, devant la commission sur le changement climatique au Congrès des députés, la mise en place d’un nouveau système fiscal pour les combustibles, relevant qu’il était «contradictoire de demander aux municipalités des actions contre la pollution alors que les véhicules diesel continuent d’être subventionnés».

Sabanés, qui a présenté les mesures adoptées par la mairie de Madrid pour traiter le problème de la pollution atmosphérique et réduire les émissions de CO2, a estimé qu’il est «indispensable» que le gouvernement central et le gouvernement régional de Madrid fournissent des efforts dans ce sens.

Elle a aussi appelé à l’adoption d’une loi sur la mobilité durable, qui favorise le transport intermodal et à basses émissions de gaz à effet de serre.

Paris, Le ministre français de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot a signé le décret créant le parc de l’Aubrac, 53ème Parc naturel régional (PNR) situé aux confins des départements de l’Aveyron, du Cantal et de la Lozère (sud-ouest de la France).

Le massif de l’Aubrac est un « pays de hautes terres ». Ses vastes plateaux de prairies abritent une culture agropastorale séculaire intimement liée à son environnement naturel, a indiqué le ministère de la Transition écologique dans un communiqué, notant que ce classement vient compléter le réseau des territoires d’exception du Massif central.

« Le parc naturel régional de l’Aubrac est un projet de territoire durable qui va permettre de lutter contre l’appauvrissement des espaces naturels et des terres agricoles », a souligné M. Hulot, notant que sa création est l’aboutissement d’un important travail de concertation et offre de nombreuses perspectives pour améliorer le cadre de vie.

Cette démarche montre que les activités humaines et la préservation de la nature sont non seulement compatibles, mais aussi bénéfiques pour tous, a-t-il dit, relevant que c’est le message que la France continuera de porter à travers la mobilisation que je viens de lancer en faveur de la biodiversité ».

Les PNR ont pour mission première de protéger les paysages et le patrimoine naturel et culturel, ajoute le communiqué, précisant qu’ils contribuent également à l’aménagement du territoire, au développement économique social et culturel, à l’accueil et à l’éducation du public, et réalisent des actions expérimentales.

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