France: Présentation d’une feuille de route du premier semestre du plan climat

Bruxelles – Le ministère français de la Transition écologique a présenté, lundi, la feuille de route du premier semestre du plan climat.

« En 2018, nous accélérerons sur les bases que nous avons posées en 2017 : mise en oeuvre du plan climat, mesures du paquet solidarité climatique et accélération de mesures en faveur de la mobilité durable, des énergies renouvelables, de la protection de la biodiversité… », a indiqué, à cette occasion, le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot.

Cette feuille de route porte sur plusieurs volets dont le climat et l’énergie, la santé et les risques d’alimentation, la biodiversité et les territoires.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du mardi 23 janvier 2018:
Après avoir inauguré, vendredi dernier, le processus de fermeture de sa plus vieille centrale nucléaire à Fessenheim (nord-est de la France), le gouvernement français a souligné, lundi, qu’il sera « très précis » en matière de fermetures de réacteurs nucléaires dans le cadre de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) en cours de préparation.

« Nous prendrons cette année le temps qu’il faut, on sera très précis sur les réacteurs qu’il faudra fermer et nous le ferons sur un certain nombre de critères économiques, sociaux (et de) sûreté, mais pas sur des critères symboliques », a affirmé devant la presse le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot.

Issue de la loi sur la transition énergétique de 2015, la PPE développe les objectifs de la France en matière énergétique. Le texte actuel sera révisé d’ici à la fin de l’année.

En août dernier, Nicolas Hulot avait assuré ne pas renier ses engagements en matière de réduction de 50 pc de la part du nucléaire dans la production d’électricité, se donnant cependant pour échéance 2030, voire 2035, au lieu de 2025 sur laquelle il s’était engagé en premier.

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Madrid, – Les poulpes (octopus vulgaris) subissent des modifications physiologiques pour pouvoir vivre dans des milieux connaissant un fort impact de l’action de l’Homme, selon une étude réalisée dans la côte de Majorque par le Conseil supérieur des recherches scientifiques (CSIS) et l’Université des îles Baléares (UIB).

Cette étude, publiée par la revue Marine Pollution Bulletin, démontre pour la première fois les adaptations physiologiques des poulpes en Méditerranée et leur capacité à se transformer pour pouvoir vivre dans un milieu affecté par l’activité humaine.

De même, l’augmentation des impacts dérivés des activités humaines, comme la pollution et la modification ou la destruction de l’habitat naturel, produit des effets néfastes pour les organismes marins, dont les changements sur les poulpes constituent un important indicateur.

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-Une centaine de personnes ont manifesté récemment devant le siège de maire de Madrid pour réclamer l’interdiction de l’utilisation des animaux dans les cirques dans la capitale espagnole, considérant que ce type de spectacles constitue une «terrible forme de maltraitance» envers les animaux.

Dans des déclarations à cette occasion, la présidente du Parti animaliste (PACMA), Silvia Barquera, a rappelé que la municipalité, dirigée par le parti Ahora Madrid, avait promis d’interdire les cirques utilisant des animaux mais «rien n’a été fait jusque-là».

«L’engagement de la mairie en faveur des animaux est resté lettre morte», affirme-t-elle, notant que les conditions dans lesquelles vivent ces animaux et la façon dont ils sont dressés relèvent de la maltraitance.

Londres- Depuis le 1er janvier 2018, tous les nouveaux véhicules censés rejoindre la flotte des 23.000 taxis qui sillonnent Londres doivent être des véhicules « zéro émission ».

Une nouvelle politique qui a poussé le constructeur des célèbres taxis londoniens « black cabs » à ouvrir une nouvelle usine au Royaume-Uni pour produire des véhicules hybrides rechargeables.

Mais les TX eCity, ces nouveaux taxis hybrides, qui devaient être livrés fin de l’année 2017, connaissent déjà un problème de fonctionnement. Selon le Guardian, il y aurait un bug avec les compteurs.

Un problème reconnu par son fournisseur, LEVC, qui a dit avoir identifié la cause et travailler sur sa résolution. Mais, d’ici là, les nouveaux taxis ne pourront pas être exploités. Il s’agit-là d’un problème auquel s’ajoute le manque de bornes de recharge.

Toutefois, cette panne technique n’encouragent pas les chauffeurs de taxi qui se montrent réticents à investir dans cette nouvelle voiture.

Outre le fait que ce véhicule coûte plus de 11.000 euros qu’un modèle diesel, la capitale anglaise manque cruellement de bornes de recharge rapide (il n’y en a que 90 dans la capitale) alors que l’autonomie électrique de ce TX eCity est limité à 129 kilomètres (607 kilomètres de plus avec son bloc thermique, considéré comme une roue de secours).

Malgré tout, Transport for London (l’organisme public local responsable des transports en commun à Londres) espère que 9000 de ces voitures hybrides seront déployées dans les rues de Londres d’ici 2020. Il promet d’ailleurs d’installer d’ici cette date, 300 points de recharge rapide supplémentaires dont « beaucoup » seront réservés aux taxis. Deux milles points de recharge supplémentaires devraient aussi voir le jour dans les banlieues londoniennes.
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Lisbonne – Dans le cadre des initiatives de prévention et de suivi pour faire face à la situation de sécheresse au Portugal, et en particulier celles visant à augmenter les ressources en eau, le ministre de l’Environnement, João Pedro Matos Fernandes, va présider mercredi la présentation du programme d’interventions à court terme dans les retenues d’eau.

Ce programme intervient suite à l’identification des retenues où cette intervention est nécessaire. Les opérations de nettoyage vont non seulement augmenter la capacité de stockage mais amélioreront également la qualité de l’eau.

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– La Garde nationale républicaine (gendarmerie) effectue, sur l’ensemble du territoire portugais, à partir du lundi 15 janvier et jusqu’au 15 mars prochain, à travers le Service de Protection de la Nature et de l’Environnement (SEPNA) et le Groupe d’intervention pour la protection et le secours (GIPS), plusieurs actions visant à sensibiliser le public au problème des incendies de forêt.

Cette initiative vise à attirer l’attention sur l’importance des procédures préventives à adopter en cette période de l’année, notamment sur l’utilisation du feu, le nettoyage et l’enlèvement des mauvaises herbes et la maintenance des bandes de gestion du combustible afin de réduire le nombre de départs de feu et minimiser les risques d’incendies de forêt.